En ce jour, je n’avais aucun boulot à faire, en plus que mes études en ligne avaient été mises sur pause, le temps qu’il trouve un professeur remplaçant. J’avais donc une vraie journée de congé, ce qui avait été très rare depuis mon retour a la vie. Faut dire que je n’avais pas voulu avoir une journée de congé ainsi, d’ailleurs, puisqu’il me fallait me garder occuper. Pour ne pas penser au fait que j’avais perdu trois années de ma vie, depuis que j’avais mis les pieds à Beacon Hill. Et qu’encore aujourd’hui je me demandais pourquoi je ne retournais tout simplement pas en Australie. Ah oui, ici j’avais un boulot, un patron étant aussi mon ami, et ma cousine, la seule personne a qui je pouvais tout lui dire sans qu’elle aille peur de moi. Bien que j’avais jamais encore mentionné quel genre de chimère j’étais a celle-ci, je ne voulais pas qu’elle entre dans cette partie-la de ma vie. Voulant  absolument la protéger de ce monde surnaturel et dangereux. Mais en même temps, je détestais ce que j’étais devenu, alors vouloir en parler était une chose dont je n’arrivais pas encore. Peut-être un jour, mais pas pour le moment.




Sortant de la demeure de mon patron, j’enfonçai mes mains dans mes poches. Il était peut-être temps que je fasse des recherches sur comment j’étais revenu a la vie. Et peut-être aussi trouver celle qui avait accomplie ce miracle, cette Écho. Dont je n’avais qu’entendu des rumeurs, je ne l’avais jamais vue. Ou du moins je ne m’en souvenais pas.  Me dirigent donc vers la forêt dont je me souvenais bien que c’était là-bas que je m’étais réveillé, au pied du Nemeton. Une souche d’arbre qu’avant je n’aurais jamais ressentit son attirance. Puisqu’avant j’étais un humain normal, pas une créature, bien que je n’étais pas considéré comme surnaturel. Ayant été fabriqué de toute pièce par ces docteur fou. Non, il ne fallait pas que j’y pense à nouveau, une journée de congé de tout cela, c’était se qu’il me fallait en ce moment. Pas un retour en arrière une fois de plus. Secouant légèrement ma tête, je ne fis qu’entrer dans la préserve de la ville, la ou je savais que le Nemeton se cachait parmi ce feuillage dense. Allais-je le retrouver? Surement pas. Il faisait noir lorsque je m’étais levé, la lune était bien haut dans le ciel, le jour que j’étais venu à la vie. Contrairement au jour de ma mort, ou j’avais pu apercevoir le soleil une dernière fois, avant de sombrer dans la nuit éternelle. Deux moments de ma vie, qui allait me rester marquer pour toujours. Je ne pourrais jamais les oublier, bien que je le veuille.


Avançant sans aucun but de la sorte, je ne pensais pas me retrouver non loin d’une autre personne. Croyant fort bien que personne ne venait ici, puisque c’était un endroit considéré dangereux tout de même. En apercevant cette jeune femme, je m’arrêtais un moment pour l'observer au loin. Surtout que j’avais bine remarquer qu’elle avait une arme a la main. Était-elle une chasseuse? Si oui, j’étais dans un réel danger potentielle la. Bien que je n’apparaisse pas comme une créature au premier abord, il se pourrait que dans ma façon de me comporter on puisse le remarquer à présent. Lâchant un léger soupire, je continuai ma route un peu, elle ne me faisait pas si peur que cela de toute façon. Si j’étais de retour à la vie, s’était bien pour une raison, je n’allais pas mourir de sitôt. M’arrêtant de nouveau à quelque pas de la jeune femme, étant a présent devant elle, ainsi elle pourrait me voir.


- Bonjour.  

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Cette balade en forêt était une bonne et une mauvaise idée. Bonne parce que je n’avais pas mit les pieds ici depuis que j’avais emménagé il y a de cela déjà quatre ans. Puisqu’à mon arriver, j’avais eut cette peur qui me tiraillais le ventre, en entendant simplement ce qui pouvait vivre ici. Pourtant j’adore les animaux, mais les rumeurs sur cette préserve était quand même dangereuse. Mauvaise, parce que même si j’étais rendu un être surnaturel, il pouvait y avoir des dangers potentiel pour moi ici. Comme cette jeune femme avec cette arme a feu non loin de moi. Celle-ci pourrait bien être un de ces chasseurs dont j’ai entendu parler. Ou peut-être pas. Je ne le saurais que lorsque j’allais m’en approcher…



Bon ne pas m’annoncer avant de m’approcher de cette jeune femme avait peut-être été une mauvaise idée. Certes s’était un peu con de ma part. Mais celle-ci m’intriguais fortement, cette silhouette j’étais sur de la connaitre, mais d’où? Moi qui était mort durant trois ans, comment une simple silhouette dans la nuit ainsi, pouvait me dire quoi que se soit ! Bien que ma vision fût un peu améliorer grâce à la modification que j’avais subie, une simple silhouette si loin ne pouvait pas m’être si familière ainsi, non? Mais bon, en me postant devant la jeune femme j’aurais dut anticiper la réaction de cette dernière. Cette voix qui retenti lorsqu’elle me remarqua, elle aussi me disait quelque chose. Relevant la tête vers elle, je vis qu’elle pointait son arme sur moi. Normalement j’airais dut avoir peur, mais au lieu de cela je plongeai mon regard dans celui de la jeune femme, un petit sourire narquois sur mes lèvres.   Elle avait eut beau m’avoir traité d’idiot, je ne bronchai même pas a cet insulte venant de sa part. Au lieu de cela, je levai plutôt les mains, pour lui montrer que je n’étais pas quelqu’un de bien méchant. Mais surtout qu’avoir une arme pointer sur moi, ne me laissais pas trop le choix de jouer les gentils aussi.


- Du calme. Je ne suis pas ici pour t’attaquer, tu peux baisser ton arme.


Lorsqu’elle baissa enfin son arme, je pu redescendre mes mains, les enfonçant dans les poches de mon jean. J’en profitai aussi pour la regarder de haut en bas, elle me disait réellement quelque chose, mais je n’arrivais pas à me souvenir. Merde!


- Désolée je n’ai pas voulu te faire peur de la sorte. J’aurais dut m’annoncer avant d’approcher. Mais encore la, en faisant du bruit, tu m’aurais peut-être juste tiré. Tu peux me dire ce que tu fais à cet heure-si en pleine forêt seule?

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Maintenant que la jeune femme avait baissé son arme, je me sentais un peu plus à l’aise avec elle devant moi. Mais en même temps, elle l’avait gardé en main tout de même. Donc pouvais-je cesser d’être sur mes gardes? Non. Il me fallait l’observer et m’assurer qu’elle n’allait pas changer d’avis et juste me tirer dessus. J’étais mort une fois, je ne voulais pas retenter l’expérience loin de la! Je tenais à ma deuxième chance à la vie ainsi. Surtout qu’avant ma mort, je n’avais guère pu choisir quoi que se soit. Des que j’avais mis les pieds a Beacon Hill, mes choix a ma propre vie m’avait été enlevé, par ces médecin de l’horreur. Donc mourir une deuxième fois? Tres peu pour moi. Je me demandais souvent pourquoi je n’avais pas quitter la ville, au moment même de mon retour d’ailleurs. Cette ville ne m’avait rien amené de bien dans ma vie. Bien que j’aie un boulot ici, ainsi que ma cousine était ici. Était-ce suffisant pour rester y vivre? Peut-être que oui. Du moins pour le moment, un jour peut-être que ma décision changerai, et que j’allais déménager ailleurs. Et ce n’est pas comme si je ne pouvais pas aller danser dans un autre club de mon patron, il en avait un peu partout autour du globe. Donc un club ou un autre, serait la même chose n’est-ce pas?




Lorsqu’elle mentionna que je n’étais pas si idiot que cela, je soupirai un peu, ayant qu’une envie et s’était de rouler mes yeux. Bien que je n’étais pas con ! Un peu suicidaire, certes, mais pas stupide tout de même ! Je restais bien devant elle, alors qu’elle avait une arme, mon sens de la survie était peut-être casser, maintenant que j’y pense. Par contre, elle n’avait pas répondu a ma question, et je comprenais pourquoi. Parce que moi non plus j’aurais sans doute ignoré ce genre de question si j’avais été à sa place. Haussant mes épaules, je fini par lui répondre.


- Pas faux. Je n’aurais s’en doute pas répondu moi-même.


Plus je l’observais et plus elle me disait quelque chose. Mais d’où je la connaissais exactement? Pourquoi je n’arrivais pas à m’en souvenir? Était-ce dut a ma mort cette perte de mémoire momentané? Peut-être que oui. Mais j’avais aussi voyagé un certain moment, avant de m’installer ici. Donc je pouvais en oublier par moment. Puis elle me demanda mon nom, à ceci j’arquai un sourcil avant de simplement lui répondre.


- Hm, cette question me semble un peu comme celle que j’ai posée. Tout aussi successible de ne pas être répondu, dans ce genre de situation. Mais bon, je me nomme Ryan. Et tu es?


Peut-être qu’en sachant son nom j’allais pouvoir savoir enfin pourquoi j’avais cette sensation de déjà vue.

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Je continuai d’observer la jeune femme devant moi, sans comprendre pourquoi cette silhouette, ce visage, me disait quelque chose. Je n’arrivais pas à me souvenir d’où je la connaissais. Ou alors ce n’était qu’un déjà vue, et cette impression soit complètement fausse. J’avais tellement rencontré de gens dans mon voyagement, avant de m’installer ici. Qu’elle n’était peut-être même pas une personne que je connaissais réellement. Elle pouvait être simplement une demoiselle ressemblant à une autre. Certes, il y avait quelque chose qui me disait que je la connaissais réellement. Par contre, je n’arrivais plus à me souvenir, de quand et d’où. Comme si ma mémoire avait été effacée, ce qui pourrait être le cas. J’étais quand même mort depuis trois ans, certaines choses avait peut-être disparu de ma mémoire, durant mon temps en terre. On ne sait jamais. Mais en ce moment, j’aimerais bien me souvenir d’elle, rien qu’un petit souvenir, juste au moins savoir d’où je la connaissais serait un bon début !




Lorsqu’elle me demanda mon nom, je n’avais guère plus m’empêcher de lui répondre d’une façon nonchalante. En rajoutant, bien sûr, que sa question ressemblait bien à la mienne de plutôt. Mais je n’ignorai pas la question pour autant puisque je lui répondis. Sans mentionner mon nom de famille tout de même, je ne la connaissais pas assez pour révéler celui-ci. Et puis à quoi bon ? On allait peut-être même ne pas se revoir après ce soir ? M’enfin, je ne sais pas. Mais je ne sortais pas trop ces derniers temps, alors qu’avant, je ne pouvais pas rester en place bien longtemps. Mais mes cours en ligne en plus de mon boulot, ne me permettaient pas de sortir souvent. À moins que ce soit pour aller passer une soirée avec ma cousine, et encore là, je ne voulais pas l’envahir de ma présence, elle posait bien trop de questions. Des questions dont je n’avais pas les réponses…




Alexie… Alexie. Où avais-je entendu ce prénom avant ? Bordel ! Pourquoi ce nom me disait réellement quelque chose ? C'était-on rencontré quelque part avant ? J’en étais presque persuadé à présent. Le fait qu’elle me dise qu’il était inutile de me dire son nom de famille, fit, un déclique dans ma tête, j’avais déjà entendu cette phrase auparavant. Mais oui ! C’était bien avant que je ne vive ici à Beacon Hill, lorsque je n'étais que barman dans le Bears & Wolves de New-York ! Tout me revenait à présent ! Mais comment lui faire part de cette découverte, sans paraître pour un fou ? C’est impossible. Et puis peut-être que ce n’était même pas elle en plus ! Donc, au lieu d’avoir l’air d’un fou, j’allais d’abord vérifier si elle était bien la jeune femme que je croyais avoir devant moi. La voyant se rapprocher un peu, je ne fis que l’observer, arquant un sourcil. Il y a deux minutes, elle pointait une arme sur moi, et maintenant, elle s’approchait ? Étrange. Mais c’était peut-être parce qu’elle essayait de voir d’où elle me connaissait aussi.





- Dites-moi, il y a environ quatre ans de cela, serait-il possible que tu sois entré dans un club nommé Bears & Wolves à New-York ?

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Maintenant, que je pouvais mettre un prénom sur le visage, tout me revient en mémoire. Cette jeune femme avait passé beaucoup de temps, au bar du Bears & Wolves de New-York. Dans ce temps, je n’étais que derrière le comptoir, n’osant pas aller vers les scènes, puisqu’avant, je ne croyais pas avoir le courage, ni la forme pour danser pour les femmes et hommes qui entraient dans le club. Maintenant, la confiance en mes capacités était bien plus grande, j’avais beaucoup plus confiance en moi tout simplement. Était-ce le fait d’être mort qui me faisait réaliser ce petit détail ? Ou plutôt le fait que je n’étais plus du tout humain ? C'était sûrement la deuxième option, parce que la mort ne m’avait pas tant changé que cela, lorsque j’y pense réellement. Enfin, je ne pensais pas que la mort m’avait changé à ce point, peut-être que certaines personnes pourrait dire le contraire, mais pour moi, je ne voyais pas un changement dans ma personnalité. Je pense plus que le fait de n’être plus humain, m’avais changé un peu plus. Je n’étais plus aussi craintif qu’avant.



Mais ce n’était pas le temps de débattre sur ma propre personnalité. Je me devais de vérifier si elle était bien la jeune femme que je croyais qu’elle était. Alors je ne fis que lui poser une simple question, qui pourrait en dire long sur le sujet. Puisqu’à cette époque, je ne parlais pas si souvent que cela au gens qui entrait dans le club. Je ne faisais que mon boulot et servir l’alcool tout simplement. Mais il y avait une seule personne, une cliente régulière avait qui je parlais à chaque fois qu’elle venait au bar. Et cette jeune femme devant moi, j’étais persuadé qu’elle était celle de mes souvenirs. Comment le vérifier ? Ma question allait le faire. Alors j’attendis tranquillement qu’elle me répondre. Elle finit par me répondre justement, en me confirmant qu’elle y était bel et bien allée a plusieurs reprise. Un léger sourire s’afficha sur mes lèvres, tout en observant la jeune femme un peu plus. Elle était bien celle que j’avais cru. Je n’étais pas fou.


- Je me disais aussi que je vous avais déjà rencontré, peu importe le nom. Tu n’as pas changé en quatre ans.


Alors que moi, j’avais changé, je n’étais plus humain, ma personnalité n’était plus le chaleureux petit barman. Il y avait beaucoup de choses qui avaient changé en quatre ans. Allait-elle le remarquer ? Surement pas. Il n’y avait que ma cousine qui avait remarqué un léger changement en moi. Mais faut dire qu’à elle, j’avais mentionné ne plus être entièrement humain, comparer aux autres. Ce n’est pas comme si j’allais le crier sur les toit que j’étais à présent une chimère, un monstre construit de toute pièce par trois savants fous ! Et puis on ne s’était jamais fréquenté en dehors des heures d’ouverture du club. Alors elle ne me connaissait pas aussi bien que cela, et c’était la même chose pour moi.



- Aucun souci. Je peux comprendre, il peut y avoir des étranges dans cette ville.


Et pas que des gens, des êtres surnaturels aussi. Mais ça, je n’allais pas le mentionner.


- Alors dis-moi, qu’est-ce qui t’amène dans une ville aussi reculer que Beacon Hill ? C’est un endroit très différent de New-York.

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Maintenant, que je savais que je n’étais pas fou et qu’elle était bel et bien celle que je croyais. Je pouvais donc cesser d’être entièrement sur mes gardes. Enfin du moins me calmer un peu, puisque je la connaissais tout de même un peu. Pas autant que je le voudrais, mais c’était un début. Par contre, lorsque j’avais dit qu’elle n’avait pas changé en quatre ans sembla la surprendre un peu. Bon, comme je ne la connaissais que des discutions que nous avions dans le club a New-York, je ne pouvais pas affirmer entièrement si elle avait changé ou pas. Mais pour ce que je voyais, pour moi, elle semblait être la même jeune femme qui venait me parler au bar, un verre à la main. Peut-être avais-je tort ? Si c’était le cas, elle n’avait qu’à m’en faire part, je n’avais jamais été très bon pour remarquer les changements sur les gens. Et puis elle sentait tout aussi bon qu’avant. Bon avant je n’aurais pas pu découvrir si elle était une créature ou non, mais a ce que mon odorat pouvait me dire en ce moment, et bien elle était bel et bien humaine. Alors que moi, je ne l’étais tout simplement plus. Mais je n’allais pas lui dévoiler cela. De toute façon, elle ne pouvait pas remarquer ce changement en moi, non ? À moins qu’elle soit vraiment observatrice, ce qui pouvait être le cas d’ailleurs. Si Léa avait remarqué que je n’étais plus le même, elle aussi pouvait peut-être faire le lien.




- Je semble différent ? Comment ça ?



Ceci me déstabilisa un peu. Comment pouvait-elle remarquer si rapidement un changement en moi ? Peut-être parce qu’avant je n’étais pas le genre de mec à se promener en forêt de la sorte. Mais plutôt celui qui s’enferme dans une chambre pour lire un livre. Ce qui n’était pas faux. Avant, j’étais un homme peu aventureux alors que maintenant, plus grand-chose ne me tenait pas en place tout simplement. Du mon changement de carrière, fini le barman, maintenant j’étais danseur. Tout un changement, lorsque l’on me connaît, ne serait-ce qu’un peu. Mais il n’avait pas seulement mentalement que j’avais changé, mais un peu physiquement aussi. J’étais un peu plus musclé qu’avant, m’entrainant beaucoup plus et étant une créature aidait quelque peu. Avoir parlé des choses étranges qu’il se passait, n’engagea pas, une discutait plus que cela. Mais ma question par contre, me fit relancer, ce qui me fit rire un peu. Avant que je ne hausse les épaules quelque peu.


- Pour le travail aussi. Mon patron a ouvert un club ici, donc je l’ai suivi, et j’ai changé de position dans le club par la même occasion.

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Essayant de comprendre ce qu’elle voulait dire par le fait que j’avais changé, j’observai cette dernière, essayant de voir si elle allait paniquer ou quelque chose du genre a ma simple petite question. Je ne voyais pas en quoi j’avais changé. Bon oui, je n’étais plus un humain lambada, mais je restais toujours le même aux yeux des humains avec qui j’avais pu avoir des contacts avant ma mort, il y a quatre ans de cela. Alors pourquoi celle-ci avait remarqué un changement ?  Voilà pourquoi j’avais posé la question, sans plus de manière, je devais savoir en quoi elle voyait que je n’étais plus le même. Elle ne pouvait pas savoir ce qui m’était arrivé, puisque je n’étais jamais réellement sorti de la tanière des médecins de l’horreur. J’avais à peine pu prendre une bouffée d’air, avant de sentir l’aguille dans ma nuque et de mourir. Donc peu de gens savait ce qui m’était arrivé dans les souterrains de la ville. Lorsqu’elle finit par me répondre, pour me dire qu’elle était une personne observatrice, et qu’elle avait simplement remarqué que j’étais plus musclé qu’avant. Ce qui n’était pas faux, je tenais cette forme dut a ma transformation, et mes nombreux entraînements.


- Je dois avouer que je m’entraîne beaucoup plus qu’avant….


Lorsqu’elle me sourit, tout en replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, j’eus l’impression qu’elle essayait de me draguer. Ce qui afficha un léger sourire en coin sur mes lèvres. Je n’aurais jamais pensé qu’elle irait jusqu'à me draguer de la sorte. Du moins, si c’est cela qu’elle essayait de faire. Mais je n’en fis rien, je continuai tout simplement à l’observer. Je pourrais très bien me mettre à la draguer moi aussi, mais en pleine forêt ainsi, je trouvais l’endroit un peu mal choisi. Peut-être une autre fois. De toute façon, ce qu’elle me dit par la suite, me fit perdre le petit sourire que j’avais affiché. Elle voulait déjà me quitter ? Alors que l’on venait à peine de se retrouver ? Peut-être avais-je mal interpréter le dernier mouvement qu’elle avait fait ? Dommage. J’avais toujours trouvé cette dernière à mon goût, mais n’ayant aucun courage lorsque j’étais qu’un simple humain, je n’avais jamais osé lui démontrer mon intérêt. Bien qu’elle ait l’intention de partir, elle m’avait aussi mentionné qu’elle allait passer au club, pour venir me voir sur scène. Ceci me fit lâcher un léger rire avant de simplement lui répondre.


- C’est exactement ça. Je ne suis plus le barman, bon, je remplace parfois. Mais je fais à présent parti du spectacle aussi.


À son clin d’œil, je fis un léger sourire avant de rajouter.

- Et bien, j’ai bien hâte de te revoir au club, dans ce cas, très chère.

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Lorsque j’avais eu l’idée de venir en forêt ce soir, je n’aurais jamais pensé tomber sur une ancienne connaissance. Du temps que j’étais encore qu’un simple barman et pire encore que je n'étais qu’un petit humain chétif. Mais mon intention, de venir dans les bois, n’était pas cette retrouvaille, si heureuse soit-elle, mais plutôt que j’avais l’envie de retrouver celle qui m’avait ramené à la vie. Ce ne serait pas pour ce soir hélas. Parce que ses retrouvailles étaient bien plus alléchantes. Lors de nos précédentes rencontres, j’avais toujours trouvé la jeune femme à mon goût, sans jamais lui démontrer mon intérêt. Mais à présent, que j’avais plus confiance en moi, je n’allais pas laisser passer cette chance. Par contre, je n’aurais peut-être pas le temps de faire quoi que ce soit en cette si belle soirée, puisqu’elle semble être prise dans une situation délicate. J’aurais bien posé la question, qui brûlait mes lèvres, si elle ne semblait pas perdue dans ses pensées. Mais aussi le fait que le téléphone de celle-ci émit une vibration, que oui, j’avais entendu. Quelle joie de ne plus être un simple humain. Parfois, j’aimais bien ce que j’étais devenu, comme en ce moment précis. Toutes les émotions qu’elle ressentait, je pouvais les sentir.




Alors qu’elle reculait déjà pour me quitter, je ne fis que l’observer, faire. On aurait dit qu’elle ne voulait pas répondre à ce message ou autre qui était apparu sur son cellulaire, mais plutôt rester avec moi encore un moment. Ce dont j’aurais été heureux de continuer cette discutions, pour le moins étrange, mais si amusante en même temps. Elle s’excusa donc, avant de tourner les talons et de s’enfoncer dans la préserve, sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit. J’avais bien remarqué son regard attristé de devoir partir comme une sauvage, mais je fis que hausser les épaules. Avant d’enfoncer mes mains dans les poches de mon jean, il était temps que je rentre. J’avais le droit à une bonne nuit de sommeil, ce que j’avais rarement depuis que j’avais pris la position de danseur. Mais ceci était mon choix, je n’allais pas retourner sur cette décision, qui se retrouvait à être la meilleure que je puisse avoir.

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