Save Your Life For A Short Time

Je descend de l'avion, prêt à commencer une nouvelle étape dans la vie et ma carrière. J'ai fais le tour de l'Europe, j'ai traversé une bonne partie du globe pour me rendre en Australie. Je suis allé encore plus loin en traversant le Canada. Et me voilà, attaquant le plus gros marché du monde. Les États-Unis. Première étape et non la moindre, la très grande ville de New-York. Quoi de mieux que là où sont nés plusieurs de vedettes, et les spectacles de Broadway. Mon club de danseur sera à sa place ici.

Malgré tout, rien n'est avancé. Je dois avant toute chose inspecter le terrain et les bâtiments disponibles avant de faire quoi que ce soit. Je dépose mes affaires à l'hotel, texte ma mère et sors faire le tour du quartier. Cela peut sembler ''téteux'' mais j'ai promis à ma mère de lui donner des nouvelles régulièrement. Elle est ma seule famille après tout et je sais qu'elle est fière de ce que j'ai accomplis. Alors j'emmerde ouvertement ceux qui ose critiquer.

Le foulard bien remonté, les mains dans les poches, je parcours scrupuleusement les rues de Manhattan en cette froide soirée. Tout est illuminé, des salles de spectacles jusqu'au restaurant qui reste ouvert tard, ou même une partie de la nuit, chose commune aux États-Unis de ce que je sais. Il me faudra un moment pour m'habituer à la vie américaine mais étant moi-même un homme de la nuit, ça devrait bien aller.

Au bout de ma marche j'atteins le fameux Central Park. J'en ai tellement entendu parler que je me dois de faire un tour. Après les affaires, j'ai tout mon temps. Je viens d'arriver en ville alors autant en profiter pour faire une balade en nature. À cette heure-ci tout était calme, quelques passants, des couples la plupart, avec une boisson chaude à la main. Typiquement New-Yorkais. Donc disons que je ne m'attendais pas à autant de grabuge. Mais faut croire que c'est moi qui l'entend, donc c'est plus loin dans le parc.

Codage par Libella sur Graphiorum

A peine arriver au États-Unis, que je ne sais pas ou vraiment aller. En montant à bord de cette avion quelque heures auparavant je croyais vraiment avoir plan tout défini en tête. Mais non, je ne faisais que fuir une douleur, qui ne fait que me suivre tout le long de mon parcours. De la maison de l’ami de mon père, jusqu'à ce que je descende de ce fichu avion. Cette douleur ne fais que me rappeler pourquoi je fuis un pays ou je me sentais si bien, ou j’avais encore des endroits qui me rappelais mon père décédé, il y a déjà quelque années.  Mais tout ce que j’ai réussi à faire en me sauvant de la sorte, n’est que me blesser d’avantage. Bien que je savais que si j’étais resté, elle aurait tout fait pour me rendre la vie encore plus horrible. La voir avec d’autres hommes ne m’aurait pas aidé, loin de la. Je n’aurais qu’été encore plus meurtrie par sa trahison, par son manque d’amour pour moi. De toute façon, elle était bien loin de moi maintenant, et je ne retournerais plus jamais en Afrique. N’ayant même pas le goût de donner de mes nouvelles non plus. Mais je sais que je devrais au  moins dire a l’homme qui ma élevé, que je suis toujours en vie. Même si mon départ la blesser, il a compris mes raisons, regrettant presque d’avoir mis sa fille au monde.



Secouant légèrement ma tête, j’essaye de ne plus y penser. Ce qui est fait est fait, je ne retournerais pas en arrière. Je ne regrettais guère mon choix d’être partit. Il était temps que je vole de mes propres ailes de toute façon. Donc je me rendis dans un hôtel de la grande ville de New-York, me louant une chambre, avant d’aller y déposer mes valises. Ensuite je passai rapidement sous une douche chaude, puisque mon voyage fut long de l’Afrique à ici. Des que cela fut fais, j’ouvris ma valise pour en sortir des vêtements propres, avant de les enfiler. Il serait peut-être temps que je mange un petit morceau. Mais le menu de l’hôtel ne m’intéresse pas plus que cela. Donc passant une main dans mes cheveux encore humide, je prends mon portefeuille, avant de sortir de nouveau de la chambre. Une petite marche dans les rues de la ville, pour trouver a mangé s’impose.



Mais je ne me rendis jamais bien loin dans la ville, puisqu’en passant par central Park, croyant pouvoir prendre un léger raccourci,  je me retrouve aborder par un petit groupe, qui n’avait pas vraiment l’air amicaux. Et merde! J’essaye de juste les éviter et continuer mon chemin comme s’ils n’étaient pas la. Mais ils me bloquent le chemin, et il n’y a personne d’autre autour de nous. Personne pour me venir en aide. Mais quel avait été mon idée idiote de passer par ici à cette heure-ci? Alors que je suis sans défense, enfin pas vraiment sans défense. Mais le combat n’avait jamais été mon point fort. Pas depuis mon accident avec les lions, j’avais perdu un peu de ma confiance. Reculant un peu, j’essaye de fuir par d’où je viens, mais encore la, il y a des types derrière moi. Bon il va falloir que j’encaisse les coups qui me seront porté….

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AVATARS PAR ECRIRE Angie & carolcorps

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Sans doute une curiosité maladive, ou malsaine qu'en sais-je, je me dirige vers le bruit en question. Plus je m'approche, plus que je sens que ce n'est pas une bande de jeune qui s'amuse. Me cachant dans la verdure pour observer la situation, je constate qu'il y a plusieurs mecs qui entoure un seul. Je sens dans l'air l'animosité, un plaisir malsain et plein d'autre odeur pas très positive. Malgré tout je ne fais rien. Après tout, c'est peut-être celui qui va être attaqué qui est en faute, même si se prendre à plusieurs c'est complètement lâche.

L'homme au centre ne semble pas les connaitre, et était prêt à en découdre avec eux. Bien il était courageux, mais en même temps, ses chances sont vraiment nul. J'hésite à sortir de l'ombre pour lui venir en aide, mais d'un autre côté...Je vais m'en vouloir si je fais rien. Bien sûr ce n'est pas mon genre d'embarquer dans les problèmes d'inconnu. Mais voilà la situation. L'homme était seul contre toute une bande et ses chances de finir à l'hôpital, ou même mourir, sans mon intervention était élevé. Je vais essayer d'éviter d'utiliser ma force d'ours pour éviter de dévoiler mon monde.

La décision prise, je me prépare à me débarrasser des attaquants. Je sors des feuillages et attrape le collet de celui qui est plus proche de moi. De mon autre main j'agrippe le tissu de sa veste, le soulève sans effort et utilise son corps pour le jeter sur ses camarades. Strike! Trois hors jeu pour l'instant. Je me rapproche de l'homme pour voir s'il allait bien, gardant un oeil sur ses assaillants derrière lui qui sont un peu déstabilisés par mon intervention.

«Ça va aller??»

Je me doute de la réponse mais je veux m'en assurer. Après, il semble bien costaud, je suis sûr qu'il se portera bien quand même.

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Mais pourquoi avais-je été dans ce fichu parc à cette heure-ci du soir aussi? J’aurais dut y penser qu’un petit nouveau en ville, pouvait très bien avoir des ennuis facilement. Surtout que je n’étais pas fort sur les affrontements physiques. Surtout depuis mon accident avec les lions, qui m’avait presque tué. Donc me retrouver dans cette situation, entourer de mec, qui n’était pas amicale du tout. Je me doutais bien que ceci allait mal finir pour moi. J’allais devoir encaisser des coups, sans trop savoir comment m’en défendre réellement. Je pourrais très bien juste leur donner se qu’ils voulaient aussi. Mais ou serais ma fierté dans tout ceci? Mon honneur? Elle serait bien basse dans mon estime de moi-même. Je n’allais donc pas me laisser faire si facilement. Même si j’avais peu de chance de réussir quoi que se soit, je n’allais pas passer pour un faible devant ces hommes-la. Si j’étais partit de l’Afrique ce n’était pas pour devenir une proie facile. Bien au contraire! Je voulais renforcer mon caractère un peu. Donc ça ne me laissait pas grand choix, à part affronter ces mecs.



Mais alors que leur petit chef de bande, me commandais de leur donner tout mes objets de valeurs, ainsi que mon portefeuille. Un autre homme sortit de l’ombre, pour agripper un des mecs par le collet, puis le soulever pour le balancer contre ces amis. Que quoi? Avais-je bien vue? Avait-il vraiment réussi à soulever cet homme sans aucun effort? Et surtout le balancer contre les autres membres de la petite gang qui l’entourait? Faisant ainsi un abat.  C’était impossible, non? J’avais sans doute halluciné quelque chose la. Ceci n’était qu’un rêve, auquel j’allais me réveiller dans un lit d’hôpital, ayant été tabassé par ce petit groupe. Donc lorsqu’il se rapprocha de moi, j’eus un petit mouvement de recul. Bien que je avais qu’il n’était pas la pour me faire du mal, mais pour m’aider. Ce fut un simple réflexe de ma part. Surtout que ce dernier me demanda si ça allait aller. Puisque je n’avais pas eu encore à me battre contre ces types, faut dire que oui ça allait.


- Oui, je crois.



Je tournai ensuite mon regard vers ceux qui étaient encore debout, mais encore sous le choc de ce que l’homme venait de faire. Et je l’ai comprenais tellement en ce moment. J’ignorais moi-même comment agir, dans cette situation. Devais-je vraiment accepter l’aide de ce dernier ou juste fuir comment j’avais l’habitude de faire dans ces occasion la? Ça ne serait pas la première bataille que je fuirais de toute façon. J’en avais déjà fuis une juste en quittant l’Afrique…

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Le pas en arrière que fait ce garçon avait fait en sorte que je ne m'avance pas plus loin dans sa bulle. Je dois le concevoir, ce que je viens de faire peut destabiliser n'importe qui. Après tout, je suis peut-être costaud mais quand même pas un homme fort, dans le sens ''humaine''. Ce n'est pas écris sur mon front que je suis un ours. Quoi que, rien que mon régime alimentaire pourrait donner la puce à l'oreille mais ça c'est un autre monde. Aux yeux du peuple, je ne suis qu'un homme d'affaire, ou pour certaine, qu'une tablette de chocolat sur scène. Peu connait ma vrai nature, même parmi mes propres employés. Sauf ceux qui sont comme moi.

Je m'assure que ceux que j'ai mis hors course sont toujours à terre et contourne celui que je suis venu aider pour faire faire aux derniers dont je voyais la peur dans le regard, mais qui voulais toujours garder un certain orgueil. Je frotte mes mains ensemble, jubilant de la suite. Le sourire aux lèvres comme un homme qui allait déguster son dessert tant mérité.

«À votre tour! Vous voulez jouer?»

Que je ponctua d'un éclat ambré surnaturel, leur faisant comprendre clairement que je ne suis pas n'importe qui et qu'ils ont intérêt à filer avant que je les massacre. Ni une ni deux, la peur au ventre, ils nous contourna pour ramasser leurs potes au sol et s'enfuir très loin. Pas très solide ces gars là. M'enfin bon, même si une petite bagarre ne m'aurais pas déplu, la vie de celui qu'ils voulaient volés est plus importante que mon plaisir.

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Faut dire que mon arriver aux États-Unis, ne s’était pas dérouler comme je l’avais prédis. Mais j’aurais dut me douter, que j’allais me foutre dans la merde des mon arriver. C’était bien une chose dont j’avais le don depuis mon enfance. Sinon je n’aurais jamais eu cet accident avec les lions en Afrique, et dut me faire opéré pour avoir un nouveau poumon. Mais aussi on n’aurait sans doute jamais quitté l’Australie, si je n’avais pas tenu à aller à la rencontre de kangourou, comme un petit imbécile. Et mon père serait peut-être encore en vie en ce jour. Mais bon, par chance un homme vient m’aider rapidement, même si ce qu’il fit ne fut pas totalement humain. Du moins à mon avis. Agripper un homme de cette façon pour le balancer sur ces congénères n’était pas une chose que l’on voyait tous les jours. Donc lorsqu’il s’était rapprocher de moi, j’avais reculé d’un pas, par reflexe tout simplement. Et non parce que j’avais peur, bien au contraire! Je savais qu’il n’était pas la pour aider ces mecs autour de moi, mais pour m’aider moi et personne d’autre. Je lui mentionnai que oui, j’allais bien avant de tourner mon regard sur ceux qui étaient encore debout.


Mais après quelque parole de mon sauveur, ceux-ci prirent la fuite assez rapidement, sans oublier leur camarade encore sur le sol. J’aurais voulu rire de les voir décamper aussi rapidement, mais je me retiens de le faire. Je retournai plutôt mon attention sur celui qui venait sans doute de me sauver un tour à l’hôpital, une fois de plus. Je n’aurais pas vraiment voulu finir dans cet endroit de nouveau, je crois que j’avais assez visité les hôpitaux pour ma vie entière. Enfin ce n’était que mon avis,  mais aussi une promesse que je m’étais faite en sortant de mon opération, d’il y a quelque années. Un moment de silence se glissa entre nous, avant que je finisse par prononcer enfin quelque mot.


- Eum...Merci de m’avoir sauvé.




Je ne savais pas quoi dire d’autre que cela. Que pouvais-je bien dire d’autre de toute façon? Il venait de me sauver la vie, enfin peut-être pas la vie. Mais m’empêcher de me faire tabasser. Alors qu’il ne me connaissait pas du tout. Il ne savait même pas si ces hommes voulaient ma peau, par ma propre faute ou pas? Mais il s’était quand même avancer pour m’aider et ceci était très rare dans la vie de nos jours. Donc j’allais un jour rembourser ma dette envers lui. Je ne sais pas comment, mais j’allais bien trouver quoi faire pour le remercier réellement.

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Qui pouvait dire qu'à peine arrivée dans un nouveau pays, je me mêle déjà à une bagarre. Pour un homme de ma condition, en général on évite de faire des problèmes. Ce n'est pas bon pour l'image et les affaires. Mais voilà, j'ai beau être très achalant, prenant peu de chose au sérieux, voir quelqu'un qui va se faire agresser, de façon déloyal qui plus est, ça me ressemblait pas. Je ne pourrais me regarder dans une glace si je laissais ça passer sans rien faire. Le jeune aurait pu finir à l'hôpital énormément amoché, ou pire.

La façon dont je me suis débarrassé de ces vermines pouvait sans doute révéler mon identité sur ce que je suis en réalité, mais franchement, sa vie ou un humain qui découvre le surnaturel, je crois qu'il peut gérer le fait que je sois un animal. Tout de même, en me retournant j'essaye d'éviter qu'il voit l'éclat anormal de mes yeux et lui adresse un sourire carnassier, tout en vérifiant que mon manteau n'avait rien. Je n'ai pas tellement bouger ça devrait aller.

«Pas de quoi, je le devais. Un café? Il y a un stand pas loin dans le parc.»

J'ignore bien pourquoi je lui propose ça alors qu'il allait très bien. Mais je sentais que je devais le faire. Surement m'assurer que psychologiquement il allait bien. Mais vraiment pourquoi je m'en soucie??? Normalement je m'en foutrais que son ego ou quoi que ce soit d'autre soit fragilisé ou pas. Était-ce ce fameux syndrome du héros? Nan. Ce n'est pas moi ça. Je ne suis pas un trou de cul pour autant, mais pas celui qu'on appelle à la rescousse. Ou presque. Les seuls personnes auquel je suis un peu papa poule, c'était avec mes employés, ceux avec qui j'ai développé une relation, courte ou longue. Hors, je ne connais pas ce garçon. L'injustice de la situation je suppose.

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Bon maintenant que ces brute avait enfin fichu le camp, je me sentais déjà un peu mieux dans ma peau. Mais aussi dans mon entourage. C’est sur que mon arrivée au États-Unis, n’était pas le meilleur qui soit. Mais bon il avait bien fallu que je me fasse chahuter un peu a mon arrivée. Comme si je n’étais jamais partit de la maison en gros. Pourtant j’étais partit de l’Afrique pour justement ne plus avoir ce genre de problème. Mais faut croire que même si je m’étais affirmé en voulant partir de la demeure de l’ami de mon père, je n’étais peut-être pas encore prêt à la vie extérieure seule? Enfin mon ego venait d’en prendre un certain coup avec ces mecs la, mais j’allais m’en remettre comme toujours. Et peut-être trouver une façon de m’endurcir un peu. Non pas juste peut-être, je devais trouver un moyen pour être plus fort tout autant mentalement que physiquement.  


Bien que la façon dont mon sauveur s’était débarrassé de ces brutes fût des plus curieux, je ne posai aucune question sur le sujet. Le remerciant plutôt de m’avoir sauvé la peau, j’étais presque prêt à rebrousser chemin et de retourner m’enfermer dans ma chambre d’hôtel le temps que je trouve un endroit ou vivre tout simplement. Mais payer des repas dans un hôtel allait me couter bien trop cher pour pouvoir survivre ici longtemps. Surtout en étant à New-York de cette façon. Donc après mes remerciements, je ne m’étais pas attendu à ce qu’il me propose d’aller vers un stand de café plus loin. Je croyais plutôt qu’on allait tous les deux partir de notre coté comme si rien ne s’était dérouler. Il lui avait dit qu’il le devait? Qu’il devait quoi? Le sauver? Bon c’était peut-être une façon de dire qu’il n’aimait pas le genre de situation dans laquelle je m’étais retrouvé tout simplement.


- Pourquoi pas?



Je me demandais bien pourquoi ce dernier voulait qu’on aille boire un café. Mais il y avait sans doute une bonne raison pour ceci. Il voulait peut-être simplement vérifier que je n’allais pas m’attirer d’autres ennuis ce soir, du moins. Parce que c’est sur que les ennuis allaient finir par me retomber dessus un jour ou l’autre. J’allai donc dans la direction de ce fameux stand, ou j’allais sans doute prendre un petit quelque chose à manger aussi. Rendu je retournai mon regard sur l’homme qui était avec moi.


- Oh en passant je me nomme Ryan. Enchanté.

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Laissant de côté le pourquoi du comment je me soucie un peu trop de ce jeune homme, je marche pas trop loin de lui en rejoignant le stand en question. Je l'avais repéré du coin de l'oeil pendant que je faisais peur à ces malfrats. Rien à faire, même pendant une baston je pense à mon estomac. Je pensais y aller après m'avoir occupé d'eux, sans invité leur victime pour autant. J'avais faim voilà. Mauvaise excuse je sais mais...ce n'était pas faux non plus. Donc autant mettre l'utile à l'agréable en lui payant quelques choses à grignoter.

-Échanté Ryan. Je m'appelle Alexander.

Je lui sers la pince et retourne mon attention sur le stand. Bon ça restait un chariot, pas grand chose au menu, mais j'en ai que faire pour l'instant. Je prend un café bien corsé et un beignet frit, l'odeur est tellement alléchante. Je laisse Ryan prendre ce qu'il veut en donnait un billet de 50 au vendeur, lui disant qu'il pouvait garder ce qu'il reste peut importe ce qu'allait prendre le garçon. Il me fait une drôle de tête mais prend mon billet quand même. C'est sûr que vendeur d'un petit stand, ce n'est pas tout les jours de voir des gens comme moi donner autant. J'hausse les épaules, avoir un compte en banque bien rempli, autant gâter les gens qui en avait plus besoin que moi.

Je prend une bonne gorgée de mon café, grimaçant un peu de la chaleur brulante dans ma gorge et retourne mon attention vers Ryan. À première vue, il semblait d'être un homme qui savait se débrouiller, qu'il en avait vu des choses dans sa vie. Peut-être bien qu'il n'avait pas besoin de moi, mais d'un côté, plusieurs contre ce n'est pas fairplay et même le plus fort des hommes pouvaient perdre ainsi. Humains je parle bien entendu.

-Alors, simple curiosité, ça t'arrive souvent ce genre de situation? Tu ne semblais pas surpris.

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L’invitation à aller prendre un café, n’avait guère effleuré mon esprit. Croyant que maintenant que j’étais en sécurité, l’homme allait juste reprendre son chemin. Comme si se qu’il venait de se passer n’avait jamais existé. C’est ce que les gens faisaient habituellement avec moi. Je n’avais jamais été un risque apprendre, qui en valait la peine. S’était aussi pourquoi j’avais bien vite fichu le camp de l’Afrique, des que je le pouvais. Enlever le poids sur les épaules de l’ami de mon père, qui m’avait élevé depuis sa mort prématuré. Donc c’est sur que me faire inviter à aller prendre un café, m’avais surpris, mais j’avais bien vite fis d’accepter. Avant de prendre la route vers le stand non loin de nous. Enfonçant mes mains dans les poches de mon jean, j’allais sans doute prendre quelque chose à manger. Puisque c’était ma raison d’être sortit de ma chambre d’hôtel non? Manger un truc avant de tomber inconscient ou pire encore.


Pendant notre petite marche, vers le fameux stand, je pris la décision de me présenté puisque je n’allais pas le nommer mon sauveur toute la soirée non? Se serait un peu étrange. Donc je ne fis que me présenter, en ne disant que mon prénom. Il n’avait pas besoin de connaitre mon nom de famille avec cela. Peut-être que si on devenait ami ou quelqu’autre relation j’allais en dévoiler plus sur moi. Mais pour le moment, ce n’était pas nécessaire. Il se présenta a son tour, avant qu’on ne se serre la main. Je ne fis qu‘hocher la tête a son prénom. Avant de tourner mon attention sur le simple petit menu du stand, rendu devant nous. Bon ce n’est pas ici que j’allais pouvoir remplir mon estomac, mais s’était mieux que rien. Donc commandant un café, ainsi qu’un sandwich qui était sur le menu. Je retournai ensuite mon regard sur l’homme, qui sortit un billet de cinquante de sa poche pour le donner au propriétaire du stand. C’était un peu beaucoup pour juste deux café et deux trucs à manger, mais je ne le mentionnai guère. Gardant plutôt mon silence légendaire à présent.



Ce silence qui fut brisé par une question posé par cet homme justement. J’avais eu l’air non surpris de la situation? Faut croire que oui, puisqu’il l’avait remarqué. Et merde! Lâchant un léger rire, je pris une petite gorgée de mon café avant de lui répondre.


- Non ce n’était pas la première fois que je me retrouve dans cette situation. Je dois avouer que j’attire toujours les ennuis et ce depuis que je suis un gamin…

C’était ce problème avec les ennuis qui m’avait conduit à me faire remplacer un poumon lorsque j’étais jeune. Donc me retrouver dans ce genre de situation était un don naturel pour moi, maintenant.

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Les présentations fait après cette séance de bagarre qui s'était rapidement terminé, on s'est dirigé vers un stand de bouffe à l'odeur alléchante. Je paye le vendeur pour nous deux et prend ce qu'il me tend. Ce Ryan m'intriguait pour une raison que j'ignore, mon instinct ou autre chose. Mais je sentais quelque chose chez lui qui m'attirais. Rien de sexuel là-dedans c'était plus...spirituel. Et puis il était rare de voir quelqu'un qui semblait si humble. Il respirait le respect ça c'était sûr, mais aussi, un passé tumultueux. Je ne peux pas dire pourquoi je ressentais ça chez lui. Mais il y a des personnes où on avait pas besoin de les connaitre pour voir dans leur regard qu'ils ont vu beaucoup de chose dans leur vie. Et c'est le cas de Ryan.

-Hm, la vie est dure..

J'aurais pu mal tourner dans ma jeunesse. J'aurais pu me battre sans arrêt. À la disparition et mort présumé de mon père, ma mère a du m'élever toute seule. C'était beaucoup de changement tout d'un coup pour elle. Généralement les femmes ourse se débrouille très bien sans aide, mais quand leur vie change brusquement c'est plus difficile. Ça a prit un moment pour elle mais elle a su se reprendre en main avec brio. Malgré l'absence de mon père j'ai eu une bonne vie. Et puis, ce n'est pas comme s'il me manquais. J'ai très peu voir pas du tout de souvenir de lui. J'ai toujours été bien élevé grâce à ma mère. Encore aujourd'hui je garde contact avec elle le plus possible. J'aime bien les bagarres de temps en temps mais c'est plus un jeu que vraiment par rage ou quoi que ce soit d'autres.

-Ça a dû toutefois t'endurcir. Ce n'est pas plus mal malgré la situation. De ce que j'ai entendu dire les rues de New York ne sont pas très sûr alors un esprit de fer est essentiel. Tu es né ici?

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Mon gobelet de café dans une main, et le sandwich dans l’autre, je pris une autre gorgée de ce nectar chaud. Qui allait sans réussir à me calmer avec se qu’il venait de se produire. Même si j’avais l’habitude de me retrouver dans des situations semblables. Que se soit avec des humains ou encore juste des animaux voulant me bouffer. J’avais pris l’habitude de me faire tourmenter de la sorte. Mais c’était rare qu’on venait à ma rescousse de la sorte. Lorsque je vivais encire en Afrique, ou même en Australie, tous les gens que j’avais pu remarque me voir me faire tabasser, avaient simplement passé leur chemin. Sans jasai se retourner, ou aller chercher les autorités. Je n’avais jamais été un bon risque pour personne. Bon c’est sur que j’avais eu la réputation de me mettre dans la merde ainsi aussi. Cela n’avait donc pas aidé a ce que les gens prête ne serais-ce qu’un simple regard de sympathie. Alors pourquoi cette fois-ci j’avais été sauvé? Je ne comprenais toujours pas ce petit détail. Surtout que maintenant j’étais à New-York, une ville reconnu pour ce genre de méfait. Je n’avais rien contre ne pas m’avoir fait tabasser, au contraire. Je trouvais cela simplement étrange, c’est tout.


- Oui elle peut l’être parfois…


Surtout ma vie a moi. Faut dire que je n’avais pas été tres chanceux dans mon enfance. Je n’avais jamais rencontré ma mère, mon père était mort lorsque j’étais encore un gamin, et la femme que j’aurais voulu marier un jour m’avait fichu à la porte comme un chien. Donc je n’avais plus beaucoup de monde dans ma vie, c’est sur que j’aurais très bien pu juste me rendre au Canada et rejoindre ma famille qui vivait la. Mais je ne voulais pas devenir un fardeau pour eux, à leur tour. J’avais déjà été un poids assez lourd sur les épaules de l’ami d’enfance de mon père, je n’allais pas le devenir pour d’autre personne.


- Certainement un peu. Non je suis née en Australie, mais je voulais voir un peu le monde et trouver un nouvel endroit pour vivre. Je ne crois pas que ça sera ici, tout compte fait.  

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J'essaie d'imaginer ce que serais ma vie si je m'étais rebeller comme beaucoup d'adolescent dans une famille déconstruite pour une raison ou une autre. Quel enfant je serais sans figure paternel, une mère qui faisait de son mieux pour m'élever seule. J'aurais très bien pu me battre sans arrêt pour un rien, rentré tard le soir voir pas du tout. Toujours en colère sur tout et tout le monde. Non...ce n'était pas dans ma personnalité et heureusement que je ne suis pas devenu comme ça.

Et de ce que je peux constater, il a dû apprendre à survivre à la dure, sans toutefois se dénaturé. C'est totalement louable. Peu de gens aurait la capacité à rester eux-mêmes face aux malheurs du monde.

-Dommage.

Je prend une nouvelle gorgée de mon café en lui disant cela. Certes, les rues de New York n'étaient pas sûr, surtout une fois le soleil couché. Mais si cette ville fait autant rêver ce n'est pas pour rien. C'est Broadway, la vie active jour et nuit, de bonne université, le lieu où les rêves se réalisent. Et c'est pour ça que je suis là en premier. Pas à Vegas, ni Los Angeles, j'irais plus tard. Non, c'est New York que j'ai choisi en premier. Si je peux séduire la ville qui ne dors jamais, alors je peux conquérir le pays.

-Je comptais parcourir le marché américain pour mon club. Si jamais tu changes d'avis, je vais avoir besoin d'employé. Si le coeur t'en dis.

Je cherche dans ma poche intérieur de mon manteau pour lui tendre ma carte professionnel. Je ne connais pas ce garçon, c'étaiut peut-être un peu trop pour une première rencontre, surtout pour le genre d'endroit que j'occupe. Mais qui ne tente rien n'a rien n'est-ce pas? Et puis bon, ce n'est pas un mensonge non plus. Faudra bien que j'engage du personnels et des danseurs si je veux ouvrir comme prévu, même si je n'ai pas le local encore. Et ce Ryan semble avoir le potentiel pour danser. Mais s'il veut rester et juste être barman je vais m'en contenter, si ça lui fait plaisir. Je ne force personne à faire ce genre de boulot incongru.

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Parler du fait que j’avais eu une vie plutôt difficile était une chose facile pour moi à présent. Ce n’était plus le genre de chose que je gardais pour moi. A quoi bon? Mentir ne ferait que cacher la vérité, que je n’étais pas une bonne personne à avoir dans son entourage. C’était bien pour cela que je n’étais pas aller au Canada pour retrouver ma seule famille en vie. Je ne leur avais même pas dit que j’étais maintenant au États-Unis, leur laissant croire que j’étais resté en Afrique. Bien que ma place n’était plus là-bas, depuis que ma copine m’avait foutu à la porte comme un chien rendu trop vieux. Donc je ne faisais que démontrer pourquoi ce n’était pas la meilleure des idées de devenir ami avec moi. Même si cela n’avait l’air de marcher entièrement avec cet homme. Qui me posait des questions sur ma propre personne, me demandant si je venais d’ici et d’autre truc ainsi. Je lui dis simplement que je venais d’Australie et que je me cherchais un nouvel endroit ou vivre. Mentionnant bien que New-York ne serais peut-être pas le bon choix pour moi. Lorsqu’il dit un dommage, je fus quelque peu surprit, mais je ne répondis guère a ceci.


Je fini plutôt par prendre une bouchée du sandwich que j’avais pris, puisque mon estomac commençait à presque me faire mal, par manque de nourriture. Et surtout parce que je ne voulais pas finir par m’évanouir, ou quelque chose du genre et mettre encore plus de pression sur les épaules de l’homme qui venait de me sauver. Un silence s’installe entre nous deux, avant qu’il ne recommence à parler. Parlant qu’il était en ville pour faire le tour du sol américain pour son club. Me disant que si je change d’avis et que je reste en ville, il pourrait très bien avoir une place pour moi dans ce fameux club. Lorsqu’il fini par me tendre une carte, je la prends dans ma main maintenant libre, puisque j’ai pris le temps de terminer le sandwich rapidement. Pour ensuite lire se qui est écrit. Un club de danseur? Ce n’était pas ce que j’aurais pu croire en observant cet homme. Mais pas du tout. Je ne l’aurais pas vue dans ce genre d’établissement. Sauf que je ne le connaissais guère, donc ceci pouvait très bien être vrai. Et je ne sais pas pourquoi, mais ma réponse fut positive.



- Je ne serais pas contre de travailler pour vous.



Pourquoi acceptais-je? Je l’ignorais, mais cet homme m’apportait une certaine confiance que je ne pensais pas avoir en moi. Et avoir un petit boulot comme celui-ci ne pourrait qu’être une bonne chose pour moi. Je pourrais ainsi me faire connaitre sous un autre jour. Et non pas seulement pour le tas de problème que je donnais au gens qui m’entourait.

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AVATARS PAR ECRIRE Angie & carolcorps

Save Your Life For A Short Time

Je ne sais pas pourquoi je me préoccupe tant de ce garçon. Pourquoi je suis là, à siroter un café avec lui alors qu'on aurait pu juste se contenter du sauvetage et basta. Et pourquoi je lui propose un poste, comme ça, pour aucune raison évidente. Il ne semble pas être quelqu'un qui a besoin de qui que ce soit pour se débrouiller dans la vie, en dehors de ce soir, c'était un coup bas faut dire. Peut-être que je l'apprécie pour ça, mais encore, ça ne semble pas assez pour que je fasse ça. Je le sais bien, je suis quelqu'un d'un peu altruiste à la base. Mais faut pas pousser. Bon après tout, est-ce que je le saurai un jour pourquoi je m'attarde à ce point sur son cas? Surement, ou surement pas. Dans tout les cas, s'il n'est contre comme il vient de mentionner, je le saurai peut-être avec le temps, en apprenant à le connaitre un peu plus.

-Cool. Après tu as tout le temps d'y penser, je suis arrivé aujourd'hui après tout. Et si danseur ne t'intéresse pas, il y a d'autres postes à combler pour faire tenir debout le club.

D'ailleurs, pendant que j'y pense. Je reprend la carte de ses mains et sors un stylo de mes poches pour inscrire un numéro derrière, puis le retend.

-Mon numéro professionnel est déjà dessus, mais je te passe le mien, pour avoir des nouvelles plus rapidement. Un fois le local loué, tout se fera comme un éclair. Je suis optimiste sur le fait d'ouvrir ce mois ci.

Je rigole un peu. Je sais que je suis audacieux, trop pour certain. Mais c'est justement ce côté de ma personnalité qui m'a amené là où je suis aujourd'hui. Sans mon audace et mon optimisme, je n'aurais pas ouvert autant de club dans différent pays, je serais resté avec mon premier en Écosse. Et c'est justement pour ça je crois que j'ai pris la peine de lui offrir un poste.

Codage par Libella sur Graphiorum

J’ignorais pourquoi les deux on restait la planter l’un devant l’autre. Surtout qu’il était le premier à venir me sauver d’une mauvaise posture. Chaque personne en Australie ou encore en Afrique, n’avait que passer a mes coté, sans jamais se mêler de mes affaires ou de mes ennuis. Donc que lui m’aille aider de la sorte m’avait déjà surpris, mais que la il reste avec moi pour s’assurer que tout allait bien était quelque peu étrange. Mais je ne détestais pas avoir quelqu’un veillant a ma santé ainsi. Au contraire, ça faisait du bien de compter pour quelqu’un. Bien qu’on venait  à peine de se rencontrer. Donc lorsqu’il m’avait proposé un poste dans son club, je fus des plus surpris. Pourquoi me demandait-il ceci alors qu’on ne se connaissait pas du tout? Mise a part de nom respectif, on ne savait rien l’un de l’autre. Et si j’étais quelqu’un de malveillant? Ce que je n’étais guère, mais quand même, qu’il me fasse déjà confiance au point de m’offrir un emploi était assez surprenant.



J’avais donc répondu de façon positive à sa proposition. Je n’étais donc pas mieux que lu, a faire confiance aussi facilement. Mais il aurait très bien pu me laisser me démerder avec les mecs plutôt et juste passer son chemin comme beaucoup avait fait avant lui. Alors oui, j’accordais déjà une certaine confiance en cet homme. Donc pourquoi ne pas essayer? Et si je n’aimais guère ce qu’il avait à offrir, je pourrais toujours continuer ma route seul plus tard. Il me dit que si le poste de danseur ne m’intéresse pas, je peux toujours prendre un autre poste. C'est sur que pour le moment, la danse n’est pas mon fort.


- Je dirais que pour commencer je prendrais peut-être un autre poste que danseur. Je ne suis pas sur d’être a la hauteur pour ce genre de chose.


Ce qui n’était pas faux, la danse n’était pas une chose qui m’avait tant passionné jusqu'à maintenant. Mais on ne sait jamais peut-être qu’un jour ceci pourrait m’intéresser, non? Lorsqu’il reprit sa carte d’entre mes doigts, je fus quelque peu surpris. Avait-il une seconde pensée sur le fait qu’il me proposait le poste ou quelque chose de ce genre? Bah non, je le vis écrire à l’endos de cette dernière pour me la retendre. Je tournai donc la carte pour voir ce qu’il avait rajouté. Il lui avait marqué son numéro  personnelle aussi, pour que ce dernier puisse le contacter plus facilement. Mais aussi pouvoir avoir des nouvelles sur l’ouverture du club. A ceci, je hochai la tête avant de lui répondre.


- Je ne manquerais pas de vous donner des nouvelles alors.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR ECRIRE Angie & carolcorps

Save Your Life For A Short Time

J'hausse les épaules à sa réponse. Pas de problème, tout postes sont à prendre. Même si je le voyais très bien se trémousser sur scène, je me suis peut-être trompé là-dessus. Mais après si ça l'intéresse il peut toujours s'améliorer et se présenter. Je l'accepterais avec plaisir. Après tout les vrais vedettes ce sont les danseurs. C'est pour eux que les gens payent. Ce sont eux qu'ils viennent voir performés. J'ai bien commencé par là avant de devenir homme d'affaire. Je me souviens encore de la gueule des gens quand je leur ai révéler d'où je venais. On ne me prenais pas au sérieux. Les danseurs nu n'avaient pas meilleur réputation. La satisfaction de leur montrer le contraire. C'est drôle comme maintenant ils sont bien contents de l'argent que je gagne.

Quoi qu'il en soit, Ryan a tout le temps d'y penser. Raison de plus de donner mon propre numéro, pour que je reçois une nouvelle quelconque plus rapidement. Malheureusement je ne vais pas pouvoir le contacter moi-même mais c'est mieux ainsi. Comme ça je ne pourrais m'immiscer un peu trop dans sa vie. Le choix est entre ses mains maintenant. Choix qu'il me donnera à coup sûr d'après ses dires. Tant mieux. Aucune envie d'attendre pour absolument rien.

-Super. Hâte de connaitre ta réponse. J'attends ton appel avec impatience, peut importe ton choix de carrière.

Je me frotte les mains d'impatience pour déconner un peu. Mais en vrai, je suis toujours excité quand j'ouvre un nouveau club. Mon envie et mon excitation n'a jamais baissé. Je suis toujours comme un enfant qui demande la même chose chaque année à Noël.

-Sur ce, je vais devoir de laisser, je dois habituer mon corps à ce fuseau horaire avant d'être opérationnel.

En d'autre mot je vais hiberner pendant plusieurs heures pour être en pleine forme par la suite.

Codage par Libella sur Graphiorum