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Les émotions rassemblent [Emilly et Lyanna]

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Jeu 3 Juin - 17:11
Les émotions rassemblent.
Lyanna Torres et Emilly Allen


La patience. Une vertu ô combien importante mais si dure à acquérir. Mais ce n’est rien à côté du pardon. C’est un si petit mot et pourtant il est encore plus difficile à donner et à obtenir. Cela fait presque quatorze ans que je connais la vérité sur la mort de ma mère et je ne sais pas si c’est quelque chose que je pourrais pardonner un jour. Durant mes années d’apprentissage le sujet des chasseurs à finit par être abordé et je m’interrogeais à leur sujet. Je voulais comprendre comment ma mère, si douce d’après mon père, avait pu devenir une de leurs cibles. D’un côté je les trouvaient impressionnants car sans facultés surnaturelles ils traquaient des créatures et parfois arrivaient à les vaincre. Mais quand les leçons ont porté sur les familles de chasseurs les plus connues à travers le monde leurs méthodes m’ont fait froid dans le dos. Troublée j’en avais parlée à mon père en le retrouvant le lendemain et il était entré dans une colère noire. Savoir qu’un jour sa fille serait confrontée à ceux qui lui avaient prit la femme qu’il aimait, forcément c’était son pire cauchemars. Le lendemain ça a hurlé pendant un quart d’heure avec ma grand-mère et le sujet des chasseurs n’a pratiquement plus été évoqué au sein du clan. Durant quelques nuits j’avais fait des cauchemars, mon subconscient imaginant ce que ma mère avait pu vivre à cause d’eux et la façon dont ils l’avaient tuée. Tout cela m’a bouleversée et, l’adolescence aidant, j’ai eu une petite période où j’ai détesté tout ce qui touche au surnaturel car je me disais que si nous n’avions pas eu ce gène dans la famille ma mère serait toujours la. Je voulais connaitre le nom de ces personnes, les rendre plus concrets et non plus comme une forme floue qui prenait une vie innocente.

Depuis le temps a passé et j’ai appris à vivre avec tout cela. Au fil des années cela s’est mit dans un coin de ma tête, comme quelque chose qu’il ne faut pas oublier mais auquel il ne faut pas non plus penser trop souvent. A Beacon Hills j’aime partir à la découverte des bois la nuit, je peux alors me transformer et courir librement, c’est vraiment grisant. Et puis un soir quelque chose a attiré mon attention, un piège à loup. Déjà je n’approuve pas le procédé mais comme celui-ci était renforcé avec des plaques métalliques et dégageait une odeur très désagréable d’aconit il n’était pas difficile de tirer des conclusions. C’est comme ça que j’ai appris qu’ici il y a non seulement beaucoup de créatures en tout genre mais également au moins un chasseur, et quelque chose me dis qu’il y en a beaucoup plus que cela. C’est un danger qui devient plus concret lorsqu’on l’a sous les yeux. Coïncidence ou influence surnaturelle causée par cette ville, un cousin établit en France m’a contactée pour faire part des informations qu’il avait pu obtenir. Les chasseurs qui s’en sont pris à ma mère à l’époque étaient des hommes de main de Gérard Argent, chasseurs tristement célèbre en France comme à Beacon Hills où il a laissé son empreinte sanglante.

Déboussolée d’avoir enfin un indice concret je sors et prend machinalement le chemin des bois. C’est la première fois que je ressens cette soif de vengeance et cela m’effraie un peu, ce n’est pas dans cette optique là que j’ai été entrainée. Dois-je essayer de retrouver ce groupe de chasseurs pour obtenir des explications et me venger ? Ou alors est-ce que je dois passer autre chose et me détacher de ce sombre évènement comme le reste du clan ? Je crois n’avoir jamais eu autant envie d’être auprès de mon père et de redevenir la petite fille qu’il pouvait protéger du monde extérieur. Au détour d’un bosquet je m’arrête net en apercevant un homme agenouillé devant quelque chose de métallique au sol. Lui aussi se fige et nous nous observons pendant quelques secondes. La lune sort totalement d’un nuage et mon regard tombe sur le tatouage que l’homme porte au cou, c’est exactement le même que celui qui était en photo dans le mail envoyé par mon cousin. Sans que je puisse me retenir un grondement féroce sort de ma gorge. Le chasseur attrape vivement son arme et la pointe dans ma direction. Pendant quelques secondes le temps est comme suspendu puis un coup de feu déchire l’air mais j’ai déjà bougé et la balle va se ficher dans un arbre. L’homme continue de tirer mais j’esquive sans trop de difficulté et le désarme. Les coups s’échangent et il fini par faire une profonde coupure sur mon bras. Un nouveau grondement féroce sort de ma gorge et mes griffes sortent pour lui rendre la pareille. Tous les deux avons notre attention focalisée sur ce combat qui nous oppose et n’entendons pas tout de suite l’arrivée de nouveaux protagonistes sur les lieux.

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Jeu 24 Juin - 15:41



Les émotions rassemblent

- Emilly Allen — Lyanna Torres -


I've got to fight, event if I'm scared. Surviving is my only option now.  

Pourquoi avait-il fallu qu’elle sorte ce soir et pas un autre soir? Surement parce que d’être enfermer dans la maison avec la banshee un peu trop heureuse de sa nouvelle relation amoureuse, la rendais malade. Enfin peut-être pas malade, mais il y avait quelque chose en elle qui n’aimait pas que la seule personne qui l’aille accueilli se détache peu à peu d’elle, pour se tourner vers un homme, dont notre coyote ne connaissait absolument rien du tout. Et puis, la jeune demoiselle ne croyait pas en ce mot qu’est l’amour, alors comment pourrait-elle comprendre ce qu’Aria ressentait en cet instant précis? Rien du tout. Emilly avait vue ce que l’amour avait fait a sa mère, ça l’avait détruite, forcer de l’élever toute seule, parce que son paternel avait fichu le camp avant même sa naissance. Comment voulez-vous qu’elle croit en l’amour lorsque celui qui disait aimer sa mère, avait prit la fuite en apprenant que celle-ci était enceinte? Il n’y avait aucune façon, qu’elle puisse un jour y croire n’est-ce pas? C’était une chose impossible pour le coyote. Du moins, pour le moment, peut-être qu’un jour elle pourrait comprendre ce concept d’amour.


Secouant sa tête, la jeune femme se sortit toute ses pensée de la, et se défit rapidement de ces vêtements, maintenant qu’elle avait franchi la barrière qui la séparait de la réserve de la ville. Elle se fichait que quelqu’un puisse la voir en ce moment même, elle avait besoin d’aller courir un peu, sous forme animal. Cela faisait tellement longtemps qu’elle ne l’avait pas fait. Qu’elle se doutait que cette transformation la allait être douloureuse quelque peu. La dernière fois qu’elle avait laissé son animal intérieur prendre le dessus, elle avait rencontré celui qu’elle n’était pas sur de vouloir détester ou pas, Theo Raeken. Celui qui avait changé son meilleur ami en chimère, et qu’il l’avait aussi ramené a la vie. Comment décider si elle détestait le mec ou pas, après tout ceci? Elle ne savait pas trop, mais pour le moment elle ne voulait plus penser à rien. Et devenir l’animal que tous les chasseurs de la ville savaient qu’elle était au fond d’elle. En en sentant ses os se briser pour reprendre place dans sa magnifique fourrure de coyote, elle poussa un léger cri. Qui malheureusement avait attiré quelqu’un. Et pas n’importe qui, un chasseur. Sans qu’elle ne le remarque, elle fini sa transformation, avant de s’aventurer dans la forêt, en laissant ses vêtements derrière elle. Elle allait y revenir après sa course de toute façon.  



Ah que ça faisait du bien de sentir la terre sous ses pattes, l’air dans son pelage lustrée, les bruits et odeur de la nature qui lui chatouillait ses sens si développée.  Mais alors qu’elle courait ainsi, elle sentit cette odeur, si particulière, de l’aconit. Se rapprochant tranquillement de l’odeur elle pu voir ce piège pour l’un de ses semblables, grognant, elle tourna son regard sur l’homme qui l’avait posé. Avant de lui sauter dessus, et de le mordre au bras pour l’empêcher de la tirer. Des que ce fut fais, elle sentit l’approche d’autre homme, ce qui la fit paniquer un peu. Et elle repensa à la journée ou elle était morte. Ayant bien trop peur d’y rester une fois de plus, elle relâcha le bras de l’homme, en y laissant bien la marque de sa morsure, avant de tourner les talons et de fuir les lieux. Non elle n’allait pas mourir de nouveau. En partant ainsi, oui elle serait considérer comme une peureuse, mais avoir été morte lui faisait faire des choses qu’elle n’aurait jamais osées avant. Bien qu’elle fuyait les hommes, elle fini par se retrouver cerner de toute façon, mais à présent elle n’était plus seule, il y avait une autre créature, dont elle ignorait tout d’elle. Mais elle ne pouvait pas la laisser seule contre tout ces hommes la. Grognant de nouveau, elle fit face à ceux qui la poursuivaient, montrant les crocs ainsi que ses yeux de garou jaune. Et elle était prête à perdre cette si jolie couleur s’il le fallait en ce jour-si…

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Lun 26 Juil - 15:48
Les émotions rassemblent.
Lyanna Torres et Emilly Allen


Douleur et colère. Un mélange qui fait rarement bon ménage et qu'il vaut mieux pouvoir contrôler si l'on veut éviter que les choses dégénèrent. En règle générale j'arrive plutôt bien à gérer mon impulsivité mais il est vrai que je n'ai jamais été confrontée à une situation vraiment dangereuse. En grandissant les entrainements sont devenus plus féroces et je ne compte plus les hématomes ou les coupures que je devais recouvrir d'une crème cicatrisante en fin de journée, voir même quelques fractures qui me forçaient au repos pendant un ou deux jours. Mais jamais ma vie n'a été en jeu, dans ma famille il y a une certaine ligne de conduite à respecter et toute personne qui se risquerait à infliger une blessure non méritée à un novice se verrait remise à sa place immédiatement. Notre nature est fondamentalement neutre et se veux en faveur de l'équilibre et de la paix mais il n'est pas rare que les jeunes se provoquent pour se mesurer les uns aux autres, néanmoins c'est toujours à la loyale. La situation présente est totalement différente car cet homme ne verrait aucune objection à ajouter mon nom à son tableau de chasseur d'êtres surnaturels. Voir son tatouage m'a mise hors de moi et mes pensées sont comme déconnectées. Sa lame arrive à m'infliger une profonde coupure sur l'avant-bras gauche. Le sang s'échappe de la blessure et rend mes doigts poisseux. La douleur est contrebalancée par l'adrénaline et je ne ressens que des picotements désagréables. La guérison accélérée commence déjà son travail et dans quelques minutes le sang ne coulera plus. Par contre il est probable qu'il y ait de l'aconit sur la lame, c'est un problème sur lequel il faudra se pencher plus tard.

L'homme a un regard froid et déterminé, probablement expérimenté dans la chasse car ses mouvements sont précis et il ne se laisse pas déstabiliser. Un coup de ma part fait craquer l'os de son nez et son grognement de douleur satisfait cet instinct de tueuse tapi au fond de moi. Si nous nous étions croisés un autre jour les choses auraient peut-être été différentes. Mais voir ce tatouage juste quelques heures après avoir apprit que ce sont des personnes de ce groupe qui ont tué ma mère ce n'est définitivement pas le bon timing. Il essaie de me tordre un bras pour me forcer à mettre un genou à terre mais il oublie que nous n'avons pas la même force physique. Un coup de poing puis un coup de pied dans le thorax le fond chuter deux mètres en arrière. Il peine à reprendre son souffle mais cherche tout de même à attraper son arme tombée à quelques centimètres de là. D'un coup de griffes je rend sa tentative vaine puis donne un coup de pied dans l'arme, ce qui l'envoie hors d'atteinte dans des fourrés. Brusquement, de nouveaux bruits se font entendre et un coyote surgit à toute vitesse entre les arbres puis se stoppe en nous voyant, mon adversaire et moi. Nous nous jaugeons du regard pendant une fraction de seconde mais c'est largement suffisant pour comprendre qu'il est question d'un coyote garou et que les bruits qui se font entendre de plus en plus proches sont des personnes lancées à ses trousses. Décidément ce n'est pas une bonne soirée.

Puisque mon adversaire est hors course je pourrais quitter les lieux mais étant à l'heure actuelle très remontée contre les chasseurs je décide de rester. Une part de moi a envie d'achever l'homme qui arbore ce tatouage que j'exècre plus que tout au monde mais ses collègues viennent d'arriver alors il vaut mieux s'occuper d'eux en priorité, celui que je viens de mettre au tapis n'est pas en état d'aller loin. Le coyote gronde et ensuite je le perd de vue dans le feu de l'action. Un grognement sourd s'échappe de ma gorge puis je m'élance et les attaques apprises inlassablement pendant des heures sont mises en pratique. Je choisis de rester pour l'instant sous ma forme humaine car je suis ainsi plus agile et offre moins de surface corporelle. Une femme se dresse face à moi et me donne du fil à retordre mais finalement je m'en débarrasse en lui fracturant un genou et en lui laissant une profonde morsure sur l'épaule. Son hurlement de douleur irrite mes oreilles et relâche ma concentration. Un autre chasseur en profite pour me loger une balle dans la cuisse et je me rattrape à un arbre en étouffant un râle de douleur. Est-ce cela que ma mère a ressentit? La fatigue et la douleur qui s'accumulent au fil des blessures? A-t-elle gardé espoir ou savait-elle que sa vie allait se terminer prématurément? A-t-elle eu l'occasion de se défendre où ces monstres l'ont-ils attaquée par surprise sans lui laisser la moindre chance de comprendre ce qui se passait? Toutes ces questions font bouillonner la rage en moi et quand l'homme s'avance pour ajuster son tir je me propulse derrière l'arbre voisin pour être abritée.

Heureusement la balle est ressortie et n'a pas touchée d'artère vitale, c'est une bonne chose. Mes yeux se mettent à briller de brun doré et un grondement sauvage sort de ma gorge. Quand le chasseur s'approche je suis prête à le recevoir. Les coups s'échangent et une fois qu'il est désarmé je ne perd pas de temps et lui brise la nuque. Presque sans bruit il touche le sol et je ne ressent absolument rien. C'est un grondement du coyote qui me ramène à la réalité et je le cherche du regard. Visiblement il s'en sort bien aussi. Profitant de la protection de ce grand chêne je mobilise mes facultés de terrakinésiste et façonne une boule de terre qui vient assommer une femme munie d'une grande épée, elle tombe au sol assommée. Après deux ou trois secondes pour reprendre mon souffle me voici à nouveau dans la mêlée au côté de cet allié inattendu.

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Jeu 12 Aoû - 22:59




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- Emilly Allen — Lyanna Torres -


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Aurait-elle dut ne pas aller en forêt en cette soirée? Surement que oui. Puisque maintenant elle se retrouvait poursuivie de chasseur. Mais pas n’importe lesquels, une partie du groupe qui l’avait tué l’an dernier. Voila pourquoi, en les voyant se rapproche d’elle, elle avait relâché le bras de celui qu’elle mordait toujours, et prit la fuite. Chose qu’avant sa mort, elle n’aurait jamais fais. Mais la peur avait broyé ses intestin, elle avait frissonné en les voyant venir a la rescousse de celui qu’elle n’avait pas hésité une seule seconde à attaquer. Et pourquoi cette attaque soudaine? Juste parce qu’il avait posé un piège, recouvert d’aconit, pour pouvoir s’en prendre a l’un des siens. Elle aurait pu ignorer cette odeur si particulière, et juste continuer sa course joyeuse en forêt, mais elle n’était pas du genre a reculer devant le danger. Enfin, tout dépendait du danger se retrouvant devant elle. Puisqu’elle n’avait pas perdu une seule seconde, pour partir a la course, après avoir vue le groupe venir vers elle, armer non pas seulement d’arme a feu, mais aussi d’autre armes pouvant lui faire encore plus mal. Comme un arc, ou une épée. Que des barbares ces chasseurs. Elle ne pouvait pas le nier, ceux-ci était des disciples de Gérard Argent, donc en collaboration avec Monroe.



Courant de plus en plus vite, elle fini par devoir s’arrêter puisqu’elle n’était plus seule. Elle put voir la deuxième créature, bien qu’elle ignore ce qu’elle était. Elle l’observa un moment se battre contre cet homme, un autre des fameux chasseurs. Mais bordel, ils étaient combien dans cette fichu forêt?! Emilly n’avait voulu que pouvoir courir en toute liberté, laisse l’animal en elle prendre le dessus que pour quelque heure. Et la voila prise avec un groupe de chasseur au cul, et aucun moyen de juste fuir, sans se retourner. Elle ne pouvait plus partir et laisser la jeune femme se débrouiller avec  les chasseurs qui la poursuivaient toujours, de toute façon.  Surtout que c’était elle qui les avaient mené jusque la. Emilly était bien des choses, surtout depuis son retour a la vie, mais elle ne laissera jamais personne dans un problème qui était sa faute. Donc, elle avait ancré ses pattes dans le sol, grognant vers les chasseurs qui s’approchaient d’eux tranquillement arme à la main. Grognant de nouveau, elle montra les crocs vers le chasseur qui la visait, attendant le bon moment pour sauter plus loin. Lorsque la balle fut sortit de l’arme, le coyote sauta sur l’arbre le plus près, pour rebondir sur celui qui venait de tirer vers elle. Enfonçant ses griffes dans le torse de ce dernier, et le mordant au niveau du cou. Avant de se propulser plus loin, le laissant tomber sur le sol, une main sur la morsure qui allait lui être surement fatale.



Lorsqu’elle entendit un autre cou de feu, notre coyote sursauta un peu, n’ayant pas remarqué lequel des chasseurs avaient tiré. Elle eut peur que se soit sur elle, mais elle pu sentir l’odeur du sang venant de son alliée inattendu. Et merde ! Grognant de nouveau, elle sauta sur le prochain chasseur a sa portée, agrippant le poignet de ce dernier dans sa gueule, avant de tirer, lui arrachant presque la main de cette façon. Ce dernier hurla de douleur, avant de reculer pour essayer de fuir. Se léchant les babines, le coyote observa les quelques chasseurs restant, en espèrent qu’ils auraient l’intelligence de juste abandonner, les deux créatures ne semblaient pas vouloir se laisser avoir si facilement. Mais cette petite pause lui fut quelque peu fatale, puisqu’elle ne remarqua pas la chasseuse derrière elle avec l’arc braqué sur elle. Et n’en prit que conscience que lorsqu’elle reçu la flèche dans son dos. Hurlant de douleur, la coyote se retourna de mouvement vif avant de sauter à la gorge de la chasseuse et de tout simplement lui couper la respiration d’un coup de mâchoire, avant de se laisser tomber sur le sol, gémissant de douleur. Elle pu remarquer que les chasseurs restant, aidèrent leur coéquipier encore en vie, avant de partir peu à peu. Battant en retraite. Ce ne fut que lorsqu’elle ne les sentit plus, ou n’entendit plus les pas de ceux-ci, que notre coyote se laissa tomber sur le coté, gémissant de plus belle de la flèche planter dans son dos. Et elle savait que même si elle redevenait humaine, elle ne pourrait pas la retirer toute seule…

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Mar 21 Sep - 12:10
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Lyanna Torres et Emilly Allen


On m'a toujours répété que le contrôle de soi est quelque chose de primordial et qu'il ne faut surtout pas se laisser aller à son instinct et laisser sa nature surnaturelle prendre le dessus. Pourtant c'est extrêmement grisant de se fier à des réflexes instinctifs et à la puissance conférée par le gène de métamorphe. Peut-être que je le regretterais demain mais pour l'instant cela n'a aucune importance. Ce groupe de chasseurs n'essaie pas de maintenir l'équilibre, ce sont des exterminateurs alors il est normal de se défendre. Même avec quelques siècles de vie supplémentaires à mon actif je ne crois pas que j'aurais pu rester de marbre face à la vue de ce tatouage, certaines réactions sont plus fortes que les années d'entrainement. Et je défis quiconque de me reprocher cette réaction. A l'heure actuelle je ne suis plus tellement consciente du temps qui s'écoule. Est-ce que cela fait cinq minutes que ce combat a débuté ou est-ce que cela en fait vingt ou trente? Je ne ressens pas encore la fatigue mais les quelques blessures qui marquent ma chair vont finir par être handicapantes. Plus les ennemis tombent et plus j'éprouve un plaisir un peu malsain à les voir au sol, démunis et blessés. Ils se prennent pour les juges, les jurés et les bourreaux mais ils restent des êtres fragiles. En temps normal jamais je ne pense ainsi mais c'est la première fois que je ressens une telle colère. Un peu de lucidité reste tout de même et je me dis qu'il faut qu'il en reste au moins un en vie pour qu'il réponde aux questions qui tournent par dizaines dans ma tête. En plus de comprendre ce qui est arrivé à ma mère cela me permettra de mieux cerner l'ampleur de la présence des chasseurs dans cette ville.

Je viens de mettre une chasseuse à terre grâce à une petite manipulation de la terre environnante et suit aux prises avec un autre de ses collègues lorsqu'un hurlement de douleur résonne dans cette petite clairière et suspend le temps pendant une fraction de secondes. En périphérie de mon champ de vision je distingue le coyote-garou qui s'écroule au sol, une flèche plantée dans le dos. Il est temps d'en finir avec cet incident avant que lui ou moi ne fermions les yeux à jamais. D'un puissant coup de pied je propulse l'homme en arrière tout en lui cassant probablement deux côtes au passage. La douleur dans ma jambe se fait de plus en plus présente alors je m'agenouille et plaque une paume de main sur le sol pour générer un tremblement de terre. De la poussière s'élève et aveugle tout le monde. Telle une ombre je me rend auprès du coyote et empoigne sa fourrure puis me laisse glisser avec lui dans l'étreinte protectrice de la terre. Quelques instants plus tard les secousses du sol s'arrêtent et la poussière finit par retomber, les chasseurs encore debout peuvent alors se rendre compte que leurs victimes ne sont plus là.

Évoluer dans le sol et y respirer est une seconde nature pour les personnes de mon espèce. Sans entrainement c'est assez oppressant pour les personnes que nous pouvons emmener avec nous mais il vaut mieux cela plutôt que rester à se vider de son sang à cause d'une blessure. Plusieurs centaines de mètres plus loin nous remontons à la surface et je tente d'allonger le coyote le plus délicatement possible sur un tapi de feuilles mortes. Nous sommes ici dans un endroit sûr où je n'ai encore jamais croisé de chasseurs depuis que je suis arrivée dans cette ville il y a quelques semaines. Je me laisse tomber assise à côté de cet allié inattendu et palpe délicatement la zone de la blessure pour savoir si un organe vital est touché. Heureusement cela ne semble pas le cas.

-Désolée mais ça va faire mal, ensuite il faudra que tu reprenne ta forme humaine pour que je puisse bander la plaie. Tu comprends?

J'attends quelques secondes pour avoir son approbation puis pose une main dans son dos pour maintenir fermement le coyote contre le sol, il ne faudrait pas qu'il bouge pendant que la flèche est extraite. De l'autre main j'empoigne la tige et la retire précautionneusement pour ne pas risquer une blessure supplémentaire. Heureusement nous sommes dans un endroit reculé alors personne peut entendre ses légitimes grognements de douleur. Une fois la flèche hors de sa chair je lâche le coyote et lui laisse le temps de reprendre ses esprits pour se transformer. Heureusement ce n'est pas une forte hémorragie alors nous allons pouvoir nous débrouiller avec ce dont nous disposons ici. Je retire la chemise que j'avais enfilée par dessus un débardeur et en découpe une manche pour bander ma jambe malgré mes doigts tremblants. Une fois cela fait je reporte mon attention sur le coyote, ou plutôt devrais-je dire, la coyote finalement.

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Mer 6 Oct - 23:21

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- Emilly Allen — Lyanna Torres -


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Pourquoi ? Un seul mot passait dans la tête de notre coyote en cet instant. Pourquoi avait-elle été distraite une seule petite seconde ? À cause de cette inattention de sa part, elle avait fini avec une flèche plantée entre les deux omoplates. Un endroit qu’elle ne pourra jamais atteindre toute seule, et ce même si elle redevenait humaine. Cet endroit était le coin à viser pour achever un garou comme elle. Alors pourquoi avait-elle été si idiote et qu’elle n’avait pas sentit la chasseuse derrière elle ainsi ? Par chance, cette flèche ne semblait pas tremper dans le l’aconit. Sinon la douleur serait plus intense. Grognant, elle avait bien vite réagi pour s’attaquer a celle qui venait de la tirer, mais la douleur avait bien vote pris le dessus sur le reste. Et elle n’avait pas tenu longtemps son agresseur entre ses crocs. Emilly avait bien vite lâché prise, haletante, observant les autres chasseurs qui l’entouraient, sentant que sa vue s’embrouillait un peu, dut à la douleur. Pas encore ! La dernière fois, elle ne s’était pas relevé d’un tel coup ! Secouant vivement la tête, elle avait grogné une fois de plus vers les chasseurs, montrant ses crocs bien acérés. Ce ne fut que lorsqu’elle en vue reculer, qu’elle se laissa tomber sur le côté, dans une complainte de douleur. Qui sembla aviser son alliée imprévue de son état.



Elle put remarquer le sable, sentir le tremblement de terre, comme si elle avait besoin de ce genre d’événement en ce moment précis ! Soufflant bruyamment de son museau, elle fut surprise de sentir une poigne sur sa fourrure. La coyote aurait voulu tourner la tête pour voir, qui s’était rapprocher d’elle ainsi, mais elle n’y arriva guère. Par contre, elle se sentit aspiré par la terre, ce qui l’effraya, et elle se débattit un peu. N’arrivant presque pas à respirer. Allait-elle mourir ainsi ? Et non pas aux mains des chasseurs, mais quelqu’un de son monde ? Tout ceci la faisait paniquer, qu’elle sentit son être entier figer de peur. Elle ne voulait pas retourner sous terre, donc lorsqu’elles sortirent enfin du sol. Emilly relâcha un grognement sourd, bien heureuse de pouvoir le soleil à nouveau. Mais la terreur de mourir à nouveau, de retourner une fois de plus six pieds sous terre, avait refait surface dans sa mémoire. Le moment ou elle s’était sorti de là, elle ne voulait pas s’en souvenir. Lâchant un légèrement gémissement, elle posa les yeux sur la jeune femme qui lui parlait, disant qu’elle allait lui retirer la flèche, puis qu’elle allait devoir redevenir humaine par la suite pour être soigné. Hochant légèrement son museau, elle reposa la tête sur le sol, regardant les feuilles qui était sous elle.



La coyote sentit la jeune femme la coller sur le sol, pour l’empêcher de bouger, ce qui l’énerva un peu, mais elle ne fit que souffler de nouveau. Avant de sentir la pointe de la flèche sortir de son dos, auquel elle relâcha un véritable gémissement de douleur. Bordel ! Ça faisait mal ce truc ! Se relevant enfin de sa position étendue sur le sol, elle tourna son regard sur sa sauveuse. Avant d'enfin fermer les yeux essayant de redevenir une humaine. Elle pouvait se visualiser en humaine, mais quelque chose l’empêchait d’achever sa transformation. Surement cette pensée d’avoir été sous terre de nouveau, ce souvenir d’en être sorti de peine et de misère. Cette peur qui lui broyait l’estomac à nouveau. Cette pensée, du fait que celle qui l’avait ramené à la vie, avait dit qu’elle punirait ceux qui essayerai de tuer, c'est protéger. N’était-elle pas l’une d’entre eux ? Alors pourquoi Écho n’était-elle pas venu à son secours aujourd’hui ? Avait-elle perdu la protection de cette femme en noir ? Et si tel était le cas, elle pouvait donc mourir à nouveau ? Cette pensée à elle seule fit frissonner la jeune femme, avant qu’elle n’ouvre les yeux, démontrant la peur qui résidait en elle en cet instant précis.

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Mer 27 Oct - 11:29
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Lyanna Torres et Emilly Allen


La colère ne cesse de tourbillonner en moi. Colère contre ce groupe de chasseurs maintenant identifiés comme étant responsables de la mort de ma mère. Colère contre moi-même de ne pas avoir gardé plus de maitrise et d'avoir laissé la situation dégénérer. Colère également contre cette ville de faire en sorte que toute situation finisse par déraper. Toutes ces années d'entrainement rigoureux et exigeant pour finir par dévoiler mon existence et être blessée. Rendre des comptes au clan lors de notre prochain appel téléphonique ne sera pas une partie de plaisir. Au final j'ai du faire appel à mes compétences de terrakinésiste pour me sortir de là et emmener par la même occasion le mystérieux coyote garou sorti de nulle part avec son propre groupe de chasseurs aux trousses. Nous sommes devenus des alliés par la force des choses. Nous avons pu fuir mais il faut maintenant s'occuper des blessures respectives sinon cette évasion spectaculaire n'aura servi strictement à rien. Pendant ce trajet souterrain j'ai senti la peur du coyote et son incompréhension mais l'heure n'était absolument pas aux explications. Lorsque nous émergeons enfin je me sens à la fois soulagée d'avoir réussi mais en même temps vulnérable car sous la terre personne ne peut m'atteindre et c'est un sentiment réconfortant. Néanmoins la douleur et la fatigue sont là pour rappeler qu'une pause est plus que nécessaire. Les blessures de l'inconnu sont plus préoccupantes alors le premier travail est de lui retirer cette flèche du dos. Lui laissant quelques minutes pour se remettre de tout cela je m'occupe de faire un bandage de fortune sur ma jambe. C'est douloureux mais heureusement il n'y a pas d'aconit car je n'ai rien sous la main pour remédier rapidement à un empoisonnement.

Je m'adosse à un arbre pour souffler et ferme les yeux pour faire le calme dans mes émotions et ne pas risquer de perdre totalement le contrôle. Peu à peu mes muscles se détendent et la tension musculaire me quitte. Mais la rage continue de bouillonner et je ne peut rien faire contre cela, je n'y arrive tout bonnement pas. Pour la première fois j'ai juste envie de vengeance et rien d'autre ne compte. A cet instant devenir comme ceux que je suis censée remettre sur le droit chemin ne me perturbe pas du tout, c'est le cadet de mes soucis. C'est le gémissement du coyote qui me ramène au moment présent et me fais ouvrir les yeux pour les poser sur lui. Le métamorphe n'a pas reprit forme humaine, soit c'est une personne manquant d'expérience soit le problème vient d'ailleurs. Aucune odeur d'aconit ne vient à mes narines alors il faut chercher une explication ailleurs. Mais pour l'instant j'ai du mal à focaliser mes pensées sur autre chose. J'imagine les chasseurs toujours dans cette clairière à chercher nos traces. Ne trouvant rien ils vont finir par partir mais je veux les intercepter. Je ne supporterais pas qu'ils soient dans la nature librement. Ils risquent de faire encore des victimes et je veux empêcher ça. Avoir leur sang sur les mains ne me fais pas peur, je viens d'ailleurs d'en tuer quelques uns et ce n'est pas pour autant que je devient comme les métamorphes aux yeux bleus, ces gens n'étaient pas innocents.

L'odeur de douleur qui émane du coyote a, pour l'instant, raison de mes pensées sanguinaires alors je me rapproche de lui en trainant un peu ma jambe blessée. La cicatrisation rapide a commencé à faire son œuvre mais il faudra tout de même du temps pour que tout s'efface. Puisque le métamorphe ne peut pas reprendre sa forme humaine pour l'instant je vais devoir l'ausculter ainsi. Essayant d'être douce je commence l'examen. Visiblement il n'y a pas d'organe vital touché, le saignement n'est pas abondant. Sous forme de coyote ce sont les muscles de son dos qui ont absorbé le choc mais peut être que sous forme humaine elle aura une fêlure sur os ou peut-être même une petite fracture. Je ne suis pas médecin mais ses poumons ne semblent pas touchés alors je dirais que sa vie n'est pas en danger si il se repose sagement durant les prochaines heures, et même les prochaines jours pour que son organisme récupère complètement. Prenant appui sur l'arbre je me relève.

-Reste ici aussi longtemps que tu veux pour te reposer c'est un endroit sûr. Va doucement pour les prochains jours et tu ne devrais pas avoir de séquelles. Merci beaucoup pour ton aide, au revoir.

Après un léger signe de tête en guise de salut je me détourné et m'apprête à plonger à nouveau dans la terre pour aller régler mes comptes avec ces monstres.

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Mer 17 Nov - 22:01


Les émotions rassemblent

- Emilly Allen — Lyanna Torres -


I've got to fight, event if I'm scared. Surviving is my only option now.  

Cette peur en elle ne voulait pas partir, elle avait eu peur lorsqu’elle avait été aspirée par la terre. Comme si elle retournait dans sa tombe. Donc il était tout à fait normal qu’elle n’arrive pas à redevenir humaine pour le moment. Même si elle se visualisait en humaine, son corps ne voulait pas changer de sa forme animale. Ce n’était pas la première fois qu’elle n’avait pas le contrôle ainsi. Mais pour une fois, elle aurait aimé pouvoir se calmer suffisamment pour ne pas avoir ce problème ! Surtout devant celle qui venait de lui sauver la vie. Non seulement en l’ayant extirpé des griffes des chasseurs, qui ne voulait que sa tête sur un plateau, mais en plus, elle lui avait retiré cette fichue flèche, que notre coyote n’avait pas vu venir vers elle. Mais elle l’avait senti assez facilement. Cette douleur-là, elle n’allait jamais si faire. Bien normal d’ailleurs, mais elle allait devoir essayer de nouveau de reprendre une forme humaine. Elle ne pouvait pas rester en coyote trop longtemps. Sinon elle pourrait ne plus jamais vouloir redevenir humaine. Et ceci ne serait pas une bonne. Même si elle y avait déjà pensé, a son retour à la vie. Sa vie serait tellement plus simple et sans douleur émotionnelle si elle ne restait qu’un simple animal. Par contre, elle ne pouvait pas se résigner à laisser la chimère de nouveau, et elle avait aussi la banshee à présent dans sa vie. Et Emmett était de retour aussi, bien que pour lui, elle essayait de ne pas trop y penser. Surtout pas en ce moment, ce n’était pas le temps pour ce genre de pensée.




Sentant la jeune femme revenir vers elle, après sa tentative échouer à redevenir humaine. Elle la sentit lui toucher le dos de nouveau, pour vérifier la blessure sûrement. Mais aussi, ainsi elle savait à présent qu’elle n’était pas un coyote normal, mais bel et bien un garou. Elle ne venait pas de risquer sa vie pour un animal sauvage, bien que parfois, c’est ainsi que la jeune femme se voyait. Un monstre, sans aucun contrôle sur ses actions. Soufflant de nouveau sur les feuilles devant son museau, elle releva la tête pour regarder la jeune femme un moment. Elle pouvait sentir la rage venir d’elle, comme si elle n’arrivait pas à oublier ce qu’il venait de leur arriver. Elle l’écouta lui mentionner qu’elle devait prendre du temps pour elle, et ne pas trop forcer, mais ce n’était vraiment pas le genre de notre coyote. Alors se relevant difficilement, elle grogna un peu, a la douleur qui lui déchira le dos, d’un coup. Mais il fallait qu’elle bouge un peu. Et puis la douleur, comme celle-ci, était ce qui la rendait humaine non ? Justement en voyant que la jeune femme avait l’intention de repartir, Emilly ne fit que grogner une fois de plus. Avant de s’obliger à enfin redevenir humaine, et ce même si elle n’allait pas avoir aucun vêtement près d’elle pour se revêtir. Elle n’allait pas laisser cette jeune femme retourner à l’abattoir de cette façon, ça jamais ! Pas seule ainsi. Et puisqu’elle ne pouvait pas trop se battre en ce moment, elle allait simplement empêcher celle-ci de faire cette bêtise.


- Attends ! Tu n’as pas l’intention d’y retourner seule, n’est-ce pas ? Ce serait de la folie ! Je peux comprendre ta frustration pour ces chasseurs, mais ce n’est pas une bonne idée d’aller à leur rencontre ainsi. Tu vas finir par mourir de leurs mains, comme moi il y a un an de cela !




Et oui, elle avait déjà mentionné sa mort aux mains des chasseurs, mais il lui fallait une bonne raison pour que cette jeune femme ne se lance pas dans un combat perdu d’avance, comme elle l’avait fait.


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Lun 13 Déc - 18:17
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Lyanna Torres et Emilly Allen


C'est quand même ironique au fond. Les comme moi sont entrainés à maitriser leurs émotions dans n'importe quelle situation et aider les autres créatures surnaturelles à faire de même. Pourtant là je suis dans une profonde colère, une haine même, et je ne parviens pas à la faire taire. Je sens que je suis encore maitre de moi-même mais chaque fibre de mon corps réclame vengeance. Le jour où mon père a rassemblé quelques affaires pour que nous partions en fuite est gravé dans ma mémoire. Jamais je ne pourrais oublier le désespoir dans ses yeux quand il a été obligé de dire que ma mère, son épouse adorée ne reviendrait pas. Je ne sais plus combien de fois je l'ai entendu pleurer alors qu'il croyait que je dormais. Ces monstres doivent payer pour ce qu'ils ont fait à une femme aussi douce que ma mère et ils doivent payer pour chaque larme de mon père, pour chaque kilomètre d'errance que nous avons parcouru pour espérer être à l'abri. Je sais parfaitement que c'est dangereux d'y retourner mais en cet instant ce n'est pas quelque chose que mon esprit prend en compte. Au-delà de mes blessures tout mon corps me fais mal car il veux se transformer pour adopter la forme animale qui sera bien plus efficace pour que cette dette soit payée. L'adrénaline et toutes les émotions qui tourbillonnent en moi à cet instant éclipsent la peur et la font sembler dérisoire. Malgré tout, la détresse du coyote-garou me touche et j'arrive à repousser toutes ces pensées noires pendant quelques minutes, le temps de lui prodiguer les premiers soins. La suite ne dépend plus de moi pour sa survie. Après lui avoir donné quelques conseils je tourne les talons et m'apprête à plonger une nouvelle fois dans l'étreinte protectrice de la terre. Retourner ainsi dans la clairière et apparaitre sans qu'aucun des chasseurs ne puisse me voir arriver me plais.

Le coyote pousse alors un grognement plus fort que les précédents et par réflexe je me retourne un instant pour savoir ce qui lui arrive. Il tente une nouvelle fois de reprendre apparence humaine on dirait. Mes pieds s'immobilisent par devoir car peut-être qu'il aura besoin de soins supplémentaires. Une part de moi est tout de même en train de grincer des dents car ne veux pas que cela donne l'occasion aux chasseurs de partir, quelque chose me dis que retrouver leur trace ensuite sera bien compliqué. Au bout de quelques instants la fourrure laisse place à de la peau et humaine et c'est une jeune femme qui se tient devant moi. Elle a un beau visage encadré de cheveux blonds un peu ébouriffés. A cause de la transformation elle ne porte plus aucun vêtement sur elle mais cela ne retient pas mon attention, mes yeux restent focalisés sur son visage. Elle veux m'empêcher de retourner me battre et avance des arguments très rationnels mais ils n'ont actuellement pas d'emprise du moi. J'esquisse un sourire cruel en pensant à ce que je souhaite leur faire subir.

-Ne t'en fait pas pour moi je sais me débrouiller. Ils doivent payer c'est tout, tant pis pour le reste.

En temps normal je n'aurais pas agi ainsi et n'aurais pas tenu de tels propos. Et je ne me serais pas montrée insensible à ce qu'elle vient de me confier sur ce qui lui est arrivé l'année dernière. Mais je suis dans un tel état de colère que je ne suis plus tout à fait moi-même et c'est l'instinct qui veux prendre les commandes pour gérer cette situation. Mes mains tremblent légèrement tandis que des griffes acérées remplacent mes ongles. Je sens une chaleur de plus en plus vive bruler dans ma poitrine et je ne saurais pas exactement dire si c'est un trop-plein d'émotions ou la transformation qui ne demande qu'à s'enclencher, peut-être un mélange des deux.

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Mer 5 Jan - 23:26



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- Emilly Allen — Lyanna Torres -


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La jeune femme aurait très bien pu rester une coyote pour le moment, mais en voyant que l’autre voulait partir. Emilly s’était forcé à redevenir humaine, dut mieux qu’elle le pouvait. Mais ce genre de transformation forcer a ce point, peut faire mal. Et c’est bien ce qu’elle ressent en sentant chacun de ses os se briser pour se reformer dans sa forme humaine. Ce processus est toujours douloureux, et chaque fois qu’elle le fait, c’est censé lui faire moins mal. Mais pour elle, on aurait dit que cette douleur empire de fois en fois. Ce n’est peut-être que son imagination, ou le fait qu’elle ne supporte plus les moindres petites douleurs partielles, depuis sa mort l’an dernier. Mais aujourd’hui elle eut l’impression que son corps aurait voulu flancher sous la pression, et qu’elle ne soit plus capable de bouger par la suite, la rendant paralyser pour le reste de sa vie. Ce qui serait horrible pour une créature de la nature comme elle. Elle ne voulait même pas y penser tout simplement. La garou se contenta de redevenir humaine, bien que la blessure sur son dos, lui parut se rouvrir, lui déchirant le dos entièrement. Et ce même si ce n’était pas le cas, c’est ce qu’elle ressentit en redevenant une humaine. Elle étouffa un cri de douleur dans sa gorge, n’ayant qu’une idée en tête, arrêter la jeune femme avant qu’elle ne fasse de bêtise, qui pourrait la mener a sa perte. Comme elle l’avait fait l’an dernier, en sautant dans ce combat perdu d’avance.










Mais faut croire que le discours qu’elle avait dit n’était pas assez pour dissuader la jeune femme, d’aller au combat. Ce qui la fit soupire bruyamment. Comment espérait-elle survivre à ce combat seul ? Emilly ne la connaissait peut-être pas pour savoir quel était ses points forts ou faibles, mais elle savait une chose. Les chasseurs qui étaient contre eux n’étaient pas des novices. Ceux-là savaient se battre et elle risquait gros si elle retournait a leur rencontre sous l’effet de la colère ainsi, mais surtout seule. Essayant de se relever, pour aller vers la jeune femme, elle ne réussit même pas a simplement poser pied à terre pour se propulser debout. Une douleur vive se fit ressentir de nouveau dans son dos, et elle se laissa retomber accroupi sur le sol, en ravalant un juron qu’elle aurait bien crié. Si elle avait oublié qu’il y avait des chasseurs dans la forêt qui pouvait les retrouver d’un instant à l’autre. Surtout qu’elle ignorait si elles avaient parcouru un long chemin sous terre. N’ayant pas eu connaissance du temps passé, dans la terre, puisqu’elle avait plus paniqué qu’autre chose.






- Je n’en doute pas un seul instant. Mais en y allant sous l’effet de la colère, tu risques de ne pas t’en sortir. C’est la pire façon d’engager un combat, lorsque l’on voit noir comme tu le fais en cet instant.








Soupirant un peu, elle ne savait pas pourquoi elle tenait tant à aider cet inconnu. S’en doute parce qu’elle ne voulait plus voir aucune créature mourir sous la main d’un chasseur de Gérard ou de Monroe.






- Si tu veux, lorsque tu te seras calmé et que j’aurais guéri, je t’aiderais pour les traquer et le faire payer tout ce qu’ils ont pu te faire subir, mais pas aujourd’hui !



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Sam 22 Jan - 17:38
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Lyanna Torres et Emilly Allen


Pourquoi est-ce que tout doit systématiquement se compliquer comme ça? Au départ je suis venue dans cette ville pour en éclaircir certains mystères et faire un état des lieux pour savoir quelle y était réellement la situation. Peu à peu la ville me plais et je m'installe. Mais coup de tonnerre, j'en apprends plus à propos de la mort de ma mère et ces révélations sont pour le moins douloureuse. Je viens prendre l'air en foret et tombe sur quelqu'un affairé à quelque chose qui semble louche. Cet homme est finalement un chasseur. L'incident pourrait en rester là et je pourrais me faire passer pour une simple promeneuse arrivée depuis peu et perdue. Mais, nouveau coup de théâtre, l'homme s'avère au final appartenir justement au groupe de chasseurs extrémistes qui ont tué ma mère et sûrement des dizaines d'autres personnes à travers le monde. Là c'est vraiment le sors qui s'acharne il faut bien le reconnaitre quand même. Et comme si cela ne suffisait pas, une fois une bataille engagée face à cet homme de nouveaux protagonistes viennent se joindre à la fête en la présence d'un coyote-garou et du reste du groupe local des chasseurs. Soit cette ville porte malheur soit les coïncidences sont vraiment pourries à Beacon Hills. Une sorte d'instinct de survie a un brusque sursaut et je m'enfuis avec le coyote-garou pour nous mettre à l'abri le temps de soigner nos blessures. Une fois cela fait je souhaite retourner terminer ce que j'ai commencé avant que cette piste ne s'évapore dans la nature. Mais le coyote cherche à m'en empêcher et cela fait bien évidemment remonter en flèche la colère qui ne m'avais pas vraiment quittée. Le métamorphe finit par arriver à reprendre forme humaine et se retrouve être une jeune femme finalement et elle entreprend de me faire la moral. En temps normal j'aurais trouvé ses paroles tout à fait sages et aurait suivi ses conseils mais à l'heure actuelle je ne suis plus vraiment moi. Toutes ces années d'enseignement semblent avoir disparu et j'ai l'impression que rien ne peut apaiser la tempête qui fait rage à l'intérieur de moi.

Ma réponse n'enchante pas la blonde et cela se remarque tout de suite au soupir un peu agacé qu'elle laisse échapper. En réponse je soupire également, après tout qu'est ce que cela peut bien lui faire que j'aille mener cette petite vendetta? On ne se connait pas et d'ici quelques temps elle aura oublié qu'on s'est croisées et que nous avons été des alliées le temps d'un combat. Voyant que les mots n'ont pas d'effet l'inconnue cherche à se lever pour avancer vers moi mais ses blessures encore fraiches l'en empêchent et un grognement de douleur la contraint à rester dans une posture plus calme pour ses muscles. En temps normal je l'aurais aidée et aurait cherché à la soigner du mieux possible puisque les bois regorgent de remèdes lorsque l'on sait quoi chercher. Mais pas aujourd’hui. Ce soir je suis une personne différente. A l'adolescence j'ai été impulsive comme beaucoup de jeunes de cet âge mais là c'est différent, c'est une facette beaucoup plus sombre qui est en train d'émerger et je crois que je serais capable d'assommer cette fille pour qu'elle arrête de vouloir interférer avec mon projet. Cela je n'en ai pas encore conscience mais cela ne saurait tarder. Aux nouvelles paroles qu'elle prononce, un léger rictus un peu moqueur se forme sur mes lèvres. Déjà je ne vois pas noir à l'heure actuelle, je vois rouge. Rouge comme le sang qui commence à sécher sur ma blessure à la jambe, rouge comme le sang de mes ennemis, rouge comme la colère brulante qui me fais tenir debout pour ne pas m'effondrer et pleurer sur le sors qu'à connu ma mère.

-Merci de ta sollicitude mais je sais ce que je fais.

Dans une certaine mesure c'est vrai. Même si je ne suis pas dans mon état normal je n'ai aucune envie de mourir et saurais être sur mes gardes pour ne pas perdre même si je suis en sous-effectif. Ce qui joue surtout en ma faveur c'est cette capacité à modeler la terre selon mon souhait mais surtout la capacité à plonger sous terre pour pouvoir me déplacer ou m'abriter durant un certain temps. Malgré toutes leurs armes les chasseurs ne peuvent rien contre ça alors cela m'offre un atout qu'il ne reste plus qu'à exploiter. Alors que je m'apprête une nouvelle fois à partir l'inconnue lance une proposition et je soupire, un brin agacée.

-Sauf que je ne veux pas remettre ça à une prochaine fois. Et je n'ai pas besoin d'aide! Tu m'a aidée, je t'ai aidée, point. Bonne continuation à toi.

Déterminée je tourne les talons d'un mouvement vif mais lorsque je prend appui sur ma jambe blessée dans l'optique de partir en courant pour rattraper ces monstres un éclair de douleur passe devant mes yeux et je suis obligée de me rattraper à un arbre pour ne pas tomber. Je me mord la lèvre pour étouffer au maximum un gémissement de douleur et reprend mon souffle. Même si j'ai mal je dois y aller, leur crime ne doit pas rester impuni. Résolue, j'avance d'un deuxième pas mais d'une allure plus lente afin de ne pas trop contrarier cette blessure à la jambe.

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Mer 16 Fév - 18:10





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- Emilly Allen — Lyanna Torres -


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Normalement, notre coyote s’aurait fiché que quelqu’un veuille courir vers leur mort certaine, mais pas ce soir. Depuis qu’elle était morte l’an dernier, notre jeune adolescente voyait la vie autrement. Et ce même si elle continuait de jouer les fortes têtes et de déjouer les lois, elle ne voulait plus qu’aucune créature vive ce qu’elle avait vécu. Mourir et revenir à la vie n’étaient pas plaisantes du tout. Elle faisait encore des cauchemars de cette nuit fatidique, ainsi que de l’endroit où elle avait été pendant l’année de sa mort. Même si elle ne comprenait pas toujours les images dans ses rêves, elle pouvait ressentir la peur qu’elle avait ressentie en étant dans les limbes. Où était-ce un tout autre endroit ? Elle l’ignorait. Mais là n’était pas la question. En ce moment, il lui fallait essayer de raisonner la jeune femme, qui semblait déterminer à courir vers sa propre mort. Comme elle l’avait fait, en voulant sauver son meilleur ami. Oui, ce plan avait fonctionné, mais a quel prix ? Elle était morte, et Corey avait souffert pendant un an, croyant que sa mort était de sa faute. Une chose que notre jeune femme ne voulait pas. Et puis la jeune femme devant elle, bien que déterminer à vouloir mené sa vengeance personnelle, elle ne semblait pas avoir les idées claires. Ce qui la mettait encore plus en danger devant ces chasseurs, loin d’être des novices, comme ceux qui l’avait tué.






Lorsque celle-ci lui mentionna savoir ce qu’elle faisait, Emilly ne put s’empêcher d'en lâcher un rire, sans un seul ton d’humour dans celui-ci. Ah si, elle savait. C’est exactement ce que notre coyote avait dit, avant de s’engager dans ce combat qui l’avait mené six pieds sous terre. Donc qu’elle lui dise la même chose, était assez ironique, en soit. Et notre demoiselle, ne pouvait pas s’empêcher de se revoir, en celle-ci. Et pourtant, c’était elle l’impulsive, celle qui n’écoute rien, celle qui encore considéré comme une gamine. Alors que la Skinwalker, était bel et bien une adulte non ? Ne devait-elle pas être plus réfléchie que la jeune femme ? On ne dirait pas à la voir agir ainsi.




- Vraiment ? Tu sais ce que tu fais ? C’est ironique comme situation, puisque je savais exactement ce que je faisais l’an dernier, lorsque ces chasseurs novices m’ont tué. Et ceux qui sont dans cette forêt, sont loin d’être de simples novices, tu n'y survivras pas. Je peux comprendre ta colère envers eux, j’ai perdu beaucoup à cause de ces monstres, mais pense a ceux qui vont te perdre si tu laisses ta colère prendre le dessus sur ton âme, comme tu le fais en ce moment.







Il fallait bien qu’elle réussisse à lui faire entendre raison, et ce même si les deux ne se connaissaient pas du tout. Elles n’avaient été que des alliées durant un simple petit combat. Mais les deux étaient issues du même monde, celui du surnaturel. Et c’était une raison assez forte, pour qu’Emilly essaye de lui sauver la vie tout simplement. Les prochaines paroles de la jeune femme, fit grogner notre coyote. Oui, d’accord, les deux s’étaient entraidées et rien de plus. Mais Emilly n’allait pas la laisser partir vers un abattoir si facilement. Enfonçant ses griffes dans le sol, elle sentit de nouveau la colère monter en elle, tout en observant la jeune femme avancer difficilement, dut à la blessure à sa jambe.




- Pas besoin de mon aide ? Alors bonne chance pour ne pas mourir ! Surtout, avec cette blessure à la jambe, surtout qu’aucun d’entre eux n’est blessé plus que cela !






Après ses quelques mots, Emilly essaya de se calmer, mais la colère brûlait dans tout son être et elle n’avait qu’une idée en tête. Reprendre sa forme animale, et fuir dans l’autre direction ou alors aider la jeune femme dans un combat perdu d’avance. Désolée, Corey, mais je vais devoir briser ma promesse de rester calme et poser. Laissant son coté animal reprendre le dessus, elle grogna de nouveau en se transforma et alla rejoindre la jeune femme en deux ou trois bonds.


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Ven 18 Mar - 14:03
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Lyanna Torres et Emilly Allen


Cette soirée ne se passe absolument pas comme prévue. Au départ je voulais tout simplement me promener seule en foret pour être au calme et digérer les informations reçues un peu plus tôt car c'est tout de même un sacré chamboulement. Mais il a fallu que je rencontre quelqu'un. Cela aurait pu être un simple promeneur ou un adolescent en quête de sensations forte pour venir arpenter les bois à cette heure-ci. Mais non il a fallu que ce soit une personne que je ne voulais pas du tout croiser, surtout dans un tel état émotionnel perturbé. Puis tout est allé en empirant puisque de nouveaux protagonistes ont investit les lieux et tout a dégénéré complètement. Avoir l'aide providentielle de ce coyote-garou a été un véritable atout je ne dis pas le contraire mais ça aussi je ne m'y attendais pas le moins du monde. Devoir jouer les infirmières dans l'urgence pour lui retirer cette flèche du dos n'était pas non plus au programme mais c'était vraiment la chose à faire alors je ne regrette pas cette décision de quitter le champ de bataille en plongeant sous terre. Cela a permis d'avoir un petit moment de récupération. Mais cela a également eu un effet pervers puisque cela a décuplé ma rage d'en découdre avec eux. Je ne me reconnais pas du tout dans une telle attitude mais pour l'instant je ne suis pas en état de le constater, cela viendra plus tard.

Malgré cette douleur dans la jambe je suis prête à y retourner et à m'occuper du cas des représentants de ce groupuscule de chasseurs difficiles à approcher. Mais le coyote-garou, qui s'avère être une jeune femme une fois son apparence humaine reprise, se met en tête de me dissuader de faire ce que j'ai prévu. Et ça, c'est en train de nourrir de plus en plus ma frustration et ma colère et ce n'est pas une bonne chose. Un grondement sauvage ne demande qu'à sortir de ma gorge. Peut-être que cela la remettrait un peu à sa place puisqu'elle n'a pas à me dire quoi faire. Son petit rire ironique m'irrite et pendant quelques secondes mes yeux brillent de leur couleur dorée surnaturelle. Je veux juste qu'elle se taise et poursuive son chemin. Nous avons été alliées pendant quelques minutes et je lui ait retiré cette flèche du dos. Point. Pas la peine de chercher plus loin ou de penser à des dettes. Qu'elle me laisse faire ce que j'ai à faire et nous seront quitte. Je ne veux pas entendre son histoire, je ne veux pas écouter ses arguments. Je veux juste écouter les sons qui me parviennent et ressentir les pulsations telluriques pour trouver le plus cours chemin à prendre.

-Fait moi plaisir et occupe toi simplement de toi.

Il est vrai qu'au premier abord on pourrait penser que c'est du suicide puisqu'il reste tout de même un certain nombre de chasseurs mêmes si certains sont morts de ma main ou de la sienne tout à l'heure. Mais je dispose d'une faculté unique à ceux de mon espèce, la capacité à plonger dans les entrailles de la terre où rien ni personne ne peut m'atteindre. C'est un avantage certain et je compte bien m'en servir pour surgir telle une déesse vengeresse de quelque récit mythologique. Refusant de l'écouter encore je tourne les talons et entreprend de me mettre en route. Avec cette blessure à la jambe ce n'est pas chose facile et les troncs d'arbre sont une bonne aide pour avancer. L'adrénaline et la motivation sont de bons moteurs et les pas s'additionnent lentement mais surement les uns aux autres. Encore une fois sa voix s'élève et je lâche un soupir agacé tout en lui adressant un bref salut de la main un peu ironique sans me retourner pour autant. Elle semble enfin lâcher l'affaire et accepter qu'elle ne peut pas pas décider à ma place, ce n'est pas trop tôt. Je perçois sa transformation pour reprendre sa forme animale. Cela risque de rallonger le temps de cicatrisation de son dos mais puisque ses vêtements ne sont pas présentables c'est à peu près l'une des seules options dont elle dispose. Hélas le répit est de courte durée puisque cette tête de mule vient vers moi et calque son allure sur la mienne. Agacée je lève les yeux au ciel mais continue d'avancer. Elle me fait la morale puis finalement vient quand même, compliquée à suivre la jeune coyote. Mais il y a un point positif au fait qu'elle se soit transformée, c'est qu'elle ne peut plus parler et je peux me concentrer sur la piste à suivre.

Nous cheminons ainsi durant plusieurs minutes et je finis pas m'arrêter et m'agenouiller tant bien que mal en étouffant un grognement de douleur. Je reste quelques instants les mains en contact avec le sol mais je dois bien finir par me rendre à l'évidence, le groupe des chasseurs est partit et ne nous a pas attendues. Ils auraient certainement aimé nous rajouter à leur tableau de chasse mais ils étaient plusieurs à être blessés alors ils sont récupérés leurs camarades morts et se sont empressés de quitter les lieux pour que rien ne subsiste de cet affrontement. Dépitée je me laisse tomber assise sur le sol et cale mon dos contre un arbre.

-Ça ne sert plus à rien ils sont partis. Rentre chez toi.

Dans un énième soupir je ferme les yeux quelques instants pour souffler et reprendre quelques forces avant de devoir bouger d'ici pour ne pas passer la nuit ainsi en foret. Plusieurs émotions se bousculent en moi et je ne sais pas trop comment les gérer pour l'instant. La dernière fois que j'ai connu un tel chamboulement c'était juste avant mes dix ans lorsque le surnaturel est arrivé pleinement dans ma vie. J'étais totalement perdue et apeurée mais mon père était là et nous avons affronté cela ensemble. Cette fois-ci c'est différent et je ne peut pas lui parler de ça, cela ferait resurgir toutes ses peurs et sa peine nées de la perte de la femme de sa vie. Le calme environnant m'aide à reprendre peu à peu pied dans la réalité.

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Ven 8 Avr - 2:30






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- Emilly Allen — Lyanna Torres -


I've got to fight, event if I'm scared. Surviving is my only option now.  

Pourquoi avait-il fallu qu’elle tombe sur ses chasseurs ce soir ? Alors qu’elle ne voulait que faire une banale balade en forêt. Bon elle avait eut de l’aide pour se débarrasser de ces chasseurs plus qu’énervant. Mais à présent elle devait jouer à l’adulte avec cette dernière, qui tenait vraiment retourner vers un abattoir. Elle n’allait jamais survivre à ces chasseurs, et même si certain était blessé ou encore mort sur leur attaque de plutôt. Il en restait bien trop pour qu’elle y survivre. Normalement la coyote aurait laissé cette femme courir vers sa mort, mais depuis qu’elle savait ce qu’était la mort elle-même, elle ne voulait que personne ne vive ce qu’elle avait vécu pendant l’année dans les limbes. Un endroit plus qu’horrible, tellement qu’elle continuait d'en faire des cauchemars presqu’a tous les soirs. Peut-être avait-elle besoin d’aide sur le sujet ? Mais Emilly ne se voyait pas demander à qui que ce soit l’aide dont elle avait besoin. Elle voulait trop vivre par ses propres moyens, donc chercher de l’aide était la dernière chose à quoi elle pensait. Pourtant, en ce moment, elle voulait vraiment empêcher cette femme de finir en trophée pour ces chasseurs.





Dut le fait qu’elle avait manqué à sa promesse à son meilleur ami et confident, en reprenant la forme d’un coyote. De toute façon, elle n’avait aucun vêtement prêt de l’endroit où elles se retrouvaient. Et elle n’allait pas se balader nu dans la préserve de cette façon tout de même ! Elle aimait peut-être son corps, mais elle restait pudique, ne serait-ce qu’un peu, du moins. En plus le fait qu’elle était de retour en forme animal, elle sentit que la jeune femme était fâchée un peu contre elle de ne pas partir. Mais en même temps, elle ne pouvait plus parler à présent, Emilly n’allait que l’aider à nouveau pour un nouveau combat. Rien de plus. Et ce même si son dos la faisait souffrir le martyr en ce moment. Elle ne fit que serrer les mâchoires, se retenant de pousser des gémissements à chaque mouvement trop rapide, ou sec pour sa blessure. Mais lorsqu’elles arrivent enfin à l’ endroit de plutôt, Emilly pu vite sentir que l’odeur des chasseurs avait disparu depuis un certain moment. Ils avaient abandonné la chasse contre elles, et ramassez leur mort, ainsi que leur blesser. Cela ne voulait pas dire qu’elles étaient tirées d’affaire, pour autant. Au moins, aucun chasseur n’avait vue la vraie apparence de notre coyote, ce n’était pas la même chose de la jeune femme à ses côtés.




Justement, celle-ci lui adressa de nouveau la parole, en lui mentionnant que les chasseurs étaient bel et bien partit et qu’elle pouvait en faire de même. Soupirant notre coyote secoua légèrement la tête, avant de s’éloigner un moment. Non loin de cet endroit elle avait laissé un tas de vêtements qui lui serait bien utile en ce moment. Donc elle alla les chercher, avant de redevenir humaine une fois de plus, poussant un léger grognement de douleur à la transformation dut à la blessure sur son dos qui s’était rouverte. Elle enfila par la suite ses vêtements, avant de retourner vers la jeune femme, qui pensait sûrement qu’elle avait fichu le camp à l’heure qui l’est. Et bien non, elle allait l’aider à rentrer chez elle, avant de faire de même.




- Bon, je sais que tu m’as dit de partir a plusieurs reprise, mais je ne peux pas te laisser dans cet état toute seule. Donc je vais t’aider à rentrer chez toi, et ensuite, tu ne me reverras plus jamais ça te vas ?





Elle lui tendit donc la main pour l’aider à se relever, avant de l’accompagner jusque chez elle…





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