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Ton visage.... [PV Léa]
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Mihael & Léa
La jeune femme insisté, alors que je devrais me débrouiller par n'importe quel moyen pour qu'elle n'appelle personne ou je prenais le risque d'être découvert, plus encore..... Je prenais le risque d'être pris en chasse par tout les chasseurs de la région, mon nom et mon appartenance passé a la meute Alpha étant tout sauf un secret pour celui-qui se avais la capacité de déniché les informations.
J'étais encore faible, mais j'avais la prétention de ne pas être homme a ne pas agir dans ce gens de situation. Elle tenté de trouver son réseau, alors que j'étais forcé de prendre une décision. Elle ne tarderais pas a remarqué que je me régénéré lentement mais surement.... Que les plais sur mes mains n'était déjà pratiquement plus qu'un lointain souvenir, bien que ma jambe mettrais encore du temps avant d'être cicatrisé
Elle me dis qu'elle restera a mes coté le temps que les secours arriveront.... Je n'avais donc plus aucune option de fuite hormis de lui tranché la gorge. J'étais pris au pied du mur, pourtant je ne pouvais pas me résoudre a prendre son visage comme sérieuse victime a tué. La laisser en vie me ferais prendre un gros risque, alors qu'elle s’éloigné de quelques pas de moi.... Je n'avais plus le choix.
Rapidement, je me relever et la tourné dans ma direction alors que sans qu'elle n'ai le temps de comprendre ce qu'il se passais, voila que mes griffes s'était désormais enfoncé dans sa nuque, alors que mes yeux assombri écarlate ne cesser pas un instant de luire..... Je m'introduisait dans sa tête, alors que je prononcé les mots:
" - Tu va tout oublié de notre rencontre.... Jusqu'a mon visage. A ton réveil, tu pensera être tomber par terre et te relever. "
Je sourcillais car ma jambe me faisais encore souffrir. Après un instant, je lâchais la jeune femme au sol en la déposant délicatement. Son visage.... Je tacherais de découvrir qui elle est, mais pour le moment je devais partir. Je m'avançais en boitant, a son reveil je serais déjà loin. Comment aurais-je pu me douté qu'affaibli, je n'avais pas été aussi efficace que prévu.
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@ Léa Jackobs
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Au début je ne croyais pas au surnaturel et à toutes ces histoires. C'est que j'aime bien les films et les livres fantastiques parlant de mondes parallèles, de créatures qui se cachent parmi les humains, de personnes ayant des facultés hors du commun. Mais c'est autre chose d'imaginer que ce soit réel. Mais quand je me suis retrouvée face à un véritable loup garou j'ai bien dû admettre que toutes ces histoires étaient vraies. Cela a chamboulé pas mal de mes convictions mais j'ai finis par m'y faire. Par contre ce à quoi je ne crois toujours pas ce sont ces histoires de résurrection. Imaginer que des personnes puissent être dotées de facultés surnaturelles et aient la capacité de se transformer en un animal c'est plus facile à concevoir que des personnes décédées qui reviennent spontanément à la vie. Ça fait trop d'un coup et je ne parviens pas à y trouver une logique pour m'établir quelques repères. Pourtant, quasiment toutes les personnes que je connais ici à Beacon Hills y croient dur comme fer et disent en avoir eu la preuve. Alors je décide de chercher les réponses à la source.
Lors de cette soirée au Néméton cette femme en noir avait l'air de savoir beaucoup de choses et d'avoir une théorie sur ces personnes revenues d'entre les morts. Mais ne connaissant pas son nom c'est difficile de la retrouver, tentant le tout pour le tout je me met à la recherche de cette étrange clairière. Une fois arrivée je ne trouve rien à part cette énorme souche qui a un côté angoissant. J'attends quelques instants sur place mais rien ne se passe alors je décide de rebrousser chemin et d'aller me promener un peu. Plus je m'éloigne de cet endroit moins je me sens oppressée, c'est difficile à expliquer comme sensation. Brusquement un hurlement me fais sursauter et je regarde tout autour de moi, m'attendant à voir surgir quelque chose ou quelqu'un car cela semblait vraiment proche. Aucun autre bruit ne se fait entendre et je ne sais pas si c'est rassurant ou pas. On aurait dit une voix d'homme qui exprimait sa douleur, passant au-delà de mon angoisse je m'avance dans la direction d'où m'a semblé venir ce hurlement.
Peu après je distingue une silhouette assise entre deux arbres hors des sentiers balisés. Je m'approche doucement et remarque un piège à loup à côté de l'inconnu. Mon pouls s'emballe et j'ose à peine imaginer sa douleur et l'état de sa jambe si il a marché la-dessus. L'homme est assis à côté du piège métallique, du sang coule de ses mains. Mon regard se baisse sur sa jambe et un frisson d'effroi parcours mon dos lorsque je vois son os qui s'est brisé et a traversé la chair, un flot de sang s'échappe de sa blessure. Je m'élance vers lui pour essayer de l'aider.
-Monsieur est-ce que vous....
Le reste de mes paroles se bloque dans ma gorge quand il lève la tête vers moi. Ses yeux sont rouge sang et très impressionnant. Je me stoppe d'un coup et glisse sur les feuilles, tombant assise et n'osant plus ni bouger ni respirer face à ce phénomène pas du tout normal.
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Mihael & Léa
Quelle poisse.... Pourquoi fallait-il que ce piège ce trouve la? Ma blessure était assez profonde, il faudrait un peu de temps avant que la guérison se fasse. Comme-ci cela ne suffisait, je me rendais compte qu'une personne s'approcher, mais incapable de me déplacé , j'étais contraint de rester la....
J'entendais sa voix, alors que je tournais la tête. Elle voyais mes yeux, puis tomber assise, comme pris d'une crise d’angoisse. Je regardais son visage, alors qu’instantanément, je bloquer sur son visage. Comment était-ce possible? La différence d'age trahissait la différence, mais pourquoi avait-elle le même visage que ma mère?.... Je restais silencieux, essayer de calmer mon souffle.
Si mes yeux revenais a leur a un état plus normal, je serais contrait de stopper ma guérison et prendrais le risque qu'elle ne se fasse pas correctement. Elle avait déjà vue mes yeux, il ne servirais a rien que je les change de couleur maintenant.
Je me calmer, prenant doucement la parole:
" - Va t'en....
Ma guérison n'était qu'une question de patience.... Son visage me perturber, bien que le mien ne laissais rien transparaitre. Qui était-elle?.... Pourtant, je ne pouvais pas prendre de risque. Elle n'était pas chasseuse, un chasseur ne s'aurait pas eu ce genre de réaction en me voyant. Je devais ma débrouiller pour partir d'ici, même si avec une jambe blesser et les mains entailler je n'étais pas dans une position très confortable.
Si j'avais ce chasseur en face de moi, je lui arracherais la tête afin de ne pas être découvert par les autres.... Mais la présence de cette fille était très inattendu, je ne lui voulais pas de mal. Je ne savais pas vraiment quoi penser, que devais-je faire en présence d'une personne qui avait le visage de ma mère?
Devait-je lui dire de rester afin de savoir qui elle était? Comment c'était possible? Si ca n'était qu'une simple coïncidence ou autre chose?..... Devait-je lui dire de partir afin d'évité qu'elle en sache trop sur moi?.... Je ne savais pas quoi faire, en tout cas une chose était sure.... Cela faisait un bon moment que je n'avais pas été dans une situation aussi inconfortable.
Les blessures sur mes mains étaient plus superficielle, seul ma jambe posais un véritable problème.... Surtout que je supposais que voir son propre os n'était pas bon signe. D'un certain sens, je devais bien avouer qu'avoir les capacités de guérison d'un Alpha était pratique, bien que je ne savais pas combien de temps cela mettrais pour guérir correctement.
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Lorsque je débouche dans cette petite clairière je n'en crois pas mes yeux face au spectacle qui s'offre à moi. Dans un premier temps c'est la peur qui s'empare de moi, ce que j'ai devant les yeux ne peut pas être réel! Le temps me semble s'étirer et devenir très long alors que seulement une poignée de secondes s'écoule. J'ai aussi l'impression que tout s'est figé et que tout ce qui demeure dans mon champ de vision c'est cet homme avec la jambe déchiquetée, les mains en sang et les yeux rouges. Sa voix s'élève alors en trois petits mots et me ramènent à la réalité. Mon cœur bat à un rythme désordonné et je me relève doucement sans quitter cet homme deux yeux. Son visage me donne une petite impression de déjà vu, je crois que je l'ai entraperçu à cette soirée étrange au Néméton mais je suis certaine qu'il avait alors des yeux normaux. Son visage exprime une telle douleur face à ses blessures que ma peur s'atténue un peu et est remplacée par de la pitié envers lui. Je me dis qu'avec de telles blessures c'est un miracle qu'il soit encore conscient et ne hurle pas de douleur. Peut-être qu'il est atteint d'une maladie qui apporte cette étrange pigmentation à ses prunelles, voila ce que je me dis pour me rassurer. J'avance doucement vers lui puis m'agenouille lentement à un mètre de l'inconnu. Prudemment je baisse les yeux sur sa blessure comme si, dès que je ne le regardais plus, il allait me bondir à la gorge.
De près sa blessure à la jambe est encore plus impressionnante et me soulève le cœur, ce n'est pas tous les jours qu'on voit un os sortir de la jambe de quelqu'un. Je sais apporter quelques soins de base mais une fracture ouverte cela dépasse largement mes compétences. Mon regard remonte à ses mains, lacérées et perforées par les mâchoires du piège lorsqu'il a lutté pour se libérer. Je glisse un coup d’œil à son visage mais il reste sans bouger, se contentant de garder son regard rivé sur moi. Mal à l'aise je reporte mon attention sur ses mains puis retire mon écharpe et la déchire en deux bandes à peu près égales. Saisissant délicatement sa main droite je lui fait tendre le bras vers moi et enroule une bande de tissu autour de sa main pour stopper l'écoulement dans du sang. Je termine ce bandage improvisé par un nœud sur le dos de sa main. Ensuite j'offre le même traitement à son bras gauche puis me redresse et attrape mon sac pour en sortir une petite bouteille d'eau, je veille toujours à en avoir une sur moi lorsque je vais me promener. Débouchant le contenant je l'approche de l'homme et l'aide à boire quelques gorgée puis je referme la bouteille et la pose au sol. Je fouille alors dans mon sac pour en sortir mon téléphone.
-Ne tentez pas de bouger et essayez de garder les yeux ouverts, je vais appeler les secours pour qu'une ambulance puisse venir s'occuper de vous.
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Mihael & Léa
Je finirais par guérir, j'avais juste besoin de temps. Je n'étais tomber que très peu de fois dans ce genre de piège grossier, voila bien la preuve si il en fallait une que j'étais bien trop focalisé sur Echo. Focalisé a ne plus faire attention au truc qui m’entoure. La simple idée que Deucalion puisse revenir m'étais insupportable, si elle n'était plus la, pourquoi lui pourrait-il?
Je voulais au début de me servir de ce pouvoir comme d'un objet que l'on pouvait contrôlé, j'étais bien trop utopiste. Echo avait une volonté propre, et plus que tout, elle agissait comme une enfant incontrolable et je n'avais pas la moindre idée de comment la forcé a faire revenir Santana.
Si même la torture me semblait plus qu’envisageable, y'avait-il une chose dans ce bas capable de la retenir tout simplement. Je ne pense pas que le sorbier est suffisamment puissant pour le bloquer, ou il en faudrais une quantité capable de retenir même une armée de true Alpha. Je trouverais un moyen pour m'en procuré, je n'avais aucune autre idée valable pour le moment.
La jeune femme approchais de moi, me faisais boire. Elle se mettais a chercher on téléphone, appeller les secours. Il ne le fallait surtout pas, ou tout le monde dans cette ville pourrait être au courant de ma nature de Loup-Garou, et je n'avais aucun désir d'avoir tout les chasseurs du coin sur le train. Pas en ce moment, j'avais bien plus important a géré. Je raconté simplement:
" - N'appelle personne... ne t'en fais pas, je suis capable de m'en sortir par mes propres moyens. "
Je n'avais aucune excuse a dire... Comment expliquer de manière a une humaine que quelqu'un d'autre ne voulait pas de secours?... Devait-je lui dire que j'étais un Alpha? Les blessures a mes mains était pratiquement guérie, seul le sang cacher encore qu'elle n'était plus ouverte pratiquement.
Comment est-ce que je pouvais m'en sortir sans me trahir?.... Ma seule chance était qu'elle soit naïve, je n'avais aucune solution pour le moment. De plus, on pouvait lentement voir ma jambe se refermer, bien que cela n'était pas flagrant. Mes capacités de guérirons risquer de jouer contre moi, et pourtant je ne pouvait pas me permettre de stopper ma guérison.
J'avais encore la solution de lui trancher la gorge, mais ce visage m'étais bien trop familier pour que je ne pense sérieusement a me débarrasser d'elle. ... Je devais réfléchir, je devais trouver un moyen de m'en sortir.
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Malgré ses blessures l'inconnu reste étrangement calme, comme si il était détaché de tout cela ou comme si il avait simplement une petite foulure et non pas une fracture ouverte. Il me semble avoir lu quelque chose comme quoi quand la douleur est trop violente le cerveau n'arrive pas à l'assimiler au début et que c'est après que cela devient insupportable. Pendant les quelques minutes où je bande ses mains pour contenir le sang et éviter que les plaies ne s'infectent, je sens son regard qui reste braqué sur moi et cela me met un peu mal à l'aise. Il ne dit plus rien et se laisse faire comme si de rien était. Puis, brusquement, il semble reprendre vie lorsque je m'empare de mon téléphone pour appeler les secours. Pour la première fois il prononce plus de trois mots et malgré une voix rendue un peu rauque par la douleur il ne hausse pas le ton et me donne une impression de grande gentillesse. Je m'approche à nouveau de lui et lui parle d'une voix douce comme pour raisonner un enfant.
-Même si vous êtes médecin vous ne pouvez pas vous guérir vous-même. Vous avez besoin de soins et d'une opération pour sauver votre jambe. Ça va aller les secours vont s'occuper de vous et je ne vous laisse pas seul tant qu'ils ne sont pas la.
Mon regard glisse à sa jambe et un frisson d'effroi parcours mon dos. Comment est-ce que de tels pièges ont-ils pu être inventés? C'est vraiment barbare. Déjà que je n'aime pas la chasse, cela confirme bien que c'est une activité dangereuse. Non mais quel est le sombre abruti qui a pu avoir l'idée de mettre cette horreur aussi près des sentiers balisés? N'importe qui peut se blesser et un enfant aurait eu la jambe broyée. L'envie de coller une baffe au responsable est grande et j'espère qu'il se fera attraper par la police. Une flaque de sang s'est formée sous la jambe de l'homme et vu la quantité je trouve qu'il est vraiment résistant pour ne pas s'être évanoui. Puis brusquement l'information arrive à mon cerveau, sa blessure ne saigne plus. C'est comme si les chairs s'étaient cautérisées toutes seules, et ça ce n'est pas normal. Je me redresse et déverrouille mon téléphone pour composer le numéro des secours. Peinant à trouver du réseau je m'éloigne de quelques pas tout en tendant le bras dans diverses directions pour voir apparaitre la petite barre de réseau tant attendue.
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Malgré la gravité de sa blessure l'homme reste d'un calme olympien et je me demande comment il fait pour y parvenir. Néanmoins c'est plutôt une bonne chose puisque je n'ai besoin de calmer une crise panique en puissance. Par contre le revers de la médaille c'est que l'inconnu est tellement calme et minimise tellement sa blessure qu'il ne se rend pas compte qu'il se met en danger en s'obstinant à refuser de l'aide et les soins que peuvent lui apporter les pompiers et un hôpital. Ne me doutant pas une seule seconde que cet homme peut représenter une sérieuse menace pour ma vie j'essaie d'obtenir du réseau dans cet endroit reculé de la foret. Même si ce n'est pas facile je me force à rester le plus calme possible pour ne pas communiquer mon stress à cet homme mais mon énervement grimpe lorsque mon téléphone tarde à trouver du réseau et mes mains tremblent légèrement. Au moment où la petite barre annonçant le retour du réseau s'affiche dans un coin de l'écran de mon téléphone un sourire éclaire mon visage. Hélas ce n'est pas pour autant que cette histoire se termine.
Brusquement une main enserre mon bras et me fais pivoter. Je remarque avec la plus vive surprise que l'homme qui gisait au sol quelques instants plus tôt se dresse face à moi sans sourciller malgré le fait qu'il ne prenne presque pas appui sur sa jambe blessée. Ma bouche s'ouvre pour lui poser quelques légitimes questions, comme savoir comment il fait pour être debout, mais aucun son n'a le temps de sortir de ma gorge. Une vive douleur se fait sentir dans ma nuque et je me sens comme paralysée. Mes jambes ne flanchent pas et je tiens debout mais je ne contrôle plus rien. Tout devient flou autour de moi, je discerne le visage de l'homme à quelques centimètres du mien mais ce que je discerne surtout ce sont ses yeux rouges qui brillent comme des joyaux au soleil. Les sons me parviennent étouffés comme si j'avais du coton dans les oreilles mais ce que j'entends clairement c'est la voix de l'homme, pourtant mon cerveau ne retient pas ce qui est dit, c'est comme si j'étais en pilotage automatique. Curieusement je ne suis plus effrayée, je suis détachée de tout cela, c'est à la fois moi et pas moi. Au bout de quelques secondes mes yeux se ferment et je me sens partir en arrière et entrer délicatement en contact avec le sol puis c'est le trou noir et je sombre dans l'inconscience.
Lorsque mes yeux s'ouvrent et que mes paupières se plissent plusieurs fois pour s'habituer à la luminosité ambiante je ne sais pas combien de temps s'est écoulé. Prudemment je me redresse assise sur le sol et regarde autour de moi. Mon sac est posé à quelques pas d'ici et mon téléphone repose dans les feuilles mortes à côté de moi. Je sais que je me promenais dans les bois pour retrouver cette femme en noir puis je suis tombée. J'ai beau chercher dans ma mémoire je ne sais pas ce qui a entrainé ma chute mais j'ai la certitude d'avoir trébuché et d'être tombée. C'est probable que je me sois cogné la tête sur le sol et que je me sois évanouie suite au coup, les souvenirs reviendront certainement dans quelques minutes ou dans quelques heures au plus tard. Lorsque je me relève la tête me tourne un peu et instinctivement je porte une main à ma nuque. Aussitôt que mes doigts rencontrent de toutes petites cloques de sang séché je grimace car une douleur se fait sentir. Inquiète je ne tarde pas à récupérer mes affaires et à rebrousser chemin pour rentrer en ville. Heureusement aucun autre incident se produit et je me sens rassurée en arrivant à mon appartement. Encore un peu perdue suite à cette curieuse après-midi je vais prendre une bonne douche puis mange légèrement et vais dormir avec l'un de mes films préférés en fond sonore pour prendre du repos.
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