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Friendship is a beautiful thing, isn't it? [Pv Lea]

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Mer 20 Jan - 20:27

Friendship is a beautiful thing, isn't it?
Still there to protect you [Enzo & Léa]
Marcher ainsi en bonne compagnie, ne pouvait pas déplaire au jeune homme. Au contraire il était même heureux de passer un petit moment seul à seul avec la jeune femme. La dernière fois qu’il l’avait vue, à la fête improvisé par des élèves,  il n’avait pas osé s’approcher d’elle, puisqu’elle était avec une jeune femme qu’il ne connaissait guère. Mais aussi parce qu’il était allé a cette fête, pour repérer les créatures qui se cachait dans les jeunes de la ville. Et il n’avait pas été déçu de ces découverte ce jour-la. Bien que la jeune blonde qui était avec Léa, lui ait fait penser à une créature, il allait simplement, faire des recherches sur cette dernière, sans ne le mentionner à personne. Puisqu'il ne voulait guère lancer une fausse piste a l’un des chasseurs de sa famille, sans avoir de preuve que cette jeune blondinette était un garou ou quelque chose du genre. Il n’allait sans doute pas en parler à la jeune humaine qui était avec lui. Il ne voulait guère la plonger dans son monde de chasse et surnaturel.



Donc lorsque cette dernière l’avait conduite dans un chemin moins passant, avant de lui parler de son passe-temps, le tir a l’arc. Qui était enfaite bien plus qu’un simple passe-temps, pour notre homme. Puisqu’il se servait de cet arc, pour tuer des monstre, enfin c’était ainsi que sa famille les nommaient et ce depuis le tout début. Du premier chasseur de la famille Salvatores a maintenant. Tous les membres de sa famille avaient passé par le même rituel, dont il était prisonnier depuis sa naissance. Mais lui en plus d’avoir le poids d’être un chasseur, il devait aussi devenir le chef d’une famille de barbare. Enfin c’est ainsi que les autres familles de chasseurs les voyaient, ainsi que les créatures sans aucun doute. Tournant son attention sur la jeune femme, en lui disant que oui son père allait le laisser continuer de tirer a l’arc. Mais malheureusement pas pour les même raison que la jeune femme devait penser. Pas simplement parce qu’il y était bon, mais pour qu’il s’améliore encore plus, tout simplement. Lorsqu’elle lui demanda si un jour elle pourrait venir le voir s’entrainer, notre jeune italien fut surpris de cette demande de sa part. Puis il hésita un moment, c’est sur qu’il voudrait bien qu’elle le voit s’entrainer. Mais non lorsque son père serait présent, puisque ce dernier pourrait très bien tout faire pour lui faire peur. Et qu’elle ne veule plus jamais revoir notre jeune homme. Son père l’avait déjà fait auparavant, il n’hésiterait guère a le refaire. Pourquoi croyez-vous que notre italien est un solitaire de nature? Puisque à moins d’être de sa famille, il ne peut se rapprocher de personne d’autre. Après un petit moment de silence de la part du jeune homme, il fini par enfin rouvrir la bouche pour lui dire.


- Je ne vois pas d’inconvénient. Mais ça sera sur un de mes entrainements seul par contre, d’accord?


Il se doutait que ce qu’il venait de dire allait s’en doute relever des questions, mais il n’avait guère pu s’en empêcher. Il ne voulait pas mentir a la jeune femme, mais en même temps, il ne voulait pas qu’elle le voit différemment si un jour elle apprenait ce  qu’il était réellement. Il ne pourrait s'en doute pas supporter qu’elle se détache de lui, parce qu’il est un chasseur. Mais que lui prenait-il exactement? Habituellement, il se fichait que les gens le rejeté pour son penchant pour détruire les créatures. Alors pourquoi avec elle, il ne voulait pas qu’elle fuit devant sa personne? Il ne comprenait pas trop ce qu’il lui prenait tout d’un coup, mais il ne détestait pas. Il décida plutôt de changer le sujet, pour que se soit sur elle, et non sur lui. Ainsi il ne risquait pas de dire d’autre bêtise. Elle lu dit justement qu’elle aimait la photographie ainsi que le sport. Hm. Il pourrait peut-être l’amener avec lui, lors de ces courses matinales?


- Le sport? Ça te dirait d’aller courir de temps en temps ensemble alors?

Elle lui retourna bien vite la question d’ailleurs. Et bien voyons ça. Qu’aimait-il donc faire a part de son tir a l’arc? Et bien pas grand-chose, il se faisait souvent trainer par sa jumelle un peu partout, pour avoir quelconque occupation.


- Je dois avouer qu’a part mon tir à l’arc, il n’y a pas grand-chose d’autre que je fais, hors les cours et les entrainements avec mon père. Christina me traîne un peu partout en ville, surtout dans le centre commercial pour ne pas être seule, mais à part ça. Rien.


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Ven 22 Jan - 16:35
Friendship is a beautiful thing, isn't it? Lorenzo Salvatores et Léa Jackobs

Marcher ainsi dans les rues sans réel but à atteindre peut sembler dérisoire, mais au contraire je trouve cela apaisant. Et être en bonne compagnie renforce ce sentiment, ce qui est le cas aux côtés de Lorenzo. Pendant quelques instants le silence s'installe entre nous mais ce n'est nullement dérangeant, le jeune homme dégage quelque chose de magnétique qui fait que c'est impossible de ne pas le trouver intéressant. Face à ce silence pour simplement apprécier le plaisir d'une compagnie amicale je me plonge un peu dans mes pensées et dans ce qui est devenu mon jeu préféré ces derniers temps. En effet depuis que Emilly puis Ryan me parlent du surnaturel pour m'intégrer dans ce monde qui est devenu le leur, par la naissance pour l'une et par transformation pour l'autre, je ne peut pas m'empêcher de me demander à chaque personne que je croise si celle-ci est au courant du monde surnaturel ou non. C'est peut-être bête mais cela m'amuse d'essayer de deviner un signe chez une personne qui pourrait indiquer sa connaissance ou même son appartenance à tout cela. Parfois quand il y a peu de clients au bar restaurant et que je dois simplement ranger quelques verres derrière le comptoir je m'adonne à ce petit jeu puis finit par abandonner car c'est impossible à déceler, ce n'est pas comme si c'était écrit sur le front des gens. La tentation de le demander de but en blanc est parfois tentante mais ce serait d'une stupidité sans nom alors je ne le ferrais évidemment pas mais cela m'occupe l'esprit lorsque c'est un moment de la journée où il y a peu de monde au travail.

Je finis par relancer la conversation entre nous et aborde le sujet du tir à l'arc car je me doute que cela lui fera retrouver le sourire. De fil en aiguille j'espère pouvoir en apprendre un peu plus sur Lorenzo et diversifier nos échanges verbaux. Ma demande de venir le voir s'entrainer lorsque l'occasion se présentera semble le surprendre et je me demande si cela le gêne d'avoir du public ou si je suis simplement la première à proposer cela. Je ne le presse pas de répondre et laisse mon regard trainer distraitement sur les vitrines des magasins devant lesquels nous passons. Sa voix me ramène à la réalité et je hoche la tête et lui répond avec un sourire.

-Oui sans problème, tu me diras lorsque ce sera possible.

Si c'est avec sa soeur qu'il s'entraine ce doit être véritablement un spectacle à regarder, déjà au quotidien on dirait qu'ils forment une seule et même personne alors pendant un entrainement cela doit donner une autre dimension. En tout cas je respecte sa demande et si il souhaite que cela soit une sorte de secret il n'y a aucun problème. Lorenzo oriente ensuite la conversation sur mes passe-temps et la manière dont je m'occupe en dehors des heures de travail. J'aimerais compléter ma réponse en ajoutant que depuis peu j'apprend quelques mouvements de self-défense et le lancé de couteaux avec Chris mais je ne crois pas que ce serait une bonne idée. Dernièrement j'ai fais des progrès et cela me rend joyeuse mais je me dis que cela peut faire peur comme activité et je ne voudrais pas que le jeune homme se forge une mauvaise opinion de moi. Puisqu'il tire à l'arc cela ne lui semblerait peut-être pas étrange mais je préfère tout de même me taire. C'est à Emy et Ryan qu'il faudrait que j'en parle, j'espère sincèrement qu'ils ne prendront pas peur car ce n'est pas du tout en rapport avec eux si je souhaite apprendre quelques petites choses dans l'art de se protéger soi-même. Je crois que je serais incapable de lancer l'un des couteaux sur autre chose qu'une cible d'entrainement en carton, c'est plutôt une manière de me défouler, je ne me sens pas l'âme d'une guerrière.

Apparemment le jeune homme pratique lui aussi du sport pour rester en forme et propose alors que nous allions courir ensemble un de ces jours. Il faudra trouver un moment qui coincide dans nos emplois du temps mais cela doit sûrement se trouver. Ce sera également l'occasion pour mieux nous connaitre et partager quelque chose que nous apprécions tous deux.

-Oui avec plaisir, en général je cous dans le parc ou en lisière de la foret pour le calme. Et toi?

Tout naturellement je lui retourne ensuite la question posée précédemment afin de savoir quelles sont les autres choses qu'il affectionne de faire lorsqu'il est libéré de ses obligations et peut s'adonner à ce qu'il souhaite. Sa nature semble solitaire et j'ai comme l'impression qu'il ne prend pas trop le temps de s'écouter lui-même. La fin de sa phrase me fais rire et j'ai parfaitement en tête l'image de sa soeur qui le traine littéralement en centre-ville. Tournant la tête vers lui je lui adresse un grand sourire un peu taquin.

-Il faut toujours écouter sa soeur!

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Sam 30 Jan - 20:00

Friendship is a beautiful thing, isn't it?
Still there to protect you [Enzo & Léa]
Être de sortie ainsi avec une amie, qui était une personne très chère au cœur de notre solitaire, était quelque chose qu’avant il n’aurait jamais fait. Puisqu’il y avait toujours cette petite crainte que ses parents découvre qu’il se liait d’amitié avec quelqu’un d’autre qu’un membre de sa famille, ou d’une autre famille de chasseurs. Et que par la même occasion son père décide de tout faire pour faire peur à cette personne. Comme il l’avait fait auparavant. Voila pourquoi notre italien ne s’était jamais rapprocher autant d’une autre personne. Il ne voulait pas se retrouver seul à nouveau. Oui, il avait sa jumelle ainsi que son cousin, mais avoir quelqu’un qui ne connaissait pas le monde surnaturel, ne pouvait que lui faire du bien. Un peu de fraicheur dans sa vie déjà écrite. Son avenir n’était pas des plus fructueux. Puisqu’il ne pouvait guère le forger lui-même, tout avait déjà été décidé pour lui. Et ce avant même qu’il puisse marcher. Donc être la, désobéir à un ordre direct de son paternel, était exaltant. Juste être de sortie pour une toute autre raison, qu’étudier les créatures de la ville, était interdit. Mais il s’en fichait pas mal en ce moment. Il voulait passer un bon moment, à marcher ainsi dans les rues de la ville.  Et puis en se promenant ainsi, il pouvait tout de même repérer des créatures au besoin. Sans que la demoiselle le remarque bien sur.



Lorsqu’elle lui avait demandé si elle pouvait venir le voir s’entrainer, notre chasseur y avait pensé un certain moment, après s’être remis de la surprise de cette demande, de la part de la jeune femme. Il ne s’y était pas attendu, mais en fut bien vite remis. En lui disant que oui, mais simplement dans un entrainement ou il serait seul ou encore avec sa jumelle. Il ne fallait pas que son père y soit, parce que ce dernier n’accepterait pas que son fils aille de la compagnie. A moins que se soit une compagnie d’un autre chasseur. Enzo était presque sur, qu’un jour ce dernier allait l’obliger à se lier avec une femme d’une autre famille de chasseur, pour pas que ce dernier se détourne de leur but premier. Et ceci ne pouvait que déplaire à notre homme, qui voulait avoir un semblant de vie normal, hors de la chasse. Un rêve ridicule, qui ne pourrait jamais voir le jour. Ça il le savait que trop bien. Donc lorsqu’elle lui répondit de nouveau, lui disant de lui mentionner lorsque se serait le bon moment, notre chasseur hocha la tête avant de simplement dire.

- D’accord.



Ensuite, il lui avait demandé ce qu’elle faisait lorsqu’elle n’était pas au travail, pour simplement faire la discussion. Et aussi pour par qu’elle lui demander pourquoi, il fallait que se soit durant l’un de ses entrainements seuls. Parce qu’il n’aurait guère pu trouver une réponse ou il n’aurait pas à lui mentir. Et s’il y avait une chose qu’il ne voulait pas faire, s’était bien lui mentir pour le moment. Bien que ce n’était que cela, qu’il faisait et depuis le tout début. Il lui mentait, en ne lui parlant pas de ce qu’il était réellement. Un tueur, un autre genre de monstre que les créatures. Elle lui avait parlé du fait qu’elle courrait, ceci lui avait donné l’idée, de l’inviter à courir avec lui. Tout pour passer plus de temps avec cette dernière. Puisque lorsqu’il était en sa présence, il ne pensait pas trop a son avenir, son fardeau qu’il allait bientôt entreprendre.


- Dans la forêt, ou personne ne peut me déranger. Ou alors dans le quartier qui est autour de chez nous.



C’est bien les seuls endroits, ou il pouvait courir d’ailleurs. Surtout qu’il devait rester non loin de la maison, pour réagir rapidement si une réunion surprise arrivait. Il se devait maintenant d’assister a chacun d’entre elle, et ce même si ça se retrouvait a être durant un cours, malheureusement. Lorsqu’elle lui avait retourné la question, il se doutait que sa réponse allait s’en doute décevoir cette dernière. Puisqu’à part d’aller en cours et ses entrainements, autant physique qu’avec son père, il ne faisait rien d’autre. Enfin, mise à part des moments ou sa jumelle le trainait à des endroits qu’il n’irait jamais seul. Comme le dernier party en ville, ou encore au centre commercial. Alors lorsqu’elle lui dit qu’il devait toujours écouter sa sœur, il ne pu s’empêcher de lâcher son premier vrai rire, en présence de la demoiselle.


- Même si je voudrais ne pas lui obéir, elle va trouver une façon de m’y trainer de force. Donc j’ai abandonner de lui tenir tête depuis bien longtemps.



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Dim 31 Jan - 18:10
Friendship is a beautiful thing, isn't it? Lorenzo Salvatores et Léa Jackobs

En quittant tout ce que je connaissais jusqu'à présent je ne savais pas trop dans quoi j'allais mettre les pieds. Au moment de faire mes bagages pour venir à Beacon Hills c'est quelque chose à quoi je n'avais pas tellement réfléchit. Ce départ sur un coup de tête ne rassurait pas mes parents mais j'ai finis par obtenir gain de cause et, comme promis, nous nous appelons régulièrement pour prendre des nouvelles les uns des autres. Et dès que ce sera possible je prendrais quelques jours de congé pour repartir au Canada pour des vacances bien méritées. La mission que je m'étais auto-confiée me semblais plus importante que tout et ce n'est que lorsque je me suis retrouvée ici que j'ai pris conscience de tout ce que cela impliquait. Ne connaitre personne, être dans une ville et même un pays inconnu. Je me sentais minuscule et ma quête me semblais vaine. Les premiers jours j'ai failli plusieurs fois faire demi-tour. Et puis finalement je ne sais pas trop pourquoi mais je me suis sentie de mieux en mieux dans cette ville. Parfois la nostalgie n'est pas loin mais je pense que ma vie pourra s'inscrire ici, au moins pour l'instant. Comparé à l'état d'esprit dans lequel j'étais il y a encore quelques mois c'est un énorme progrès cette promenade avec un ami et c'est agréable. Ni Lorenzo ni moi n'éprouvons le besoin de parler sans cesse pour meubler le silence, notre discussion se fait tranquillement, au gré de ce dont nous avons envie de parler. Nous continuons à apprendre à nous connaitre et j'apprécie de plus en plus le jeune homme.

La perspective de pouvoir un jour assister à l'un de ses entrainements au tir à l'arc me fais plaisir et je suis curieuse de voir pleinement ce qu'il arrive à faire puisque la fois précédente il y a eu un petit accrochage. Ensuite nous évoquons nos passe-temps respectifs afin de savoir comment chacun meuble ses moments de liberté au cours de la journée. Cela nous permet de nous découvrir un nouveau point commun qui est le jogging. C'est l'occasion de pouvoir passer du temps ensemble une nouvelle fois. Je ne sais pas quel est son niveau, pour ce qui est du mien je cours de temps en temps mais pas pendant des heures comme Emilly ou Ryan! De toute façon j'imagine bien que si le jeune homme propose cela ce n'est pas pour nous livrer à une course et voir qui est le plus rapide. Et nous avons visiblement un autre point commun, aller en foret et pas que dans les sentiers de randonnée balisés et ouverts au public. A cela je lui adresse un petit sourire complice. Peut-être me fera-t-il découvrir de nouveaux endroits dans les bois, cela me permettra également de savoir quelles zones éviter lorsque je me promène à la recherche de plantes en rapport avec le surnaturel pour parfaire mes connaissances.

A un moment je lui trouve un air légèrement plus sombre, comme si de sombres pensées étaient venues polluer son esprit et assombrir son humeur. Pour essayer de lui changer les idées je rétorque avec humour qu'il doit toujours écouter sa sœur. Du peu que j'en ai vu la jeune femme a autant d'énergie qu'un surnaturel et je suppose que c'est bien qu'elle puisse avoir assez d'influence sur son frère pour l'obliger à sortir de temps en temps. Lorenzo ne tarde alors pas à rire et ce son mélodieux me fais tout de suite sourire. Encore une fois l'image de la jeune brune fine qui traine de force son frère affichant une moue boudeuse en centre-ville pour qu'il croise des gens et s'immerge dans le tourbillon de la vie courante de tous ces gens. Le jeune brun donne l'impression d'être quelqu'un qui ne se laisse pas marcher sur les pieds mais je parie que face à sa sœur il est différent. J'aime bien sa façade mystérieuse mais j'aime aussi le découvrir plus tendre et plus lumineux comme maintenant ou lorsque nous étions allés à cette fête ensemble.

-Sage décision!

Nous continuons à avancer dans les rues au gré de nos pas jusqu'à arriver à proximité d'une galerie marchande. Près de l'entrée de celle-ci mon regard tombe sur un photomaton et une idée me traverse l'esprit. Avant que Lorenzo n'ait eu le temps de deviner ce qui l'attend j'attrape sa main et l'entraine vers la cabine, arrivés devant je le regarde avec un air angélique pour tenter de le convaincre. Il a besoin d'un peu de fantaisie à son âge alors faire des photos ensemble pourra, j'espère, lui faire plaisir.

-S'il te plais Lorenzo! Ce sera amusant

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Lun 8 Fév - 18:34

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Cette promenade était des plus rafraichissantes pour notre jeune homme, puisqu’il ne faisait rarement ce genre de chose.  Avec sa vie mouvementée, il avait peu de temps pour juste apprécier les petites choses de la vie. Comme être en compagnie d’une bonne amie, se qu’il faisait en ce moment même. Il appréciait réellement cette jeune femme, qui n’avait s’en doute aucune idée de ce qui se cachait dans l’ombre de la nuit. Les créatures contre lesquels notre jeune homme s’était toujours battu et ce depuis qu’il pouvait tenir un arme dans ses mains. L’arc n’était que son arme favorite, celle dans laquelle il était le meilleur de sa famille. Mais il pouvait tout aussi bien utiliser un fusil ou toute autre arme à feu s’il le fallait. Bien qu’il n’aime pas ces dernières, trop de bruit a son gout. Un arc est beaucoup plus léger et silencieux, pour tuer son adversaire. Mais la ce n’était pas le moment de penser, au problème des créatures, encore moins a comment il allait les tuer. Non, il savait qu’être de sortie ainsi sans aucune raison particulière, allait lui apporter des ennuis,  avec ses parents, lorsqu’il allait rentrer a la maison. A moins qu’il rentre avant eux, ce qui serait peu probable. Puisqu’il n’avait pas envie de partir pour le moment. Il était trop bien avec la jeune humaine. Elle lui apportait un calme des plus sereins. Quelque chose qu’il n’aurait pas a la maison, avec son cousin dans les parages. Seule sa sœur comprenait le poids qu’il supportait sur ses épaules, depuis qu’il pouvait marcher. C’était surement pour cela, qu’elle le trainait en ville si souvent, pour qu’il aille des pauses. Et pour cela, il la remerciait grandement, même s’il détestait aller faire les boutiques avec elle. Puisqu’il terminait souvent avec tous les sacs de cette dernière.



Justement la discutions avait tourné sur ce sujet, le fait que Christina trainait ce dernier partout ou elle voulait aller. Et qu’il ne pouvait rien y faire justement. Elle avait toujours le dernier mot avec lui, cette petite peste. Elle pourrait lui demander n’importe quoi, et il finirait par lui dire oui, avec ce don qu’elle avait pour convaincre les autres. Voila pourquoi il ne s’entêtait plus a la contredire. Mais aussi la raison pourquoi il la voulait comme bras-droit, lorsqu’il serait chef de famille, et personne d’autre. Elle pourrait le garder sur terre ainsi. Donc lorsqu’il le mentionna, il tourna son regard sur la jeune femme a ses coté, pour voir la réaction qu’elle aurait. Tout ce qu’elle lui dit c’est qu’il prenait une sage décision en ne se débâtant plus avec sa jumelle. A ceci, il relâcha de nouveau un léger rire. C’est vraiment rare de l’entendre rire, et la jeune femme venait de réussir deux fois. Étrange. Qu’avait-elle de si spécial pour le faire rire de la sorte? Il l’ignorait, mais il n’allait pas fuir ce sentiment de bien être qu’il avait en sa présence. Au contraire! Il voudrait passer plus de temps avec elle, et oublier ses obligations dans sa famille.


- Ouais, je sais.


Il continua d’avancer avec la jeune femme en observant les alentours, un réflexe qui ne le quittait jamais malheureusement. Bien qu’il ne veuille pas penser a sa vie de chasseur, elle revenait à la charge en tout temps. Il ne pouvait pas la fuir, tout était inscrit dans ses gènes. Alors qu’il regardait ailleurs, il sentit la jeune femme lui attraper la main, pour le trainer avec elle. Mais c’est quoi avec ses femmes et le trainer de la sorte au juste? Surpris, il la suivi, mais lorsqu’il vit ou elle l’avait amené son visage assombri un peu. Un photomaton, vraiment? Posant son regard sur la jeune femme, il hésita un instant. Elle était tellement mignonne ainsi à le supplier du regard! Bordel! N’avait-il pas de colonne?  Détournant le regard de sur la jeune femme, pour ne pas flancher trop rapidement. Il croisa les bras contre son torse avant de lui répondre.


- D’accord on peut prendre des photos…



Pourquoi avait-il dit oui? Aucune idée. Il voulait surement juste faire plaisir à la jeune demoiselle et rien de plus. Ce n’est pas comme s’il allait pouvoir garder une des ses photos la avec lui. Par peur que son père la retrouve et comprenne que son fils commençait à se détourner de leur but premier d’être à Beacon Hill.


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Ven 12 Fév - 15:56
Friendship is a beautiful thing, isn't it? Lorenzo Salvatores et Léa Jackobs

Le fait que les journées de Lorenzo sont chargées est quelque chose qui revient dans toutes nos conversations, le jeune homme n'en laisse rien paraitre mais j'ai l'impression que parfois cela lui pèse et qu'il voudrait simplement être un jeune homme comme les autres et que son père ne lui mette pas tant la pression. Mais ce n'est qu'une analyse personnelle et je garde cela pour moi afin de ne pas le mettre mal à l'aise ou me ridiculiser si mon interprétation est fausse. En tout cas c'est la première fois que nous nous promenons ensemble et c'est agréable, l'air soucieux qui est souvent sur son visage fin se dissipe et je suis contente qu'il apprécie lui aussi ce moment. Nous en venons à parler de sa sœur qui s'est visiblement donné pour mission d'obliger son frère à sortir et à se mêler au mouvement perpétuel du centre-ville. Il est vrai que certains jours toute cette énergie est agréable mais quand il y a vraiment trop de monde je trouve cela étouffant. Taquine, je réponds à Lorenzo qu'il a bien raison d'écouter sa sœur et ce dernier ne cherche pas à démentir. De toute façon il n'a pas l'air d'être vraiment malheureux de son sors sinon il se serait expliqué depuis longtemps avec Christina. Sa réponse un peu blasée me fais rire et je ne réplique pas. Une nouvelle fois la conversation se stoppe et nous nous contentons d'avancer tranquillement en nous laissant accompagner par les bruits de la ville et des autres passants. Par une fenêtre entre-ouverte de la musique jailli et emplie toute la rue, nous accompagnant jusqu'à la prochaine bifurcation. Ces moments de silence ne sont pas gênants, au contraire j'ai l'impression que cela nous aide à mieux nous comprendre.

C'est alors que mon regard se pose par hasard sur un photomaton présent à l'entrée d'une galerie marchande. L'idée d'aller faire des photos tous les deux vient immédiatement et je glisse mes doigts autour de ceux de Lorenzo et l'attire dans cette direction. Il n'émet aucune résistance, probablement loin de se douter à quelle petite fantaisie il va se retrouver confronté. Quand je me stoppe devant la machine et fait face au jeune brun son visage se ferme instantanément. Pourtant ce n'est pas si fantaisiste que ça, j'aurais pu trouver quelque chose de bien pire. Un air angélique se peint sur mon visage et je plaide ma cause pour tenter de le faire changer d'avis. Lorenzo garde son regard sur moi pendant quelques secondes puis détourne la tête en croisant les bras sur son torse. Mais rapidement c'est une réponse positive qui sort de sa bouche et un grand sourire vient sur mes lèvres. Cette petite moue est un véritable pouvoir magique, c'est bon à savoir! Une nouvelle fois j'attrape sa main et nous entrons dans la cabine du photomaton puis je remet le rideau en place. Une fois la monnaie en main je l'introduis dans la machine et nous nous partageons le tabouret. L'équilibre est précaire et je me tiens à l'épaule de Lorenzo pour rester dans le champ du viseur photographique. Le décompte se fait à l'écran et je tourne la tête vers mon ami.

-Sourit!

Le premier flash surgit alors que j'ai la tête tournée vers lui. Je me replace rapidement de face et sourit pour la deuxième photo et ainsi de suite. Lorsque c'est terminé nous sortons de la cabine pour attendre que les clichés soient imprimés. M'approchant d'Enzo je dépose un léger baiser sur sa joue pour le remercier de s'être plié au jeu, j'espère que cela ne l'a pas trop embêté. Lorsque les photographies sont prêtes je les prend puis les montre au jeune homme. Ensuite je déchire doucement le papier glacé et lui tend deux photos, gardant les deux autres. Ainsi nous aurons tous les deux un souvenir matériel de cette agréable fin d'après-midi ensemble. Nous ne tardons pas à ressortir de la galerie marchande pour retrouver les rues extérieures et je me tourne vers Lorenzo avec un sourire.

-Pour me faire pardonner de t'avoir entrainé pour faire ces photos c'est à toi de choisir où nous allons.

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Mer 17 Fév - 20:35

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Bien qu’il voulait oublier ce qu’il allait l’attendre lorsqu’il allait rentrée plus tard, notre jeune homme ne pouvait pas juste passer par-dessus. Il savait fort bien que si ses parents, surtout son père, découvrait qu’il était sortit, sans l’idée de chercher des créatures pour les abattre, il allait le payer cher. Mais en ce moment, il ne voulait que passer un bon moment, avec son amie. La seule jeune femme qu’il avait laissé entrer dans sa vie jusqu'à présent. Une personne qui lui prodiguait un moment de repos, de la fraicheur dans sa vie toute déjà écrite. Voila pourquoi il aimait tant passer du temps avec la jeune humaine. Elle ne connaissait pas le monde du surnaturelle. Du moins il l’espérait. Il pouvait ainsi la protéger de ce monde dangereux. Bien qu’en devenant ami avec elle, il la mettait dans un danger qu’elle ne connaissait pas. Peut-être devrait-il s’éloigner d’elle pour son propre bien, non? Un jour, il allait devoir y penser réellement. Faisait-il un bon choix en restant au coté de la jeune femme ainsi. En devenant son ami? En voulant peut-être être plus qu’un simple ami? Il l’ignorait. Mais il allait devoir avoir une discussion avec sa jumelle a ce sujet, elle était la seule a qui il pouvait faire confiance sur le sujet.



Lorsque la jeune femme avait prit sa main, pour le trainer avec elle vers un endroit précis. Notre jeune homme avait lâché un léger soupire, mais il l’avait suivi de toute façon. Il savait que ca n’aurait servit a rien de résister, elle aurait trouvé une autre façon de le trainer. Comme sa jumelle le faisait tous le temps. A quoi bon essayer dans ce cas-la? Ca ne servait à rien du tout. Mais lorsqu’il remarqua ou elle l’avait mené, son regard changea sur le coup. Un photomaton? Ce n’était pas une bonne idée. Enfin peut-être que si, mais il pourrait jamais garder une de ces photo la. Par peur qu’un membre de sa famille, autre que sa sœur, tombent dessus. Ceci pourrait causer une catastrophe. Surtout si son père tombait dessus. Soupirant légèrement de nouveau, il avait croisé les bras, avant de dire oui. Pour simple raison que la jeune femme ne lui laissait pas réellement le choix, avec le regard tout mignon qu’elle lui lançait. Il la suivi donc dans la cabine, avant de prendre place sur le petit tabouret présent. Alors que celle-ci vint le rejoindre dessus, il la sentit poser une main sur son épaule pour ne pas tomber. Donc il passa son bras autour de la taille de cette dernière, ainsi elle n’allait pas tomber.





Puis elle lui dit de sourire, à ceci il fit un léger sourire a peine visible. Avant de tourner son regard sur celle-ci, alors qu’elle-même souriait. Hésitant un peu, pour la dernière photo il décida de déposer un léger baiser sur la joue de la jeune femme. Avant que les deux ne ressortent de la cabine pour attendre les photos, que la jeune femme découpa en deux, pour lui en donner une partit. Cette partie qu’il mit tout de suite dans la poche intérieur de sa veste, un endroit qu’il espérait que personne allait fouiller, le temps qu’il trouve un endroit sur pour les déposer. Puis elle lui mentionna que pour se faire pardonner, elle le laissait choisir ou aller à présent. Observant les alentours, il ignorait réellement ou aller en ce moment précis. Jusqu'à ce qu’il voit un genre de stand de tir à l’arc non loin, il arqua un sourcil légèrement avant de retourner son regard sur la jeune femme.


- Tu voulais voir comment je me débrouille à l’arc non?




Affichant un léger sourire, il prit la main de la jeune femme avant de l’amener au stand qu’il avait aperçu. Bien qu’il se doute que l’arc de cet endroit, allait être loin de la qualité du sien, il pouvait bien essayer non?

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Sam 20 Fév - 14:39
Friendship is a beautiful thing, isn't it? Lorenzo Salvatores et Léa Jackobs

Se promener ainsi dans les rues sans but réellement précis est agréable. Il n'est pas nécessaire d'avoir toujours un objectif, marcher simplement pour profiter de la présence de la personne à ses côtés est tout aussi bien. Cela laisse la porte ouverte à toutes les possibilités. Peut-être irons-nous dans un parc pour profiter de son calme ou bien peut-être resterons nous dans le centre-ville, ou encore peut-être allons-nous voir quelque chose qui pourrait nous plaire à tous les deux. Cela laisse de la place à la surprise et à l'inspiration subite, c'est une manière de garder un peu d'imprévu et c'est aussi agréable. C'est ainsi que j'ai repéré le photomaton et que l'idée d'aller y faire des photos avec Lorenzo m'est brusquement venue en tête. Grâce à l'effet de surprise je parviens à l'emmener jusqu'à l'objet en question mais en voyant l'air qu'il affiche une fois qu'il a comprit où je veux en venir je crains qu'il ne fasse demi-tour séance tenante. Mais le jeune homme me surprend agréablement en acceptant cette activité, je le soupçonne d'agir ainsi pour me faire plaisir car c'est un gentleman alors j'espère pouvoir lui montrer que cela peut être amusant et qu'ainsi il ne m'en voudra pas trop. Nous prenons place dans la cabine tous les deux et sommes obligés de nous tenir l'un l'autre pour ne pas chuter du petit tabouret vissé au sol. Le bras du jeune brun vient se caler sur ma taille et il me tient sans effort. Lorenzo est un peu comme un roc capable de résister aux vents les plus violents sans ployer d'un millimètre et son étreinte amicale me donne l'impression qu'absolument rien de mal ne pourrais rôder autour de nous.

Lors de la dernière photo j'ai la surprise de sentir ses lèvres chaudes se poser sur ma joue et mon sourire s'élargit tandis qu'une douce chaleur se diffuse de son contact. Quelques instants plus tard nous voici hors de la cabine à attendre les photos et je jurerais que le visage du jeune homme est un peu plus détendu et que finalement cette petite parenthèse l'a amusé. Lorsque les photos sortent de la machine je m'empresse d'en donner la moitié à Lorenzo puis range les miennes précieusement dans une poche de mon sac pour qu'elles ne soient pas abimées. C'est toujours agréable de pouvoir garder un souvenir matériel d'une journée agréable et je suis contente d'avoir partagé ce moment avec lui. Même si finalement cette activité n'a pas déplu au jeune brun je ne souhaite pas le martyriser en le forçant à aller à divers endroits pour satisfaire les caprices qui pourraient me passer par la tête. C'est la raison pour laquelle je lui proposer de prendre les commandes de notre promenade à présent comme ça cela s'équilibre. Son regard brun balaie les environs à la recherche d'une idée et ce n'est qu'au bout de quelques secondes qu'il s'empare de ma main et m'entraine à sa suite. Je le suit tout en m'interrogeant sur le sens à donner à sa phrase. En effet nous avons parlé de tir à l'arc tout à l'heure et j'ai demandé si à l'occasion cela ne le dérangerait pas d'avoir une visiteuse mais je ne vois pas pourquoi il parle de cela maintenant. Je ne doute pas qu'il soit plein de surprises mais il n'a pas l'air d'avoir dissimulé un arc ultra pliant et des flèches dans les poches de son manteau.

Le fin sourire qui orne ses lèvres laisse à penser qu'il ne donnera pas d'explication avant que nous soyons rendus à destination alors je me laisse entrainer, amusée. Nous n'allons pas loin et Lorenzo s'arrête devant un stand dressé à côté de quelques autres dans un genre de petite fête foraine et où chacun propose divers jeux et activités. Sans surprise le stand qui a retenu son attention propose de s'essayer au tir à l'arc et je ris en voyant où il veut en venir.

-En effet! Mais j'espère avoir tout de même droit à l'exclusivité lors de l'un de tes entrainements!

Lorenzo promène un regard expert sur les différents arcs puis en choisit un et effectue quelques mouvements, probablement pour en jauger la qualité. Attentive je reste à deux pas de lui pour ne pas le gêner.

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Sam 27 Fév - 22:08

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Lorsque la jeune femme l’avait trainé avec elle vers le photomaton, le chasseur n’avait pas eut une seule réaction. Pas temps qu’il ne voit ou elle l’avait mené. Comme toujours, il avait voulu refuser de faire ce genre de chose, qui n’était pas une activité qu’il aimait particulièrement. Mais un seul regard sur la jeune femme, et il avait fini par accepter. Il ne comprenait pas pourquoi celle-ci ainsi que sa jumelle, pouvaient lui faire faire des activités que normalement, il aurait en horreur. Enzo était don entrée avec la jeune femme dans la petite cabine, avant de prendre place sur le tabouret présent. Il n’y avait pas grand espace dans ce photomaton, mais il n’allait pas reculer à présent qu’il y était. Passant un bras autour de la taille de la jeune humaine, il avait donc pris les quatre photos ensemble, sans trop paraitre dégouter de cette activité.


Des que les photos furent terminer, notre jeune homme était ressortit de la cabine avec la jeune femme. En espèrent fort bien que le fait qu’il aille déposer un baiser sur sa joue, n’allait pas nuire a leur amitié, ou encore la bonne entente qu’ils y avaient entre eux. Il n’avait pas réellement pensé au répercutions que ce mouvement allait pouvoir causer entre les deux jeunes gens. Mais puisqu’elle n’en dit rien, il peut mieux respirer. Faut dire qu’il avait eut une petite crainte sur le sujet, pendant une fraction de seconde. Mais tout c’était bien passer à la fin. En plus elle le laissait choisir la prochaine activité. Il avait donc observer les alentours, avant d’enfin remarquer un petit stand de tir a l’arc. Bon s’est sur que ce ne sera pas comme l’amener a l’un de ses entrainement. Mais ainsi elle pourrait voir un peu ce dont il était capable, non? Prenant donc la main de la jeune femme, à son tour, il l’amena avec lui vers ce fameux stand. En mentionnant seulement, qu’elle avait voulu le voir en action. Sans rien ajouter de plus. Et même un regard tout mignon de la part de celle-ci n’allait le faire parler, pas cette fois-ci !


En arrivant près du stand, il relâcha la main de la jeune femme a contrecœur. Mais il fallait bien qu’il choisisse une des nombreux arcs, sur le présentoir. Bien qu’aucune n’aller être à la hauteur de la sienne, il allait devoir en prendre une. Puisque la sienne était à la maison, sur son bureau, dans sa chambre. Il n'allait pas aller la chercher tout de même! Bien que l’idée lui avait traversé l’esprit un instant. Il aurait bien vite épaté la galerie avec la sienne. Mais bon, il allait se contenter de celle présente à ce stand. Pendant qu’il observait les arcs, il fini par retourner son regard sur la jeune femme, qui lui mentionne qu’elle veut quand même le voir lors d’un entrainement. A ceci, il lâcha un léger rire, avant d’hocher la tête.

- Bien sur. Je vais tenir cette promesse. Ne t’inquiète pas.



Affichant un léger sourire, il retourna son attention sur les arcs, avant d’en choisir une pas si mal. Il vérifia que la corde était bien solide et qu’elle était en bonne condition. Avant de prendre une flèche et de l’encocher, il fit signe a la personne qui tenait le stand de s’éloigner des cibles. Puis prenant une grande inspiration, il releva l’arc, visant une des cibles en mouvement. Relâchant la pression qu’il tenait sur la corde, il laissa la flèche filer en plein milieu de la cible. En faisant cela, il avait sentit le regard de plusieurs personnes sur lui, mais il n'y avait pas fait plus attention que cela. Il ne voulait que démontrer ce dont il était capable a son amie. Du moins une partie de ses habilités à tirer a l’arc. Il ne pouvait pas tout démontrer ici en publique de la sorte.

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Lun 1 Mar - 14:57
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Aller vers ce photomaton n'était pas prémédité, cela s'est fait sur un coup de tête. C'est peut-être un peu cliché mais c'est amusant d'aller faire des photos entre amis, d'ordinaire c'est plutôt moi qui suit derrière l'objectif et non pas devant mais je crois que cela aurait encore moins plu à Lorenzo de se retrouver ainsi. Et puis je le trouve tout de même plus détendu et j'ai le sentiment que ce petit moment de complicité lui a fait plaisir, son sourire et ce petit baiser sur ma joue en sont la preuve non? En tout cas cela ne m'a pas dérangée, nous sommes amis et son geste n'était pas du tout déplacé alors aucun problème puisqu'il continue à se conduire en gentleman. Quelques instants plus tard nous nous retrouvons à nouveau dans les rues commerçantes où le jour commence à baisser, donnant de magnifiques couleurs au ciel et créant des jeux d'ombres et de lumières dans les rues. De bonne guerre, je propose au jeune homme de choisir quel est le programme maintenant et il m'entraine vers quelques stands disposés non loin. C'est sans surprise que la seule de ces petites constructions à avoir retenue son attention est celle qui propose de tirer à l'arc. Dès que nous arrivons devant l'homme qui tient ce stand l'attitude du jeune brun se modifie, ses yeux ont cette petite étincelle en plus et ses gestes lorsqu'il teste différents arcs sont à la fois fermes et respectueux. Il est clairement dans son élément et il y a une certaine beauté dans cette attitude. Une fois son choix fait on dirait presque que l'arc devient une extension de lui-même. Comme dans un dessin animé, Lorenzo pourrait toucher une noix sur un arbre à des dizaines de mètres les yeux fermés. Avec un sourire un peu taquin je lui rappelle que cette démonstration ne pourra pas remplacer le fait d'assister à l'un de ses entrainements. Aussitôt il rit un peu d'un air totalement détendu et me rassure quand à cette promesse.

Il se saisit ensuite d'une flèche et l'encoche sur l'arc puis fait un signe au propriétaire pour qu'il s'écarte un peu. Cela me surprend, Lorenzo va-t-il se lancer dans quelques prouesses acrobatiques qui risqueraient de blesser l'homme? Si c'est le cas il cache bien son jeu et cette part d'imprévisibilité ne se discerne pas vraiment. Je suis chacun de ses mouvements des yeux lorsqu'il vise. En une fraction de seconde la flèche n'est plus sur l'arc mais au cœur de la cible accrochée au mur. La dernière fois que je l'ai vu en action l'ambiance était un peu plus tendue et ses qualités d'archer n'était pas le cœur du sujet mais le voir là maintenant juste devant soi c'est vraiment bluffant. Quelques personnes se sont arrêtées pour regarder et échangent maintenant quelques commentaires. Le jeune homme prend une deuxième flèche et en quelques instants elle vient se ficher dans la cible juste à côté de la première. Puis il repose l'arc et salut le propriétaire du stand et reviens vers moi où je l'accueille avec un grand sourire.

-Bravo c'était très impressionnant!

Dire qu'il y a des gens qui s'entrainent toute leur vie et n'arrivent pas à avoir la moitié de son talent. En tout cas je comprends mieux quand il dit que c'est une véritable passion, tu ne peut pas arriver à un tel niveau si c'est un passe-temps occasionnel. Un petit vent se lève alors et je ferme ma veste en réprimant un frisson. Mon regard se pose alors sur un stand qui propose des boissons chaudes et cela me met aussitôt l'eau à la bouche, désignant l'endroit d'un mouvement de la main je propose à Lorenzo que nous y allions et il accepte, ce qui me fais plaisir. Lorsque l'un des deux serveurs demande ce que nous souhaitons boire je demande aussitôt un chocolat chaud, c'est une véritable addiction je l'avoue, peut-être faudrait-il que j'aille consulter. Parfois pour plaisanter une amie du lycée disait que ce n'était pas du sang qui coule dans mes veines mais du chocolat chaud. Paradoxalement je ne mange pas de chocolat à longueur de journées, mais durant le mois d'hiver je serait capable de prendre de cette boisson tous les jours, heureusement que je fais du jogging de temps en temps pour brûler quelques calories. Lorenzo commande à son tour et bientôt nous reprenons notre route, armés de nos gobelets fumants. Quelques épices ont été ajoutées au chocolat chaud et cela sent divinement bon. Connaissant un peu cette partie de la ville je le guide jusqu'à un parc municipal et nous ne tardons pas à arriver à un point de vue légèrement en hauteur qui laisse voir le reste du parc à nos pieds. A cette heure c'est peu fréquenté, quelques étudiants qui discutent ou encore quelques enfants qui profitent des derniers instants de jeu avant de rentrer chez eux. Les reins appuyés contre la balustrade en fer je bois une gorgée de boisson puis reporte mon attention sur Lorenzo.

-Tu as déjà pensé à en faire ton métier? Le tir à l'arc je veux dire...tu as un véritable don..

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Dim 7 Mar - 4:06

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Cette après-midi entre amis, commence à être de plus en plus agréable pour notre jeune chasseur, qui na que très peu de temps pour se détendre de la sorte. Entre ses cours a l’université, les devoirs, la chasse et les entrainements presque répétitive que son père tien tant a ce qu’il fasse a presque tous les jours. Et même lorsque l’été pointera réellement le bout de son nez, il n’aura guère plus de temps pour lui au contraire. Son paternel allait profiter du fait qu’il n’aille aucune étude à faire, pour pousser son entrainement encore plus loin. Et c’est bien ce que notre jeune homme redoute le plus des vacances. Puisque pour lui le mot vacances n’a jamais existé et ce depuis qu’il peut marcher et parler. Il na jamais rien connu d’autre que les entrainements, que se soit au combat à mains nu, armé ou encore de politique, il na jamais eut un seul moment de répits. Et il est le seul qui en a autant dans sa famille. Bien sur son cousin suivait quelques un de ces entrainements, pour peut-être devenir le chef de famille, s’il en venait a l’hésitation du jeune homme, ou encore qu’il soit blesser lors d’une chasse au point de ne plus être apte a remplir ses fonction de futur chef. Bientôt il allait le devenir, il ne se sentait pas prêt pour ce rôle, mais il n’allait pas abandonner pour si peu. Il savait fort bien ce qui arriverait s’il refusait ce rôle, qu’on lui réserver depuis sa naissance.



Le photomaton n’avait peut-être pas été son idée, mais bien qu’il ait démontré ne pas trop aimer cela. Il s’y était bien amuser quand même. Donc maintenant qu’il pouvait choisir l’activité, il n’avait pas perdu de temps à amener la jeune femme vers le seul stand qui l’intéressait. Le tir a l’arc. Ainsi il allait lui démontrer ce qu’il pouvait accomplir. Sans trop en mettre non plus. Il allait mieux lui montrer lors d’un entrainement, lorsqu’ils ne seront pas entourer de gens comme en ce moment.  En prenant une des arcs présents, il vérifia la condition de celle-ci avant d’encocher une flèche. Puis faisant signe a l’homme qui tenait le stand de s’éloigner, pour ne pas risquer de le blesser. Bien qu’il savait fort bien que ca n’allait jamais arriver. Il étira l’arc, avant de prendre une grande inspiration et de relâcher la tension de la corde d’entre ses doigt. Laissant la flèche filer au centre de la première cible, puis il prit une autre flèche et fit-les mêmes mouvements. Avant de retourner vers la jeune femme, ne regardant même pas ou la deuxième flèche s’était figer, sachant très bien qu’elle était dans l’autre cible au milieu.  La réaction de celle-ci le fit sourire de nouveau avant qu’il ne dise.


- Merci.



Puis remarquant qu’elle avait froid, il accepta d’aller chercher une boisson chaude. Pendant qu’elle prenait un chocolat chaud, lui prit un café, avant de payer pour leur deux consommation et de la laisser l'amener jusqu’au parc le plus près. Ou les deux prirent place en hauteur, ainsi notre homme pouvait observer autour de lui. Mais aussi, les deux étaient seuls dans ce petit recoin du parc.  La question qu’elle lui posa, lorsqu’ils furent enfin en arrêt, le surpris un peu. Avant qu’il ne relâche un léger soupire. Ah si elle savait  a quel point l’arc faisait déjà partie d’une partie de son métier. Celui de chasseur.


- Je crois que si j’en fais mon métier, je vais finir par me lasser de tirer à l’arc, tout simplement. Et puis, être policier a toujours été un de mes rêves. Donc je n’ai pas hésité une seconde à prendre les cours qu’il me faut pour y parvenir.



Ce qui n’était pas faux, mais pas entièrement la vérité. Son paternel avait un peu poussé pour qu’il aille dans cette branche de métier. Puisqu’il avait un peu hésité entre ça et un autre. Bien qu’à présent il ne se souvenait même plus de son autre choix de carrière.  


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Lun 8 Mar - 11:10
Friendship is a beautiful thing, isn't it? Lorenzo Salvatores et Léa Jackobs

Cette promenade en compagnie de Lorenzo est très agréable et je suis bien contente qu'un surplus de travail ne m'ai pas obligée à rester au travail un peu plus longtemps. Quand les beaux jours arrivent il n'est pas rare qu'il y ait beaucoup plus de clients et il est parfois nécessaire de rallonger un peu son temps de travail pour que chacun puisse être servi en boisson ou en nourriture. D'ordinaire cela ne me dérange pas puisque cela veux dire un petit peu de salaire supplémentaire à la fin du mois mais aujourd'hui la promenade est plus tentante. Nous avons décidé de flâner tranquillement dans les rues un peu au gré du hasard pour voir où nos pas nous mènent. Et cela a débouché sur un intermède dans un photomaton pour réaliser quelques photographies puis par un arrêt à un stand éphémère de tir à l'arc où le jeune homme à montrer qu'il n'est définitivement pas un débutant en la matière. Quelques personnes s'arrêtent pour le féliciter mais il n'y prête pas la moindre attention et pose tranquillement l'arc pour ensuite reprendre sa marche avec moi. Ayant un peu froid je lui propose d'aller prendre des boissons chaudes avant de continuer notre promenade et le jeune brun accepte, pour mon plus grand plaisir. Quelques instants à peine après avoir passé la commande nous nous retrouvons avec un merveilleux chocolat chaud et un café entre les mains. Je sors mon portefeuille de mon sac mais n'ai même pas le temps de l'ouvrir que Lorenzo a déjà payé les deux consommations. Pour le remercier je dépose un léger baiser sur sa joue, la prochaine fois j'arriverais à être plus rapide pour lui rendre la pareille.

Connaissant un endroit calme à proximité je l'y emmène et nous ne tardons pas à prendre place sur le point de vue un peu surélevé, heureusement désert. C'est un peu par hasard que j'ai découvert ce parc il y a quelques temps, je n'avais pas envie de manger dans la petite cuisine des employés au bar restaurant et avait envie de profiter du soleil qui brillait. Ayant vu les arbres mes pas s'étaient naturellement dirigés dans cette direction et depuis j'y reviens de temps en temps, quand je termine tôt dans l'après-midi et que les températures le permettent je viens m'installer ici pour dessiner un peu ou lire un moment. C'est comme si la foret s'invitait en ville et même quand il y a du monde il n'y a jamais de brouhaha désagréable, c'est reposant. Nous nous appuyons tous les deux contre la rambarde en fer et quelques instants passent en silence le temps de déguster les premières gorgées des boissons chaudes. Les deux mains autour du gobelet de carton j'apprécie la chaleur qui se diffuse puis tourne la tête vers Lorenzo et engage une nouvelle fois la conversation car une question me taraude à propos des aptitudes qu'il démontre lorsqu'il a un arc dans les mains. Ce qu'il dit à propos du fait qu'une passion peut finir par être lassante si l'on en fait son métier n'est pas faux, c'est un point de vue partagé par beaucoup de personnes. En tout cas j'espère qu'il aura toujours le temps de s'y adonner pour le plaisir car bien souvent le métier de policier est prenant, surtout dans une ville comme Beacon Hills j'ai l'impression. Cela me fais un peu étrange d'imaginer le jeune homme avec une arme à feu entre les mains, c'est tellement différent de l'arc. Bien que les flèches soient acérées c'est un sport, il ne tire pas sur des gens. J'ai parfois un peu de mal à cerner sa personnalité mais il semble être quelqu'un de trop gentil pour prendre une vie. En tout cas les études de policier expliquent qu'il s'y connaisse aussi bien en arts martiaux comme j'avais pu m'en rendre compte lors de notre première rencontre.

-Comment tu as fais pour choisir entre plusieurs métiers qui te faisaient rêver?

Tout en restant tournée vers lui je bois une nouvelle gorgée de chocolat chaud puis regarde son visage éclairé par le jour qui commence à décliner et lui donne un certain charme. Je me mord l'intérieur de la joue pour chasser cette pensée inconvenante et reprend le fil de la conversation.

-Tu as dis que ton père voulait que tu reprennes les affaires familiales, tu vas avoir assez de temps pour tout faire?

Et brusquement je me met à rougir en me rendant compte que c'est très indiscret comme question. Jusqu'à présent Lorenzo a juste mentionné que son père le formait à prendre sa suite, mais il n'a pas semblé vouloir développer ce sujet alors je m'empresse de reprendre la parole avec un air gêné.

-Oublie ça c'était indiscret je suis désolée...

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Dim 21 Mar - 19:07

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Maintenant que les deux étaient rendu a un point surélever dans un parc non loin de la rue, qu’ils venaient de quitter, notre jeune homme peut respirer un peu mieux. Il n’aime toujours pas être en milieu remplis de gens comme la rue l’avait été un instant plutôt. Il ne faut pas oublier qu’il est quelqu’un d’assez solitaire d’ordinaire.  Il n’aimait pas trop être entouré de gens, à moins qu’il choisisse lui-même ceux qui l’entour. Comme aujourd’hui, il était bien en compagnie de la jeune femme tout simplement. Pourtant habituellement, il ne laissait personne s’approcher autant de lui, au lieu de cela, il se sauvait de toute relation amicale possible. Alors pourquoi avec cette jeune femme. Il n’y arrivait guère? Il ne le savait même pas lui-même. Il y avait quelque chose dans la pureté de l’âme de la jeune femme, qui attirait notre chasseur à rester auprès d’elle. Mais jamais il ne pourrait la mêler à sa vie si dangereuse. Il aurait dut se défaire de ce lien amicale des le départ, avant d’apprendre à la connaitre autant. Maintenant il lui était impossible de s’éloigner. Il voulait plutôt la protéger du monde surnaturel qui les entourait. Il avait bien remarqué, les regarde qu’on lui avait lancé, lorsqu’il avait atteint les cibles, d’une flèche, avec si peu d’effort. Certains de ces regards avaient été ceux de créature, le jugeant sur le fait qu’il était un chasseur. Il le savait que trop bien.  Mais il avait fait comme s’il ne s’était rien passer tout simplement.



Donc lorsque cette dernière lui avait demandé, s’il pourrait faire de sa passion un travail. Notre jeune chasseur, aurait voulu lui dire que celle-ci faisait déjà partit d’un coté de son boulot. Mais il ne réussit pas à mettre les mots sur la situation dans laquelle il se retrouvait. Alors il n’avait qu’énoncer le fait que s’il commençait à en faire son travail, il allait s’en lasser. Comme ce que la plupart des gens disait de leur passion. Une réponse toute pré-inventé par les autres. Il ne pouvait pas lui révélé la vérité, pas maintenant. Peut-être même jamais. Il ne voulait pas l’entrainer dans ce monde, bien qu’en étant à Beacon Hill, il y avait des chances qu’elle le connaisse déjà. Il ne voulait pas être celui qui allait lui en parler. Parce qu’il ne serait pas comment s’y prendre. Il avait toujours vécu dans ce monde de chasseur et créatures, donc pour lui ce n’était pas difficile à comprendre. Mais pour une personne comme la jeune femme, ce n’était pas la même chose.  Donc lorsqu’elle lui demanda comment il avait choisi une seule carrière dans tous les choix qui se présentait devant lui, notre jeune homme prit une petite gorgée de son café avant de lui répondre.


- Mon père ma un peu aider à choisir policier.



Aider était un bien grand mot, il l’avait un peu obligé. Ainsi il pouvait tuer des créatures, en étant légal d’une certaine façon. Enfin c’est ainsi qu’il lui avait fait comprendre de prendre ce chemin la. Bien qu’Enzo avait déjà voulu aller dans ce domaine.


- Et on a quelque policier dans la famille, comme mon grand-père. Donc je le fais en son honneur.



Ce qui n’était pas faux, il avait été proche de son grand-père a une époque, donc vouloir être policier avait partit de la au départ.  Il tourna ensuite son regard sur l’horizon, le temps qu’elle encaisse ce qu’il venait de dire. En espèrent qu’elle ne pose pas de question sur le fait que son père l’avait supposément aidé dans son choix. Parce qu’il ne pourrait pas expliquer ceci a la jeune femme sans parler de la réel raison.  Par contre elle lui posa la question a propos du fait que son père voulait qu’il reprenne les affaires faciale. Et merde! Il avait oublié ce détail. Serrant un peu la mâchoire, il pensa a comment se sortir de cette situation sans révélé rien sur sa famille de chasseur.


- Hm. Ouais je crois que je vais avoir le temps. Ce n’est pas si compliquer le boulot que mon père veut que je fasse.



Que pouvait-il dire d’autre que cela? Sans parler de la chasse. Il ferma les yeux un petit moment, espèrent qu’elle n’allait pas avoir d’autre question que cela…


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Lun 22 Mar - 11:54
Friendship is a beautiful thing, isn't it? Lorenzo Salvatores et Léa Jackobs

Lorsque Lorenzo et moi marchions dans les rues nous avons un peu discuté mais maintenant que nous sommes dans ce parc où il règne beaucoup plus de calme nous pouvons discuter de choses un peu plus sérieuses sans risquer d'être interrompus par des passants. Le bruit des rues est atténué par la végétation et forme comme une bulle protectrice. Avec toutes les couleurs du soleil couchant cela crée un paysage magnifique et pendant une seconde je regrette de ne pas avoir mon appareil photo sous la main car cela aurait de belles prises de vue. Mais cette pointe de regret ne dure pas car des couchers de soleil il y en aura d'autres et cette promenade avec le jeune homme est bien agréable, inutile de l'interrompre. Ce choix de destination pour boire nos boissons chaudes et passer encore un peu de temps ensemble semble lui convenir et cela me fais plaisir de lui faire découvrir un endroit que j'aime bien. Lorenzo semble plus à l'aise lorsque nous sommes tous les deux plutôt que lorsque nous étions au bar restaurant et qu'il attendait patiemment que je termine mon service. Appuyés contre cette rambarde en fer, les premiers instants sont silencieux car nous sommes occupés à déguster respectivement un café et un chocolat chaud. Je me sens bien en la présence du jeune brun, nous sommes différents sur certains points et semblables sur d'autres.

Ma boisson chaude est véritablement délicieuse et je me promet de repasser par cette rue demain pour profiter de ce stand tant qu'il est installé ici. Puis je finis par me tourner vers Lorenzo et continue à discuter avec lui. Nous en venons à parler de son futur métier, des rêves professionnels qu'il a pu avoir et de toutes ces choses sérieuses qui l'attendent après la fin de ses études. Il explique alors que c'est son père qui l'a aidé à choisir quelle voie prendre parmi toutes les possibilités qui s'offraient à lui mais que c'est également un hommage à son grand père qui a fait toute sa carrière dans les forces de l'ordre. Je me sens touchée qu'il me confie ceci et pose une main amicale sur son bras en signe d'encouragement. C'est une belle motivation mais j'ai un peu de mal à imaginer le jeune homme dans une académie de police, il fait plutôt penser à quelqu'un qui préfère travailler seul. Peut-être que c'est parce qu'il est arrivé récemment en ville et ne dispose que de peu de temps libre qu'il se glisse dans cette peau d'un solitaire. En tout cas si cette voie là lui plait j'espère de tout cœur qu'il pourra atteindre son objectif. Pendant quelques secondes j'ai le sentiment qu'un véritable lien se tisse entre nous et que ce n'est pas à n'importe qui qu'il aurait fait cette confidence sur son grand-père qui, selon toute vraisemblance, est une personne qui compte pour lui.

Mais encore une fois ma bouche est plus rapide que mon cerveau et formule une nouvelle question. Aussitôt je me mord la lèvre et aurais envie de me donner des claques. Pourquoi les questions que je me pose en mon fort intérieur finissent souvent formulées à voix haute pour occasionner un instant de gêne? Rapidement je présente des excuses à Lorenzo et focalise mon attention sur le gobelet en carton dans mes mains afin de ne pas savoir tout de suite si son regard est aussi désapprobateur que je le crains. Contre toute attente il ne fait entendre aucun énervement et répond de sa voix douce. Du coin de l’œil je glisse un regard vers le jeune homme au moment où il ferme les yeux d'un air las. Cela suffit à faire taire immédiatement les nouvelles questions qui auraient pu naitre dans mon esprit, par le passé j'ai déjà remarqué qu'il n'aime pas vraiment parler de sa famille alors c'est hors de question que je gâche un peu plus ce moment. Il faut vraiment que j'arrive à brider cette curiosité et à ne plus parler aussi vite. Je me contente donc de hocher la tête et de boire une nouvelle gorgée de chocolat chaud pour laisser un silence s'installer pendant quelques instants et chasser ce moment de gêne.

-Alors je te souhaite d'atteindre tes rêves et de pouvoir garder du temps pour toi malgré toutes ces responsabilités.

Je tente un léger sourire pour ponctuer cette parole puis regarde le paysage autour de nous avant de focaliser une nouvelle fois mon attention sur Lorenzo et essayer de le faire sourire.

-De toute façon je crois que tu n'auras pas le choix de décrocher du boulot de temps en temps, ta sœur se chargera sûrement de t'obliger à faire autre chose!

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Dim 11 Avr - 0:43

Friendship is a beautiful thing, isn't it?
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Lorsque le sujet avait été tourné vers les études de notre jeune homme, il aurait préféré ne pas avoir à en parler. D’une certaine façon, son job allait juste tourner autour d’une seule chose, tuer toute les créatures surnaturelle sur son chemin. Il avait été embarqué dans cette vie, bien avant de naitre et maintenant il ne pouvait plus en sortir. En plus, il y avait une partie de lui, qui voulait détruire toute les créatures sur son passage. Ce n’était pas juste a cause de sa famille de chasseur, il y avait vraiment une partie de l’esprit du jeune homme qui avait une dent contre les êtres surnaturel. Peut-être a cause des choses horribles qu’il avait pu voir, de ce que ces monstre pouvaient faire, ou ce n’était que quelque chose qui avait été la depuis la naissance du jeune homme. Une chose était sur, il n’allait jamais abandonner de chasser, personne ne pourrait lui enlever ce coté de sa personnalité. Mais ce n’était pas quelque chose dont il voulait discuter avec la jeune femme. Au contraire, il voulait la garder loin de ce coté de sa vie, le plus longtemps possible. Bien qu’un jour elle pourrait très bien le découvrir sans qu’il ne le veule. Comment? Aucune idée. Mais un secret de ce genre, ca ne reste jamais cacher bien longtemps. Surtout si la jeune femme se retrouvait a être amie avec une créature, celle-ci pourrait très bien lui dire ce qu’il était. Puisque même si sa famille n’était pas aussi bien connu que les Argent, pour les créatures, ils restaient connu par certains tout de même.


Regardant droit devant lui, il lui avait quand même répondu a ses questions. Il ne voulait pas paraitre impoli en ne lui répondant pas. Mais il resta assez vague sur sa façon d’expliquer les choses, en espèrent qu’il n’y allait pas avoir d’autre questions plus précise sur ce qu’il venait de dire. Parce qu’il ne saurait pas quoi lui dire rendu la. Il ne voulait pas lui mentir, mais en même temps, il ne pouvait guère tous lui révélé, sans la mettre en danger. Et non seulement, avec les créatures, mais avec son paternel, qui pourrait se mêler de cette amitié, pourtant interdite de la part de ce dernier. Lorenzo ne devait pas se lier d’amitié avec des gens hors des autres familles de chasseurs, ou de sa propre famille. C’était une règle, qu’il avait toujours suivi, jusqu'à ce jour. Et maintenant qu’il y pensait, il la trouvait des plus ridicules. Pourtant il n’était pas l’enfant qui désobéissait, habituellement s’était le rôle de sa jumelle. Mais à présent, notre jeune homme s’en fichait royalement. Il était bien avec la jeune femme, et personne ne pourrait lui retirer ce bonheur si. Il voulait rester près de la jeune femme comme en ce moment, elle était la seule chose qui lui faisait oublier tout le travail qui l’attendait en rentrant chez lui.



Donc lorsqu’elle retourna son attention sur lui, Enzo cessa de regarder l’horizon pour reposer son regard sur celle-ci aussi. Ce qu’elle lui dit, le fit sourire un peu. Mais la deuxième mention de cette dernière le fit rire un peu. C’est vrai que sa jumelle, allait tout faire pour lui changer les idées. Surtout lorsqu’elle le sentait stresser ou juste au bout du rouleau avec ses entrainement par-dessus entrainement avec leur père.


- T’as raison. Elle va tout faire pour me changer les idées de temps en temps.


Reprenant une autre gorgée de son café, il fini par lui demander par la suite.


- Et toi? A part travailler au restaurent, tu es aux études? Ou quelque chose?


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Mer 21 Avr - 18:41
Friendship is a beautiful thing, isn't it? Lorenzo Salvatores et Léa Jackobs

Si j'avais la possibilité de choisir comment se serait passée cette fin d'après-midi je n'aurais pas fait un choix différent. Pouvoir passer du temps en compagnie de Lorenzo permet de mieux le connaitre et c'est agréable. Je sens qu'une belle amitié peut s'établir entre nous et le voir se dévoiler peu à peu me fais plaisir. Nous abordons des sujets différents, parfois c'est assez banal comme par exemple la musique que nous aimons écouter ou les séries que nous aimons regarder chacun pendant notre temps libre. D'autres fois c'est plus sérieux comme les attentes de son père envers lui qui semblent assez élevées et le fait que son emploi du temps très chargé lui pèse parfois. Puis nous parlons un peu de sa sœur et je me sens flattée qu'il me confie certaines de ses pensées. Quelques fois nous abordons la question de ma famille mais je n'ai pas grand chose à en dire, peu de cousins et de cousines, et des parents qui essaient de ne pas faire de remarques sur mon choix de partir loin de chez eux sur un coup de tête. Bien sur ils me manquent et ma ville natale reste chère à mon cœur mais je me sens un peu chez moi désormais à Beacon Hills. Après l'animation du centre-ville où nous nous sommes amusés au photomaton puis où le jeune homme a fait une démonstration de son adresse au tir à l'arc je le guide vers un parc végétalisé où les bruits de ce début de soirée sont assourdis. Je me sens un peu coupable de lui faire des cachotteries et de ne pas pouvoir lui faire des confidences comme lui le fait. Mais ce serait beaucoup trop dangereux que je lui parle de mon cousin revenu des morts et transformé en chimère, de ma meilleure amie coyote-garou également ressuscitée, de mon coach sportif qui est une sorte de grand lézard assez terrifiant quand il se transforme. Lorenzo me prendrait certainement pour une folle échappée d'un asile. Et très franchement je n'ai pas envie d'en arriver là. De plus, ces secrets ne m'appartiennent pas et je n'ai pas le droit de les trahir. Avec une gorgée brulante de chocolat chaud je fais taire ces pensées pour en revenir à simplement profiter de ce moment avec mon ami.

Pour en revenir à une touche plus légère je tente une plaisanterie sur le fait que sa sœur ne le laissera probablement pas avoir une vie uniquement consacrée au travail. L'effet escompté se produit puisque le jeune homme affiche un sourire et acquiesce à ces paroles. Il est vrai que j'ai vu sa jumelle une seule fois lors de la soirée néon mais elle semble toute menue à côté de lui mais il n'y a plus de doute sur le fait qu'elle a une certaine force de caractère pour prendre l'ascendant sur le jeune brun. Mais peut-être aussi est-ce leur amour fraternel qui fait qu'elle arrive à avoir un certain pouvoir sur lui et qu'il se laisse faire. Mais au fond je suis certaine qu'il n'éprouve pas l'envie de se rebeller contre Christina. Nous rions un peu ensemble puis c'est au tour de Lorenzo de prendre la parole. Je joue machinalement avec le gobelet vide entre mes doigts d'un air distrait puis remonte mon regard sur le jeuen homme.

-J'ai arrêté les études après le lycée pour voir un peu autre chose. Le hasard m'a conduite à Beacon Hills et depuis quelques temps j'ai envie d'aller à l'université. Je ne sais pas quoi choisir comme cursus alors j'essaie de trouver une réponse à cette question!

Depuis la discussion avec Ryan à ce sujet il y a quelques temps j'ai de plus en plus envie de reprendre les cours, j'ai comme une sensation d'inachevé. Parfois le soir après le travail je me connecte sur le site de l'université qui est près d'ici et je me documente. Faire un choix n'est pas facile mais quelques pistes s'offrent à moi. Avec Lorenzo nous continuons à discuter ainsi encore une bonne demi-heure et je me sens vraiment bien en sa compagnie, ses questions ne sont pas inquisitrices. Mais son téléphone se met à sonner de façons répétées et il semble qu'il doivent rentrer chez lui. Nous ressortons du parc puis j'embrasse délicatement sa joue avant de lui souhaiter une bonne soirée avec un sourire puis chacun part de son côté.

Arrivée chez moi je prend une douche chaude pour me réchauffer puis prépare un petit quelque chose à manger. La soirée se passe tranquillement et je ne peut m'empêcher de me demander quand est-ce que je reverrais Lorenzo.

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